Meilleurs écouteurs sans fil True Wireless : que valent-ils vraiment et lequel choisir ?

Il faut se rendre à l’évidence, il est de plus en plus difficile de trouver un smartphone récent équipé d’un traditionnel Jack audio. Qu’on le regrette ou pas, il faudra s’y faire… et éventuellement trouver des solutions de remplacement. La première d’entre elles est bien entendu Bluetooth. Depuis quelques années, les casques utilisant cette technologie de communication sans fil sont légion. Décriés par les puristes qui estiment que la qualité audio est massacrée, ils séduisent malgré tout de plus en plus d’utilisateurs au fur et à mesure que leur prix décroît.

Écouteurs sans fil true wireless

En cette fin d’année, il nous a semblé intéressant de nous intéresser aux écouteurs intégralement sans fil (aussi connus sous le nom de true wireless). Non contents de nous débarrasser du câble reliant le casque au smartphone, ils se payent le luxe d’éliminer celui qui reliait les oreillettes entre eux ! Dès lors, le casque – mais peut-on encore parler de casque ? – se réduit à sa plus simple expression : deux bidules d’une dizaine de grammes chacun que l’on insère dans les conduits auditifs.

À la fois discrets et peu encombrants, les écouteurs intégralement sans fil ont été popularisés par Apple. Comme à son habitude, le constructeur (qui énerve ou fascine beaucoup de nos lecteurs) a repris une technologie déjà existante et l’a retravaillée afin de le faire coller à ses canons de simplicité et d’esthétisme.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la tâche fut plus complexe que prévu puisque les AirPods furent commercialisés avec quasiment une année de retard… Les ingénieurs de la Pomme ont dû faire face à des problèmes auxquels ils ne s’attendaient pas : l’instabilité de la connexion entre les écouteurs, une consommation électrique plus importante que prévu et surtout un son qui ne correspondait pas aux attentes.

Ces péripéties ont connu un heureux dénouement puisque d’après nos informations provenant de différents constructeurs, 80% des écouteurs sans fil vendu sur la planète sont des Airpods, 10% proviennent de JBL tandis que le reste des constructeurs est (pour l’instant) confiné aux 10% restants.

Cette domination écrasante va-t-elle continuer ? Peut-être sur le court terme, mais sûrement pas sur le moyen ou long terme. Car la concurrence, sonnée par l’effet de surprise (et les difficultés techniques qu’elle a aussi rencontrées), commence à réagir. OK, mais de quelle façon ? Pour le savoir, rien de mieux que de consacrer un dossier complet aux écouteurs intégralement sans fil.

Nous avons conçu ce dossier en deux parties. La première, que vous vous apprêtez peut-être à lire, regroupe les tests de 16 produits que nous testons depuis la fin de l’été. Pour les évaluer, nous avons vécu avec chacun d’eux au quotidien afin d’évaluer leur confort, leur autonomie, leur design et bien entendu la qualité du rendu sonore. Notre démarche est œcuménique puisque vous trouverez des produits dont le prix varie entre 19 € et 300 €. Vous avez bien lu : il est possible de trouver des écouteurs sans fil pour moins de 20 €… et ils sont plutôt surprenants, comme vous le découvrirez en lisant nos tests.

La seconde partie sera en ligne dans quelques jours. La seconde partie est désormais en ligne. Elle fournit des réponses concrètes aux interrogations que l’on peut se poser sur ces produits pas vraiment comme les autres. On y aborde des sujets comme l’intérêt de Bluetooth 5.0, le choix des embouts ou encore la signification réelle de la conformité IP indiquée par les constructeurs. En attendant, bonne lecture et n’hésitez pas à nous dire en commentaires ce que vous pensez des différents produits présentés !

Bang & Olufsen E8 : Dansk design og kvalitet, évidemment

Né en 1900, le danois Peter Bang est passionné d’électronique. Au lieu de jouer avec les enfants de son âge, il conçoit un poste de radio qui fonctionne sans pile ni accumulateur. Il obtient — ô surprise — son diplôme d’ingénieur en 1924 et rencontre dans la foulée Svend Olufsen avec lequel se livre à des expériences radiophoniques dans la propriété familiale. Ils créeront quelques années plus tard la société Bang & Olufsen. Tous leurs produits sont conçus en collaboration avec de grands designers afin d’avoir un aspect discret et épuré tout en offrant des performances haut de gamme (et le prix qui va avec).

Côté design, le B&O E8 ne déroge pas aux règles édictées par les fondateurs : tout est dans le minimalisme. Pas de touches mécaniques, mais une surface tactile ornée du logo de la marque. L’étui aux formes arrondies est compact et recouvert de cuir. Une petite lanière inamovible dépasse du boîtier, facilitant sa préhension. Le tout respire la sobriété et semble pour le moins solide.

Même si elle n’est pas complètement indispensable, nous vous conseillons tout de même d’installer l’application Beoplay avant d’utiliser l’E8. Un assistant bien pensé (mais en anglais) vous guidera dans les quelques étapes d’appairage puis vous expliquera à l’aide de croquis le fonctionnement des écouteurs. Au besoin, il se chargera d’appliquer une éventuelle mise à jour du logiciel interne. Les fonctions proposées par l’E8 sont à l’image de son design, c’est à dire classiques et efficaces. Outre la navigation dans une playlist ou la gestion des appels téléphoniques, ils permettent d’invoquer l’assistant par défaut du smartphone. Comme toute commande ou touche placée sur la surface externe des écouteurs, celles de l’E8 nécessitent d’exercer une légère pression perpendiculaire au plan de l’oreille. Bien que minimisée par la technologie tactile, elle fait bouger l’écouteur dans le conduit auditif, ce qui peut générer une sensation d’irritation en cas d’utilisation fréquente.

B&O annonce une autonomie de quatre heures lorsqu’elles sont chargées à bloc. L’étui embarque une batterie capable de fournir deux cycles supplémentaires, soit douze heures au total. Nos tests confirment tout cela à condition de ne pas abuser des communications téléphoniques, nettement plus consommatrices d’énergie que l’écoute musicale. Dommage que B&O n’ait pas opté pour Bluetooth 5.0, l’autonomie aurait pu être encore meilleure.

Les écouteurs sont fournis avec quatre paires d’embouts : trois en silicone un en mousse à mémoire de forme. Nous ne pouvons qu’applaudir cette initiative, ce dernier étant particulièrement agréable et procurant une meilleure isolation phonique. En cas de besoin, on pourra activer le mode « audio transparency » afin de percevoir les bruits et conversations environnants.

On l’a évoqué précédemment, B&O mise beaucoup sur le design et la qualité technique de ses produits. Si le premier aspect n’appelle aucun gros reproche et nous semble réussi, qu’en est-il du second ? Nos tests sont formels : le son produit par l’E8 est excellent en écoute musicale, mais plutôt moyen en conversation téléphonique. Manifestement, les ingénieurs de B&O ont bichonné les transducteurs et le traitement du signal : les aigus et médiums sont présents et clairs, les basses sont affirmées sans jamais être envahissantes. Ces bons résultats sont en partie dus aux embouts en mousse, nettement plus efficaces pur emprisonner les sons dans le conduit auditif que leurs pendants en silicone. Et comme ils sont de plus très confortables, il n’y a aucune raison de s’en priver sauf pour la pratique sportive où ils risquent de s’imbiber de transpiration. Dans ce cas, la certification IP X4 protégera l’électronique interne de tout problème. Signalons pour finir que nous n’avons pas remarqué de saturation notable à plein volume.

Le B&O E8 est un produit remarquablement équilibré et confortable en utilisation quotidienne. On prendra plaisir à l’utiliser en écoute musicale, un peu moins en casque téléphonique, le micro retraduisant un peu trop les bruits ambiants.

Prix : 299 €

Vous l’aimerez si…

Vous appréciez les beaux objets, le design épuré, le son de qualité et si investir 300 euros dans des écouteurs ne vous embête pas.

Vous ne l’aimerez pas si…

La qualité en conversation téléphonique est primordiale, si vous n’aimez pas le cuir animal (l’étui en est recouvert) ou si vous aimez les basses surdimensionnées.

Note

Ergonomie : 4
Confort : 4,5
Design : 4,5
Qualité sonore : 4,5

Bose SoundFree Sport : il n’y a pas que le son qui soit énorme…

Fondée en 1964 par Amar Bose, Bose Corporation est sans conteste l’un des acteurs principaux du marché de l’audio. Peut-être pas par ses parts de marché (le constructeur, non côté en bourse, ne communique aucune info commerciale ou financière), mais sûrement par sa capacité d’innovation et le son caractéristique de ses produits hi-fi.

Les SoundSport Free sont les premiers modèles entièrement sans fil de Bose. Bien que le constructeur fasse des efforts méritoires depuis quelques années en matière de design (on a souvent eu l’impression qu’ils étaient pensés par un designer stagiaire des anciens pays de l’Est), force est de constater que les SoundSport Free ne sont pas les plus sexy de ce dossier. Ni les plus discrets d’ailleurs, puisqu’ils dépassent allègrement du pavillon de l’oreille lorsqu’ils sont portés. Cela n’est guère étonnant, Bose ayant toujours privilégié le confort d’utilisation et la qualité du son produit au détriment de l’aspect.

Les SoundSport Free sont conformes IPX4 et ne souffriront donc pas d’éclaboussure ou de la sueur lors de pratiques sportives. Ils sont équipés d’embouts en silicone Sport StayHear+. Équipés d’une canule qui se loge dans la circonvolution du pavillon, ils sont conçus pour solidement tenir en place en toute circonstance, ce que nous avons pu vérifier. Nous n’avons ressenti aucune gêne ou irritation lors de longues périodes d’écoute. Longue période ? Avec des écouteurs sans fil ? Oui : le format plutôt imposant des oreillettes est en partie dû à une batterie qui assure en théorie jusqu’à 5 heures d’utilisation continue à volume moyen. Dans la pratique, les nôtres ont tenu un peu plus de 4h30 sans nécessiter la moindre recharge. Celle-ci s’effectue d’ailleurs au travers de l’étui fourni, lui-même équipé d’une batterie assurant deux charges complètes supplémentaires. On bénéficie donc de près de 14 heures d’autonomie sans avoir à approcher une prise de courant. Pas mal du tout.

L’app Bose Connect est essentiellement là pour appliquer les mises à jour du firmware (opération pouvant prendre jusqu’à 70 minutes, merci Bluetooth 4.2), gérer la liste des appareils reconnus par les écouteurs (une connexion à la fois, jusqu’à 8 appareils mémorisés) ou les retrouver si on les a égarés dans une pièce.

Et la qualité sonore, dans tout cela ? Le son produit est tout simplement excellent, chaque fréquence audio étant correctement restituée sans empiéter sur les autres. La spécialisation est bonne et les embouts Sport StayHear + procurent une isolation passive très correcte. Bon point aussi pour les commandes mécaniques logées sur les flancs des écouteurs plutôt que sur la surface extérieure.

Signalons pour finir que nous avons remarqué une latence plus ou moins importante lors de la visualisation de vidéos. Lors de nos essais, nous avons constaté un décalage de près de 0,5 seconde sur YouTube alors qu’il est quasiment inexistant avec Netflix ou MyCanal.

Prix : 199 €

Vous l’aimerez si…

Vous privilégiez la qualité sonore, l’autonomie, le confort en utilisation et si vous pratiquez du sport en musique.

Vous ne l’aimerez pas si…

Pour vous, le design passe avant tout ou si vous regardez fréquemment des vidéos sur YouTube.

Note :

Ergonomie : 4
Confort : 5
Design : 3
Qualité sonore : 4,5

Divacore Nomad+ et Nomad : du bon son conçu à Metz

Divacore, c’est avant tout l’histoire de trois copains fêtards un peu geek sur les bords. Copains depuis l’adolescence Linh Tran, David Grasso et Jérémy Obriot vivent à Metz. Ils passent le plus clair de leur temps à écouter de la musique — David a été membre d’un groupe de Metalet Jérémy sera sound designer— et à parler hi Tech. Pour faire partager leur passion, ils fondent Divacore en 2011 sous l’impulsion de David avec comme objectif la production de matériel audio grand public à prix contenu.

Baptisée « Cocktail », leur première ligne de produits est composée de trois enceintes sphériques :  Mojito, Snowball et Blue Lagoon (on est fêtard ou on ne l’est pas) proposant de multiples fonctions ainsi qu’une autonomie allant de 8 à 10 heures selon les modèles.

Viennent ensuite Ktulu puis en 2015 Ktulu 2, enceinte Bluetooth dont l’autonomie de 40 heures permettra à la marque de se faire connaître sur le Net. Elle s’installera auprès du grand public en 2017 avec la sortie des Antipods, écouteurs intégralement sans fil dont le patronyme fait référence avec un certain humour aux AirPods d’Apple.

Les Nomad + de Divacore

Annoncés au printemps dernier et disponible depuis le début de l'automne, les Nomad et Nomad+ viennent rejoindre les Antipods. Techniquement parlant, les deux produits sont absolument identiques, seul l’étui — et surtout sa batterie — étant différents. D’après Divacore, les écouteurs affichent une autonomie de 4h00 lorsqu’ils sont chargés à bloc. Elle est portée à 15h00 avec Nomad et à 160h00 pour Nomad + dont l’étui contient une batterie de 5000 mAh ! Ce dernier peut également faire office de chargeur de secours afin de charger un smartphone défaillant.

Les Nomad sont techniquement identiques aux Nomad+, seul le boitier de recharge étant différent.

D’après nos tests, les quatre heures d’autonomie sont atteignables si l’on ne passe pas d’appel téléphonique et si le son reste à un volume raisonnable. Sinon, elle ne dépassera pas 3h30, ce qui n’est déjà pas si mal. Signalons au passage que les étuis ne sont pas toujours très simples à ouvrir (surtout celui du Nomad+), une petite période d’accoutumance étant nécessaire afin de ne pas se péter systématiquement les ongles.

Lors de la première utilisation, il faudra synchroniser les deux écouteurs ensemble, puis les appairer au smartphone. L’opération, ultra-simple, prend à peine une minute. On consacrera en revanche un peu plus de temps au choix des embouts de silicone (trois tailles sont fournies), leur ajustement au conduit auditif ayant une grosse influence sur la qualité du son (notamment sur les basses fréquences).

Les Nomad sont d’une remarquable légèreté, rendant leur utilisation agréable. Chacun embarque une touche mécanique donnant accès à un ensemble de commandes allant de la prise d’appel téléphonique à un pilotage partiel de la lecture de musique. Partiel ? Oui : si l’on peut démarrer / arrêter la lecture ou passer au morceau suivant, revenir en arrière ou contrôler, le volume doit se faire à partir du smartphone. Même chose pour l’invocation de l’assistant par défaut. Bon point en revanche pour le mode « Sports extérieurs » qui autorise la perception des bruits extérieurs pendant l’écoute musicale.

Comme dit précédemment, la qualité du son produit dépend beaucoup du bon choix des embouts en silicone. Si vous n’obtenez pas de bons résultats avec ceux fournis, n’hésitez pas à en tester d’autres (ceux du kit piéton de votre smartphone, par exemple).

Lors de nos tests, nous avons obtenu de bons résultats avec ceux trouvés dans la boîte. Le spectre audible est très correctement reproduit, les basses sont présentes, mais pas écrasantes. Les médiums sont nets et les hautes fréquences tout à fait honorables. Seul petit reproche, la spatialisation stéréophonique manque toutefois d’ampleur.

La connexion Bluetooth 5.0 avec le smartphone est stable, mais celle entre les écouteurs peut parfois être interrompue si l’on se trouve dans un environnement chargé en ondes radio. Nous avons ainsi constaté quelques coupures à l’approche d’un relais Femtocell ou lorsque plusieurs appareils Wifi / Bluetooth se trouvent à proximité. Il faut toutefois que les sources soient puissantes pour générer une véritable gêne, expliquant sûrement l’absence de ce phénomène dans les transports en commun parisiens. Un mot pour finir sur la qualité en conversation téléphonique qui est globalement très correcte, même si votre interlocuteur perçoit un faible écho ou une partie des bruits ambiants.

Avec la gamme Nomad, Divacore propose des produits performants compte tenu de leur positionnement tarifaire brillant par leur simplicité d’utilisation et une autonomie record pour le Nomad+.

Prix : 99 € (Nomad), 119 € (Nomad+)

Vous les aimerez si…

Pour vous l’autonomie en déplacement et la légèreté des écouteurs sont des critères importants.

Vous ne les aimerez pas si…
Vous ne souhaitez pas sortir votre smartphone pour régler le volume d’écoute ou avez des ongles fragiles…

Note :

Ergonomie : 3
Confort : 4
Design : 4
Qualité sonore : 4

Funcl W1 & Funcl AI :  Bon baisers de Hong-kong

Quand Funcl nous a envoyé un e-mail pour nous présenter les écouteurs sans fil W1 et AI, nous avons tout d’abord pensé qu’il s’agissait d’une blague. La toute jeune start-up basée à Hong-kong voulait nous faire croire qu’elle allait réussir à concevoir des produits de qualité vendus à des prix vraiment plancher : 29 $ (26 €) pour le W1 et 59 $ (52 €) pour l’AI ! Il ne s’agissait pas d’une plaisanterie comme nous avons pu le constater lorsque nous avons reçu des prototypes fonctionnels puis les modèles définitifs. À la parution de ce test, Funcl devrait avoir commencé la livraison des premières commandes, à temps pour Noël, comme annoncé lors de l’impressionnante campagne de financement Indiegogo (demande de financement de 50 000 $, obtention de 766 200 $).

Les W1 et AI ont en commun une construction tout plastique, l’utilisation de Bluetooth 5.0, l’absence de commande mécanique (tout est tactile) et la disponibilité en deux couleurs (noir ou blanc).

Le W1 de Funcl

Le W1 est livré dans un petit étui de recharge joliment fini, mais qui semble fragile. La batterie intégrée rechargera trois fois les écouteurs dont l’autonomie annoncée est de 4h30 (soit 18h00 en tout). Dans les faits, notre exemplaire de test nous a fourni quasiment 4h00 d’écoute par charge ce qui nous semble plus que correct.

Le W1 bénéficie d’une certification IPX5 et ne craint donc pas les éclaboussures ou la sueur lors de la pratique d’un sport. L’appairage s’effectue sans gros problème depuis les paramètres Bluetooth du smartphone, aucune application n’étant fournie.

Funcl a réparti les commandes tactiles sur les deux oreillettes. Celle de gauche autorise la gestion des appels et l’activation de l’assistant par défaut tandis qu’à droite se trouvent les commandes de lecture audio (lecture / pause, piste précédente / suivante). Nos lecteurs les plus perspicaces auront remarqué que nous ne mentionnons pas le contrôle du volume : normal, il n’est pas prévu depuis les écouteurs et il faudra impérativement passer par le smartphone. Est-ce gênant ? Dans l’absolu, un peu. Mais compte tenu du prix, on pardonne bien volontiers ce petit manque.

Une fois correctement ajusté à l’aide des embouts de silicone fournis (trois tailles à essayer avec attention afin de trouver la bonne), le W1 produit un son très correct : le spectre audio est bien restitué, les basses sont présentes tandis que les médiums et les aigus savent se faire entendre. La spatialisation de la scène audio est correcte, mais le son manque un peu d’envergure et peut parfois sembler un tantinet étouffé. Rien de dramatique toutefois, surtout pour une utilisation lors des déplacements de la vie quotidienne. Le son en appel téléphonique est correct en réception, mais un peu moins en émission (notamment en environnement bruyant), les micros logés dans les écouteurs n’étant pas les meilleurs du moment.

Dire que nous avons été séduits par les W1 est un euphémisme. À ce niveau de prix, ils sont tout simplement imbattables ! Logiquement, Funcl devrait faire un malheur avec les W1 si toutefois le constructeur persiste sur un prix agressif. Nos doutes sur le sujet se justifient par un premier changement puisqu’à l’origine le W1 devait être commercialisé 19 $ (17 €).

Aucun air de famille entre le W1 et l’IA, modèle haut de gamme de Funcl. Tandis que le premier ressemble à de classiques écouteurs sans fil, le design de l’IA ressemble à celui des AirPods. Sans en être la copie conforme, ils reprennent son apparence générale et le design j’ai-oublié-les-coton-tiges-dans-mes-oreilles si ridicule caractéristique des écouteurs d’Apple. Funcl a toutefois eu l’excellente idée de les doter d’embouts en silicone afin d’assurer un bon maintien dans le conduit auditif. Les commandes tactiles sont strictement identiques à celle du W1 et il faudra donc là aussi faire une croix sur le contrôle du volume.

L’AI dispose d’une autonomie théorique 6h00 et peut être rechargé trois fois de plus (soit 24h00 d’autonomie totale) grâce à la batterie de son étui (dont la construction est nettement plus qualitative que celle du W1).  Dans la vie réelle, l’autonomie est plus proche de 5h00 que de 6h00, ce qui est déjà appréciable. Une app sobrement baptisée Funcl permet de mettre à jour le logiciel interne de l’IA, mais aussi de choisir quel assistant sera actif.

À part le design et une application vaguement utile (pour l’instant), l’AI se différencie du W1 par l’implémentation de l’aptX de Qualcomm, chose plutôt inédite dans un produit de cette gamme de prix. Et plus précisément de l’aptX à faible latence (60 ms) qui permet de regarder un film ou de jouer sur un smartphone sans décalage gênant entre l’image et le son.

Et tant qu’ils y étaient, les p’tits gars de Funcl ont implémenté CVC 8.0, autre technologie de Qualcomm annulant le bruit ambiant lors d’un appel téléphonique. Seul le son entendu par l’interlocuteur est traité et non pas le son passant dans le casque : aucune différence ne sera donc perçue par l’utilisateur de l’AI pendant l’appel, et encore moins lors de l’écoute musicale. Mais elle fait une différence lors d’une conversation téléphonique dans un lieu un peu bruyant.

Les embouts en silicone fournis avec le produit seront blancs et non pas noirs comme ici.

L’IA produit un son de bonne, voire très bonne qualité si l’on utilise des embouts correctement ajustés et que l’on possède un smartphone compatible aptX. Le son est correctement spatialisé et nous n’avions pas relevé de problème de saturation à fort volume.

S’il reste dans cette gamme de prix lors de sa commercialisation en dehors d’Indiegogo, l’IA de Funcl devrait se tailler un joli succès auprès des geeks exigeants.

Prix : W1 (26 €) / IA (52 €)

Vous aimerez le W1 si… Vous pensez (ou ne voulez) pas mettre trop cher dans un produit que vous allez de toute façon perdre d’ici quelques mois… mais en attendant, vous souhaitez avoir un son décent.

Vous aimerez l’IA si… Vous possédez un smartphone compatible aptX, regardez des vidéos sur votre smartphone ou si pour vous la qualité du son produit est important.

Vous n’aimerez pas le W1 si… Pour vous, le réglage du volume depuis les oreillettes est une fonction indispensable, si le côté un peu cheap du boîtier vous gêne.

Vous n’aimerez pas l’IA si… Vous détestez tout ce qui ressemble de près ou de loin aux AirPods de-qui-vous-savez, si pour vous le réglage du volume depuis les oreillettes est un must absolu.

Note W1 :

Ergonomie : 4
Confort : 4
Design : 4
Qualité sonore : 4

Note IA

Ergonomie : 4,5
Confort : 3,5
Design : 4
Qualité sonore : 4

Jabra Elite 65t & Elite Active 65t : Les Experts, version danoise

Créé en 1983 par Woody Norris, un entrepreneur américain, Norcom Electronics Corporation changea plusieurs fois de nom et de propriétaire. Elle fut rebaptisée Jabra en 1993 sous l’impulsion de Randy Granovetter et Brean Murray, les nouveaux propriétaires de la boîte. Elle développa et breveta des technologies d’annulation de bruits et d’écho, créa les EarGels (les embouts caractéristiques de la marque) ainsi que des micros-casques téléphoniques destinés au marché professionnel. Le constructeur inventa aussi le concept de kit piéton pour mobile qu’il inaugura avec un produit destiné à l’iconique StarTac de Motorola. En septembre 2000, Jabra rejoignit le giron de GN Netcom, lui-même filiale du très vénérable danois GN Greart Nordic (vous suivez ?) fondé en 1869.

Identiques en termes d'audio, les 65t (à gauche) et 65t Active sont proposés dans des couleurs différentes.

Jabra s’est ouvert il y a une dizaine d’années au marché grand public avec un succès inégal. Positionnés en haut de gamme, l’Elite Active 65t et son petit frère l’Elite 65t se différencient l’un de l’autre par quelques détails. L’Active 65t embarque un accéléromètre et affiche une conformité IP56. De son côté, l’Elite 65t est dépourvu d’accéléromètre tout en étant conforme IP55. Pour le reste, ils sont techniquement identiques.

Faits de polyuréthane de bonne qualité et bénéficiant d’une finition irréprochable, les 65t s’adaptent parfaitement à l’oreille. Ils ne sont certes pas les plus compacts des produits testés dans ce dossier, mais ne dépassent pas trop du pavillon. Les écouteurs sont équipés d’une petite excroissance contenant les micros téléphoniques et ceux gérant l’annulation d’écho. Une pastille métallique portant le logo de la marque recouvre la face extérieure de chaque oreillette. Celle de gauche comporte deux boutons cliquables tandis que l’autre n’en compte qu’un seul. Ils autorisent la commande de la lecture musicale, la prise d’appels ou l’invocation de l’assistant vocal.

Comme pour tous les modèles intégralement sans fil, les 65t sont livrés dans un étui de recharge comportant lui-même une batterie. Jabra annonce une autonomie de 5 heures avec une charge complète, la batterie de l’étui l’autorisant deux cycles complets. Dans les faits, l’autonomie constatée est effectivement très proche de celle annoncée, l’emploi de Bluetooth 5.0 y étant sans doute pour beaucoup. Avec des écouteurs et un étui chargé à bloc, on peut atteindre sans problème une autonomie totale de 14h30 en combinant appels téléphoniques et écoute musicale.

Les 65t sont accompagnés de l’app Sound+ offrant quelques fonctions intéressantes et on l’installera afin de tirer le meilleur. On y trouve un égaliseur basique, mais efficace. Nous ne saurions trop vous recommander un ajustement lors de la première utilisation des médiums et des aigus, les réglages par défaut leur faisant la part au détriment des basses. Une fois cette formalité effectuée, on ne pourra qu’apprécier le son équilibré et agréable qu’il produit et qui satisfera, quel que soit le style de musique écouté. La latence de la connexion, faible, mais perceptible, n’est pas trop gênante pour visionner des vidéos,

On aime aussi la fonction HearThrough permettant d’entendre l’environnement sans retirer les écouteurs. Plus anecdotique, mais parfois utile, Soundscape masque les bruits ambiants afin de vous aider à vous concentrer. On pourra par exemple activer les générateurs de bruit blanc ou rose, se détendre avec des sons de la nature ou créer une ambiance dite « confortable » et propice à la concentration. Enfin, des capteurs de proximité coupent automatiquement la lecture lorsqu’une des oreillettes est retirée.

La téléphonie étant le domaine de prédilection de Jabra, on ne sera pas étonné du soin apporté à la qualité du son en conversation. L’annulation d’écho et de bruits parasites est tout bonnement excellente, l’interlocuteur percevant de façon très amoindrie les bruits ambiants. Bon point pour SideTone qui permet d’entendre sa voix lors d’une conversation et pour l’égaliseur spécifique à l’écoute téléphonique.

On l’aura compris, les 65t en version standard ou Active sont des produits hautement recommandables. Leur polyvalence comblera autant l’utilisateur lors de son activité professionnelle ou de ses loisirs. Le prix demandé nous semble correct compte tenu de la qualité du son produit et des possibilités offertes.

Prix : Elite 65t (180 €) /  Elite Active 65t (200 €)

Vous les aimerez si…

Vous utilisez intensivement les oreillettes afin de passer des appels, si vous souhaitez écouter de la musique dans de bonnes conditions ou si vous avez parfois besoin de masquer les bruits ambiants. Sans oublier bien sûr l’excellente autonomie et la résistance aux éclaboussures.

Vous ne les aimerez pas si…

Si vous cherchez des écouteurs sportifs complets (pas de moniteur cardiaque) ou si vous ne souhaitez pas investir quasiment 200 € dans des écouteurs sans fil.

Note Elite 65t :

Ergonomie : 4
Confort : 4,5
Design : 4,5
Qualité sonore : 4,5

Note Elite 65t Active :

Ergonomie : 4,5
Confort : 4,5
Design : 4,5
Qualité sonore : 4,5

Jaybird Run : Tout pour le sport (et le bon son)

L’entrepreneur australien Judd Armstrong, dont la passion était la pratique du sport sous toutes ses formes, cherchait désespérément un casque audio de bonne qualité capable de le suivre dans ses exploits. Le produit de ses rêves devait avant tout être résistant à l’humidité, mais aussi confortable à porter tout en ne risquant pas de se détacher.

Sa quête en ces temps reculés — nous sommes au début des années 2000 — restant infructueuse, il créa lui-même les écouteurs dont il rêvait. Tant qu’il y était, il vendit sur le Net quelques prototypes du produit, histoire d’avoir l’avis d’autres sportifs, mais aussi d’amortir les frais de conception. Il reçut en quelques semaines un retour plus qu’enthousiaste et décida dans la foulée de créer en 2006 Jaybird afin de commercialiser un an plus tard le JB100, premier produit destiné à un public remuant et transpirant.

Manifestement, Judd avait trouvé le bon créneau puisque ses produits, essentiellement commercialisés aux USA, furent plébiscités par les sportifs. D’après l’institut d’études marketing NPD, Jaybird rejoignit en 2014 Beats, Bose, Sennheiser et Sony dans le club très fermé des cinq plus gros vendeurs d’écouteurs haut de gamme. Jaybird fut racheté deux ans plus tard par Logitech afin de renforcer son activité audio.

Les Run sont les premiers intras intégralement sans fil de Jaybird. S’ils n’innovent pas particulièrement au niveau du design, ils bénéficient d’une construction soignée. Un soin tout particulier a été porté aux embouts en silicone ainsi qu’aux ailettes de fixation. Les premiers comme les secondes sont déclinés en quatre versions (dont deux ovales pour les embouts) afin de s’ajuster au mieux au conduit auditif. Plus que jamais, le choix de la bonne combinaison est primordial afin d’obtenir un positionnement fiable et confortable dans l’oreille.

Afin de vous y aider, Jaybird a eu l’excellente idée de créer un assistant multimédia disponible depuis l’app compagnon. Sobrement baptisée Jaybird, celle-ci a manifestement été l’objet de toutes les attentions. L’assistant mentionné précédemment est une véritable réussite : à la fois simple et didactique, il permet de vérifier le bon ajustement des écouteurs en les prenant en photo une fois positionnés dans les oreilles. Simple, mais il fallait y penser.

L’app reste utile une fois l’assistant exécuté en donnant accès au manuel, mais surtout à un égaliseur très bien pensé autorisant la sauvegarde de ses préréglages et leur partage avec d’autres utilisateurs. Dans la même veine, on pourra accéder aux playlistspartagées, utiliser celles créées par Jaybird et régulièrement mises à jour ou enfin partager les siennes. Seule condition, créer un compte Jaybird auquel on associera (ou pas) ses identifiants à une plateforme de streaming.

Chaque écouteur est équipé d’une touche mécanique. Celle de droite gère la lecture / pause de la musique, le passage au morceau suivant ainsi que la prise, le refus ou la fin d’un appel téléphonique tandis que celle de gauche active Google Assistant. Ce sous-emploi des commandes nous laisse un peu perplexes : rien n’empêchait d’ajouter une fonction de retour sur la mise précédente ou encore le contrôle du volume. On aurait aussi aimé trouver un mode « Sports » laissant entendre une partie du son extérieur, fort apprécié des coureurs citadins.

Jaybird annonce quatre heures avec une charge complète, la batterie de l’étui autorisant deux charges supplémentaires. D’après nos tests, ces chiffres s’avèrent exacts à condition de ne pas pousser le son à fond pendant toute la durée de l’écoute. La qualité en lecture audio est correcte si l’on n’ajuste pas l’égaliseur, très bonne une fois le réglage effectué depuis l’application : on n’hésitera donc pas à passer un peu de temps sur le réglage audio. Le son en appel téléphonique est en revanche moins enthousiasmant, le mécanisme de réduction des bruits extérieurs en conversation n’étant pas vraiment efficace en milieu moyennement bruyant (rue parisienne, par exemple), votre interlocuteur les percevant clairement (et parfois même plus que votre voix).

Enfin, n’hésitez pas à appliquer une éventuelle mise à jour du firmware, même si l’opération nécessite de passer par un ordinateur. Celle-ci corrige entre autres quelques problèmes de stabilité de la connexion et surtout diminue le temps de latence, rendant possible le visionnage de vidéos sans avoir à subir un très énervant décalage du son.

Malgré quelques défauts et oublis (notamment au niveau des commandes), force est de constater que les Run devraient satisfaire les sportifs pour qui ils ont été pensés. Outre la qualité du son (après ajustement par l’égaliseur!), on apprécie particulièrement l’application compagnon offrant de nombreuses fonctions utiles. Commercialisés depuis 2017, les Run ont vu leur prix de vente passer de 199 € à 119 €, ce qui les rend encore plus attractifs compte tenu de la prestation offerte. Vous êtes un inconditionnel du jogging ? Courez donc acheter les Run !

Prix : 119 €

Vous les aimerez si…

Vous passez beaucoup de temps à faire du sport en musique, si la qualité sonore compte, si vous aimez régler finement le rendu audio de vos écouteurs.

Vous ne les aimerez pas si…

Vous ne souhaitez pas sortir votre smartphone pour régler le volume d’écoute.

Note :

Ergonomie : 4
Confort : 4,5
Design : 4
Qualité sonore : 4,5

JBL Free: un son vraiment bien né

Lorsqu’il fonda JBL en 1946, James Bullough Lansing était tout sauf un débutant puisqu’il venait de quitter Altec Lansing, spécialiste de l’audio professionnel qu'il avait co-fondé et où il occupait le poste de vice-président. JBL produit à cette époque des haut-parleurs destinés aux salles de cinéma ainsi qu’à la hi-fi grand public. En 1969, JBL est racheté par la société Jervis. Elle changera de nom pour devenir Harman International, puis Harman Kardon et être enfin propriété depuis 2016 de Samsung Electronics.  Cela n’empêchera pas JBL de conserver son patronyme, bien connu des audiophiles des pros de l’audio. Aujourd’hui JBL est composé de deux branches indépendantes : JBL Consumer (grand public) et JBL Professional (activités pro).

Les JBL Free ne sont pas un coup d’essai en matière d’écouteurs sans fil, le constructeur ayant adopté Bluetooth depuis de nombreuses années. Ils sont livrés dans un étui en plastique assurant leur charge. Côté design, les Free font dans la sobriété en adoptant une ergonomie très classique. Les écouteurs sont ainsi équipés d’une touche mécanique logée sur la face extérieure et d’un unique micro trouvant place sur l’oreillette droite. Trois tailles d’embouts en silicone sont fournies ainsi que deux tailles d’une sorte de manchon en gel censé recouvrir la face des écouteurs en contact avec l’oreille. Ces manchons, baptisés Comfort Stay Secure Fit doivent assurer un maintien impeccable des écouteurs quelle que soit l’activité pratiquée. Nous avons vite abandonné toute velléité de les utiliser, car dans notre cas il fallait les rentrer au chausse-pied dans le conduit auditif, rendant le port des Free inconfortable puis douloureuse.

JBL annonce une autonomie de quatre heures lorsque les Free sont chargés à bloc, valeur que nous atteignons en utilisation réelle. La batterie de l’étui assure jusqu’à cinq charges complètes, offrant donc un total de 24 heures d’autonomie. Dans les faits, il nous a fallu une semaine pour décharger complètement les écouteurs et l’étui en téléphonant régulièrement et en écoutant à peu près 2h30 de musique par jour.

Les deux touches situées sur les oreillettes autorisent la prise/rejet d’appels, la navigation dans la lecture audio ainsi que l’invocation de l’assistant par défaut. Manquent à l’appel le contrôle du volume ainsi qu’un mode « Sports extérieurs ». Celui-ci autoriserait la perception de l’environnement afin de ne pas se mettre en danger, l’isolation phonique passive procurée par les embouts étant dans notre cas redoutablement efficace.

Pour vanter les Free, JBL annonce que le son « signature JBL » est présent, ce qui serait un gage de qualité. Nos tests démontrent effectivement que le son produit en écoute audio est très bon, mais pas parfait. Si les basses et les médiums sont correctement reproduits, il n’en va pas toujours de même avec les aigus qui dans certaines conditions chuintent un tantinet. Rien de dramatique, toutefois, l’ensemble passant plutôt bien, mais une oreille attentive repérera ce phénomène sur les chanteurs ayant une voix aiguë ainsi que sur certains instruments d’un orchestre. Le son en mode téléphonique est quant à lui correct, sans plus, l’interlocuteur percevant les bruits ambiants lors d’une conversation.

Les Free de JBL sont des écouteurs de bonne qualité que nous avons pris plaisir à utiliser une fois débarrassés des manchons de protection.

Prix : 99 € (Nomad), 119 € (Nomad+)

Vous l’aimerez si…

La qualité du son produit est un critère important, si l’autonomie compte

Vous ne les aimerez pas si…

Vous ne souhaitez pas sortir votre smartphone pour régler le volume d’écoute, si vous voulez absolument utiliser les manchons de silicone (ouille !) ou si vous appréciez les chanteurs à la voix aiguë.

Note :

Ergonomie : 4
Confort : 3,5
Design : 4
Qualité sonore : 4

Master & Dynamic MW07 :  le séducteur vintage venu de New York

Il y a des parents qui feraient n’importe quoi pour leurs enfants. Prenez Jonathan Levine, par exemple (à ne pas confondre avec le réalisateur hollywoodien éponyme). Cet entrepreneur yankee créa Master & Dynamic en 2014 suite à une discussion avec sa progéniture, totalement accro au bon son. Les Levine juniors – dont l'un était DJ – regrettaitent de ne pas trouver de casque audio au look vintage et de bonne qualité. Pour le design, Jonathan prit comme source d’inspiration les casques des aviateurs de la Seconde Guerre mondiale. Heureusement, il opta pour des technologies nettement plus modernes pour la partie technique.

Avec le MW07, M&D se frotte pour la première fois aux écouteurs intégralement sans fil. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils détonnent dans un domaine où la sobriété et le plastique sont légion.

Les écouteurs sont recouverts de polymère d’acétate (matière très prisée des lunetiers) tandis que l’étui est en acier chromé. Il dispose d’une batterie qui autorise trois charges complètes, soit en théorie 14 heures, une charge fournissant jusqu’à 3h30 d’autonomie à volume moyen. Dans la vraie vie, celle où l’on reçoit des appels téléphoniques et on parfois on a envie de pousser le son à fond, nous évaluons l’autonomie du MW07 à 2h45, voire 3h00. Précisons que la charge s’effectue via un connecteur USB-C.

Les oreillettes sont équipées de touches mécaniques : une sur celle de droite et deux pour la gauche commandant respectivement la lecture / activation de l’assistant par défaut et le contrôle du volume. Situées sur le flanc de chaque écouteur, le placement des commandes évite d’avoir à exercer une pression perpendiculaire à l’oreille pour les utiliser, évitant ainsi toute gêne en cas de manipulation fréquente. Bien vu. On apprécie également la présence de détecteurs de proximité qui coupent la lecture si un écouteur est retiré.

M&D a fait le choix de ne pas proposer d’application compagnon, à ses yeux inutile puisque les MW07 ne nécessitent pas de réglage audio ni de mise à jour. Et pour tout dire, nous ne pouvons qu’approuver puisque le son produit est tout bonnement excellent. Difficile de prendre en défaut les médiums et les aigus, présents malgré des basses enveloppantes comme il faut. La qualité du son en appel est très correcte, un micro omnidirectionnel logé sur l’écouteur droit faisant un boulot correct.

Nous n’avons pas constaté de saturation à plein volume ni de déconnexion intempestive des oreillettes. Il faudra toutefois apporter un soin particulier au choix d’embouts (cinq paires sont proposées) afin d’obtenir un son de bonne qualité. On en fera de même avec les FitWings, petits ergots en silicone en assurant un excellent maintien et proposés en deux tailles. Précisons au passage que le MW07 étant conforme IPX4, il résistera à la transpiration.

Difficile de ne pas craquer face à ce produit atypique et très réussi, notamment au niveau de la restitution audio. Seul son prix pourra faire hésiter les mélomanes.

Prix : 299 €

Vous l’aimerez si…

Vous aimez les beaux objets, les matières nobles et le son de qualité.

Vous ne l’aimerez pas si…

Vous ne souhaitez pas mettre 300 € dans des écouteurs ou si vous jugez qu’une app compagnon est indispensable.

Note :

Ergonomie : 4,5
Confort : 5
Design : 5
Qualité sonore : 4,5

Mobvoi TicPods Free : comme qui-vous-savez, mais en mieux (et moins cher)

Vous ne connaissez pas Mobvoi ? Nous non plus jusqu’à la réception il y a quelques semaines d’un communiqué de presse annonçant la disponibilité en France des TicPods Free. Cette start-up chinoise a été fondée en 2013 par cinq chercheurs auparavant employés par Google.  TicWatch fut leur premier produit. Cette montre connectée connut un joli succès et attira l’attention de Google qui prit une participation dans la Start-up. Deux ans plus tard, Mobvoi lance TicHome, un chatbot en langue chinoise conçu pour faciliter les interactions homme-machine puis dans la foulée TicHome Mini, une enceinte connectée basée sur Google Assistant. Enfin, les TicPods Free font leur apparition courant 2018 et sont les premiers écouteurs entièrement sans-fils de la marque.

Mobvoi a eu l’excellente idée de décliner les TicPods Free en couleurs un peu moins passe-partout que le traditionnel noir, gris ou blanc. Si cette dernière teinte reste présente, elle est accompagnée de versions bleu et rouge du plus bel effet. Les écouteurs sont livrés avec un étui de charge à la réalisation soignée et au design agréable. Manifestement, ses concepteurs se sont largement inspirés du design des AirPods d’Apple tout en tentant d’améliorer le confort d’utilisation. Ils les ont pour cela équipés d’embouts en silicone afin d’assurer un meilleur positionnement dans le conduit auditif. Si l’idée est bonne, on regrettera que Mobvoi n’ait fourni en tout que deux paires d’embouts. Si vous y trouvez votre bonheur, très bien. Sinon, il faudra se tourner vers des modèles alternatifs que l’on trouve pour quelques euros sur le Net, ce qui nous avons dû faire.

Les TicPods Free sont dénués de touche de commande, remplacée ici par une surface tactile logée sur la tige de chaque écouteur. Les fonctions traditionnelles de prise d’appel, d’invocation de l’assistant par défaut et de contrôle de la lecture sont présentes, à la notable exception du retour à la piste précédente d’une playlist. C’est d’autant plus dommage que la majorité des commandes sont disponibles sur les deux oreillettes à la fois, ce qui n’est pas réellement indispensable. On apprécie en revanche de pouvoir contrôler le volume en faisant glisser le doigt sur la tige d’une des oreillettes.

À noter que les différents gestes de commandes s’effectuent tous sur cette fameuse tige, évitant ainsi d’exercer une pression perpendiculaire au plan de l’oreille, souvent génératrice d’inconfort puis de gêne avérée. Autre point positif, la certification IPX5 des oreillettes : elles ne craignent donc pas les éclaboussures, la pluie ou la transpiration.

L’autonomie annoncée est de 4h00. D’après nos tests, elle varie entre 3h30 et 3h45 selon l’usage fait (mix d’appels téléphoniques et d’écoute musicale) tandis que l’étui procure 14h00 supplémentaires. Étonnamment, le câble de charge fourni dispose de trois connecteurs : USB 3,0, USB-C et micro USB (utilisé par l’étui de chargement). Pourquoi ? Mystère, le mode d’emploi restant totalement muet sur cette spécificité. Notons au passage l’existence d’une application compagnon dont le seul but est de mettre à jour le firmware des écouteurs.

Le son produit par les TicPods Free est très correct, mais manque un peu d’ampleur. Cela ne l’empêche pas de procurer des basses convenables et de ne pas générer de saturation lors de l’écoute à plein volume. Le mécanisme de réduction des bruits parasites fait un boulot convenable en conversation téléphonique, y compris dans un environnement moyennement bruyant.

Première incursion de Mobvoi dans le domaine des écouteurs audio, TicPods Free est globalement réussi. Bien sûr, on aurait apprécié la présence de quelques commandes tactiles supplémentaires ainsi qu’un plus grand choix de tailles d’embouts. À ces détails près, ces écouteurs sans fil sont séduisants et produisent un son tout à fait honorable.

Prix : 130 €

Vous l’aimerez si…

Vous êtes fan du design « tout en longueur » initié par qui-vous-savez, si vous appréciez de pouvoir contrôler le volume sonore simplement.

Vous ne l’aimerez pas si…

Si les deux malheureuses paires d’embouts ne sont pas à votre taille, si vous n’appréciez pas les câbles de charge étranges, si vous pensez qu’il est criminel de ne pas pouvoir commander intégralement l’aspect audio depuis les oreillettes.

Note :

Ergonomie : 4
Confort : 3,5
Design : 4,5
Qualité sonore : 4

Nokia True Wireless Earbuds : minimalisme, mon amour…

Faut-il encore présenter Nokia, l’ex-géant mondial de la téléphonie mobile qui n’a pas cru à l’avènement des smartphones tout-tactiles ? Après être devenue la propriété de Microsoft en 2014 avec le résultat que l’on sait, Nokia — ou plutôt HMD Global, la structure finlandaise créée pour reprendre les actifs de la division téléphonie de Microsoft — renait depuis 2016 de ses cendres.

Parallèlement aux smartphones que nous testons régulièrement ici, Nokia commercialise sporadiquement des écouteurs sans fil. True Wireless Earbuds (TWE) est ainsi le dernier-né de la famille et le premier à être intégralement sans fil.

Manifestement, Nokia a tout misé sur la sobriété pour concevoir le TWE. Les minuscules oreillettes (5 grammes chacune), faites de plastique noir et de métal sont livrées dans un étui cylindrique réalisé en aluminium teinté du plus bel effet. Il embarque un port USB-C, trois voyants d’état ainsi qu’une batterie qui assure la charge des écouteurs en déplacement. Lorsqu’il est entièrement chargé, le TWE fournit d’après Nokia une autonomie de 3h30. L’étui étant capable de les recharger trois fois, elle est donc de 14H00 en déplacement. Dans les faits, nous avons constaté une autonomie réelle en accord avec les chiffres du constructeur, ce qui n’est pas mal du tout compte tenu de la compacité du produit.

Chaque oreillette est équipée d’une touche située sur le flanc de l’appareil. Elles donnent accès à une palette de fonction très complète même si certaines commandes ne sont pas très différenciées (double pression à droite pour augmenter le volume ou pour rejeter les appels, par exemple). Il faudra donc un peu de pratique pour s’y faire, mais aussi accepter d’aller trifouiller dans son oreille, la petite taille des oreillettes ne facilitant l’opération. Et pour tout dire, nous avons purement et simplement abandonné l’idée de les utiliser au bout de quelques heures, le passage par le smartphone étant finalement plus pratique. Nokia met en avant la simplicité d’appairage et d’utilisation du TWE afin de justifier l’absence d’application dédiée. Pourquoi pas, après tout, celle-ci étant rarement indispensable.

Les écouteurs tiennent bien dans les oreilles grâce à des embouts en silicone agréables (trois tailles sont fournies). Le son produit est étonnamment bon au regard de la place accordée aux haut-parleurs. Il manque tout de même un peu d’ampleur, notamment au niveau des basses. Les appels téléphoniques bénéficient quant à eux d’un son correct tant que l’environnement n’est pas trop bruyant.

Esthétiquement très réussis, d’une grande compacité et produisant son correct, les TWE sont des écouteurs de bonne qualité. Seul bémol, ils sont plutôt difficiles à trouver dans le commerce, Nokia ne montrant pas vraiment d’entrain à les distribuer en France. Dommage !

Vous l’aimerez si…

Vous aimez le minimalisme épuré et les écouteurs compacts.

Vous ne l’aimerez pas si…

Vous cherchez un produit rapidement disponible, si vous pensez que l’app compagnon est un must.

Note :

Ergonomie : 4,5
Confort : 4
Design : 5
Qualité sonore : 3,5

Rowkin Ascent Charge + : le bel inconnu californien

En matière d’écouteurs intégralement sans fil, il y a les constructeurs que tout le monde connaît et il y a les autres. En parcourant ce dossier, vous vous rendrez compte que nous accordons autant d’importance aux seconds qu’aux premiers. Six semaines avant l’écriture de ce dossier, nous avons découvert totalement par hasard l’existence du Yankee Rowkin au détour d’une recherche Google. Sur son site web, il affirme proposer les écouteurs les plus compacts du marché tout en produisant un son de très bonne qualité. De quoi exciter notre curiosité, que le constructeur a satisfaite en nous confiant u exemplaire de l’Ascent Charge+ (AC+), son haut de gamme du moment.

Le pad de charge par induction est fourni avec l'Ascent Charge +

Une chose est sûre, l’AC+ n’est pas accompagné de l’étui le plus compact existant : il faut préciser qu’il propose la compatibilité Qi et embarque une batterie de 2000 mAh pouvant charger les écouteurs, mais aussi dépanner un smartphone dans le besoin. Induction oblige, l’étui est essentiellement constitué de plastique, un couvercle métallique coulissant. Précisons que seul l’étui est compatible Qi : inutile donc de poser les oreillettes sur le chargeur fourni (ou sur n’importe quel autre, d’ailleurs). Au passage, précisons que l’Ascent Charge + est aussi commercialisé sous le nom d’accent Charge. Il est alors dépourvu de chargeur à induction, mais l’étui conserve sa compatibilité.

Entièrement faites de métal parfaitement usiné, les oreillettes de l’AC+ sont effectivement très compactes. Elles sont toutefois battues par les True Wireless Earbuds de Nokia, légèrement moins volumineuses. L’appairage de l’AC+ s’effectue très simplement depuis les réglages Bluetooth du smartphone ou avec l’application compagnon. Celle-ci, malheureusement non traduite en français, donne accès à quelques fonctions utiles comme à des préréglages d’égaliseur (impossible de créer les siens, il faudra se contenter de ceux proposés) ou encore la localisation de l’AC+.

Pas de touche mécanique sur les écouteurs, mais une surface tactile. On pourra très simplement naviguer dans la liste de lecture active ou répondre au téléphone (gestion des doubles appels prise en compte). Il faudra en revanche faire une croix sur le réglage du volume ou sur un éventuel mode « rue » permettant d’entendre ce qui se passe autour de soi. C’est d’autant plus regrettable que l’isolation passive fournie par les embouts de silicone est efficace (3 tailles fournies).

L’AC+ est annoncé avec une autonomie de 3h30 à volume moyen. Dans les faits, une charge complète nous a permis d’écouter de la musique en poussant parfois le son ou de converser au téléphone pendant 3h00. L’étui offre quant à lui jusqu’à 15 recharges complètes, soit un peu plus de 50 heures en déplacement. De quoi tenir un petit bout de temps sans avoir à recharger l’étui.

Et la qualité du son, dans tout ça ? Elle est étonnamment bonne pour un produit de cette compacité. Rowkin précise que ses écouteurs sont dotés d’un espace vide afin d’assurer une meilleure production de basses, expliquant sans doute leur présence affirmée, mais non envahissante. Les aigus ont une présence affirmée tandis que les médiums sont clairs. Selon le type de musique écouté, on n’hésitera pas à changer de préréglage depuis l’application compagnon afin d’obtenir le meilleur rendu sonore possible.

À n’en pas douter, l’Ascent Charge + constitue l’une des bonnes surprises de ce dossier, notamment à ce niveau de prix. Malheureusement, le produit n’est pas encore disponible en France et il faudra ajouter 35 $ de frais d’envoi pour se les procurer. Amazon ayant distribué en France les modèles précédents, il est logique de penser qu’il en sera de même avec l’Ascent Charge.

Prix : 110 $ (avec chargeur Qi, 100 $ sans) + 35 $ de port

Vous l’aimerez si…

Vous êtes un inconditionnel de la recharge par induction, si vous pensez qu’il n’existe rien de mieux que les commandes tactiles et si vous avez besoin d’une bonne autonomie en déplacement.

Vous ne l’aimerez pas si…

Vous êtes impatient de les avoir, si vous pensez qu’un étui doit avant tout être compact, si vous ne parlez pas anglais.

Note :

Ergonomie : 4,5
Confort : 4
Design : 4,5
Qualité sonore : 4

Sennheiser Momentum TW : Deutsche Qualität

Fondée en Allemagne par Fritz Sennheiser à peine quelques semaines après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Labor W. (pour Laboratorium Wennebostel, du nom du village où fut créée la société) était constitué de huit ingénieurs. Le premier produit commercialisé par la jeune société fut un Voltmètre, suivi en 1946 de microphones. Ce n’est qu’en 1958 qu’elle prit le nom de son créateur et connu une belle croissance dans le domaine de l’audio professionnel puis grand public.

Connaissant la réputation d’excellence de Sennheiser en matière de reproduction audio, nous attendions avec impatience le Momentum TW (MTW), son premier modèle intégralement sans fil. Les deux écouteurs sont faits de plastique de très bonne qualité et ne comportent aucune touche mécanique. La mise sous tension et l’appairage se font automatiquement dès qu’on les sort de leur étui de recharge. Sans être énormes, ils sont d’un volume respectable et se logent agréablement dans les oreilles sans toutefois dépasser du pavillon. L’embout en silicone assure une bonne isolation passive, ce qui permettra d’apprécier sa musique dans les meilleures conditions.

Sennheiser annonce une autonomie de 4 heures en utilisation normale, ce que nous avons pu vérifier lors de nos tests. Celle-ci est triplée grâce à la batterie intégrée à l’étui de transport : il est donc possible de tenir 12 heures sans approcher d’un chargeur électrique. La surface métallisée de chaque oreillette est une zone tactile grâce à laquelle on pilote les écouteurs. Une pression sur celle de gauche démarre ou arrête la lecture, deux pour passer à la piste suivante et trois pour revenir à la précédente. Enfin, une pression à droite active l’assistant vocal par défaut.

Le volume est lui aussi réglable tactilement : on l’augmente en appuyant de façon prolongée sur l’oreillette gauche et on le baisse avec la droite. Enfin, la prise d’appel s’effectue par une pression sur l’oreillette droite lorsque le téléphone sonne. Cela vous semble un peu compliqué ? Ça l’est un peu au début, mais on s’y fait vite. On évitera l’abus des commandes tactiles, car chaque pression est exercée perpendiculairement à l’oreille. Cela enfonce légèrement l’embout dans le conduit auditif, ce qui à la longue peut créer une légère, mais désagréable irritation.

Le MTW est accompagné de l’application Smart Control donnant l’état de la batterie et offrant quelques possibilités intéressantes. On apprécie la présence d’un égaliseur rudimentaire, mais efficace ainsi que l’activation ou désactivation de Smart Pause (mise en veille ou non des écouteurs lorsque retirés de l’oreille). On pourra aussi agir sur la prise d’appels automatique (prend automatiquement un appel entrant lorsque l’écouteur droit est retiré de l’étui de charge) ou l’activation de l’assistant vocal. On pourra aussi choisir entre des signaux acoustiques ou des invites vocales (en anglais, allemand ou chinois, pas de traduction française à l’horizon). Enfin, Transparent Hearingrend possible l’écoute des sons ambiants pendant la lecture audio.

Utiliser le Momentum TW au quotidien est un vrai plaisir. On apprécie la sensation de relief procuré par la très bonne spatialisation de la scène audio. Bon point aussi pour l’équilibre des médiums, la clarté des aigus ainsi que la profondeur des basses qui ne deviennent jamais envahissantes (à moins de les pousser à fond sur l’égaliseur). Bref, une réussite que l’on payera au prix fort, le MTW n’étant pas exactement bon marché. Mais on n’a rien sans rien !

Prix : 299 €

Vous l’aimerez si…

Vous êtes un audiophile convaincu et que ce n’est pas parce que vous utilisez un smartphone que vos playlists doivent ressembler à de la bouillie.

Vous ne l’aimerez pas si…

Vous êtes allergique aux commandes tactiles, si vous ne souhaitez pas investir 300 euros dans des écouteurs ou si vous trouvez inadmissible que les annonces vocales ne soient pas disponibles en français à la sortie.

Note :

Ergonomie : 5
Confort : 5
Design : 5
Qualité sonore : 4,5

Sony WF-SP900 : les nageurs vont l’adorer

Spécialiste de l’électronique grand public, Sony est bien entendu présent dans l’audio. S’il en a été un acteur majeur avec l’invention du CD audio, son aura s’est quelque peu ternie au fil des années. La cause ? Le ratage spectaculaire du virage MP3 auquel le japonais ne croyait pas, persuadé que le futur de la musique numérique serait dans le désormais défunt Mini-Disc.

La bonne fée Sony s’est penchée avec bienveillance sur le berceau du WF-SP900 afin de lui conférer des caractéristiques uniques. Il est ainsi doté d’une annulation de bruit active et peut fonctionner comme lecteur indépendant grâce à ses 4 Go de stockage intégré (un utilitaire permet de transférer la musique depuis un Mac ou un PC). Enfin, il est totalement submersible (certification IP58) et peut donc suivre son propriétaire dans ses ébats nautiques. Sony fournit pour cela des embouts spéciaux dotés d’un film finement perforé afin de protéger les haut-parleurs.

Les oreillettes du WF-SP900 sont tout en longueur et s’insèrent agréablement dans le conduit auditif. Elles sont accompagnées de canules en silicone assurant un excellent maintien lors de la pratique de sport. Mais comme on n’est jamais trop prudent, Sony a eu l’excellente idée de fournir une lanière permettant de les relier. En cas d’éjection accidentelle d’un des écouteurs, il ne partira pas valdinguer. On ne saurait trop conseiller l’emploi de ce mécanisme lors de la pratique de sports très remuants.

Chaque oreillette est équipée d’une touche mécanique et d’une zone tactile, ou plutôt sensible aux petits chocs. Toutes deux servent à régler le volume et les tapotant, ce qui procure une désagréable sensation lors de l’écoute. Un détecteur de proximité coupe la lecture dès qu’une oreillette est retirée.

Les touches mécaniques pilotent la prise d’appel, la navigation dans les listes de lecture, mais aussi l’activation du mode « bruit ambiant » qui mixte les bruits extérieurs avec la musique afin de ne pas se couper complètement du monde extérieur. Très appréciable et surtout très efficace, même si l’on sacrifie fatalement une petite partie de la qualité sonore.

L’étui du WF-SP900 multiplie par quatre l’autonomie « officielle » des écouteurs (soit 3h00, plus proches de 2h45 dans la vraie vie) grâce à sa batterie intégrée. Signalons au passage la présence dans l’étui d’une puce NFC qui rend totalement transparent l’appairage avec un smartphone Android.

Lors de nos tests, nous avons apprécié la qualité audio tant en écoute musicale qu’en appel téléphonique. Elle convient parfaitement pour une utilisation sportive ou lors de la vie quotidienne (déplacement en transports en commun par exemple), mais son léger manque d’ampleur risque de laisser les mélomanes sur leur faim. Ce n’est finalement pas si grave, le WF-SP900 n’étant pas vraiment fait pour eux. Un poil plus embêtant, la liaison entre les écouteurs se coupe parfois, notamment dans un environnement riche en appareils Wifi et Bluetooth. Rien de dramatique, les microcoupures étant plutôt rares et brèves. À ces détails près, il remplit parfaitement sa mission et mérite toute l’attention des sportifs fortunés.

Prix : 280 €

Vous l’aimerez si…

Vous souhaitez écouter de la musique avec ou sans smartphone lors de la pratique de sports, en nageant ou dans les transports en commun.

Vous ne l’aimerez pas si…

Vous êtes un mélomane pointilleux ou si vous cherchez des écouteurs compacts.

Note

Ergonomie : 4,5
Confort : 4
Design : 3,5
Qualité sonore : 4

A découvrir aussi : 6 alternatives aux écouteurs AirPods d’Apple


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