La Renault lance officiellement la Twingo E-Tech, la citadine électrique de 2025
Après plusieurs mois de teasing, Renault officialise le retour tant attendu de la Twingo. Sous cette incarnation modernisée, la citadine souhaite révolutionner le segment des petites voitures 100% électrique et pas chère, déjà bien occupée par Dacia, avec Citroën en embuscade. Mais Renault compte sur la nostalgie, la modularité et l’équipement de la Twingo E-Tech pour séduire. Présentations.

La date était notée sur notre agenda depuis octobre : Renault a présenté officiellement aujourd’hui la Twingo E-Tech, sa nouvelle voiture 100% électrique et dernière réinterprétation moderne d’un grand classique de son catalogue, après celle de la R5 et celle de la 4L. La Renault R5 E-Tech est l’un des grands succès récents de Renault, au moins critique, sur le marché de l’électrique. Et la marque au losange espère bien qu’elle va réitérer avec la Twingo E-Tech.
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Le style néo-rétro, qui nous a beaucoup marqués avec la R5 E-tech, est l’un des points forts de cette nouvelle Twingo. Mais pas uniquement. Vous retrouvez aussi un équipement complet, une modularité étonnante pour ce gabarit, de belles performances, mais surtout le prix plancher que Renault a promis : oui, la voiture sera vendue à un prix de départ inférieur à 20 000 euros hors aide gouvernementale.
La Twingo E-Tech à moins de 20 000 euros est officielle
Elle va donc se positionner face à la Dacia Spring, le best-seller des citadines électriques qui a bénéficié d'une mise à jour il y a un mois, grâce à un prix d’achat qui démarre 19 000 euros. Pour être aussi agressive, la voiture est fabriquée entre la France et la Chine et assemblée en Slovénie. Bien sûr, le prix ne devra pas être son seul argument. Tous les propriétaires d’une Twingo originelle se souviennent du vent de fraicheur qu’elle a apporté dans les années 90.
Et Renault espère charmer les conducteurs et conductrices d’aujourd’hui avec des atours stylistiques très intéressants. Des robes très colorées. Des jantes premium. Le tableau de bord entièrement numérique. L’écran multimédia central de 10 pouces, avec son système OpenR Link intégrant ChatGPT. Les petits compartiments de rangement astucieux. Son ciel de toit avec un message énigmatique. Son regard arrondi intégralement en LED et sa calandre souriante. Sans oublier les clins d’œil au modèle d’origine, sur le capot, sur les flancs ou à l’arrière.
La Twingo E-Tech a aussi une bonne fiche technique
Renault espère aussi séduire avec des arguments plus pragmatiques, voire techniques. Moins de 3,8 mètres de longueur. 5 portes. Volume de coffre pouvant aller jusqu’à 360 litres grâce à l’avance de ces sièges arrière. Un moteur de 60 kW / 80 chevaux (0 à 50 km/h en moins de 4 secondes). Batterie de 27 kWh pour une autonomie de 263 kilomètres WLTP. Une recharge de 11 kW sur une prise domestique et jusqu’à 50 kW en borne de recharge (promesse d’une charge à 80 % en moins de 30 minutes). 24 systèmes avancés de sécurité et d’aide à la conduite (aide au parking, alerte sortie passager, régulateur de vitesse adaptatif, correcteur de trajectoire, etc.).
Voilà donc tous les arguments que Renault compte mettre en avant pour convaincre les acheteurs de ne pas se ruer sur une Spring, ou même sur une Citroën e-C3 ou une T03 de Leapmotor. La Twingo n’a pas tous les arguments en sa faveur, chaque modèle en compétition ayant son point fort. Mais la nostalgie et son look « acidulée » pourraient faire pencher la balance.






