Taxis volants : un fabricant chinois promet les premiers vols commerciaux dès 2025

Un concepteur chinois de taxis volants, AutoFlight, assure que son premier modèle, Prosperity I, pourrait embarquer ses premiers clients dès 2025. Son argument : le véhicule n’étant pas autonome, il serait plus facile à La firme doit encore obtenir une certification auprès de l’agence européenne de la sécurité aérienne. Ce qu’aucun constructeur n’a encore réussi.

autoflight prosperity taxi volant

Début 2021, le patron de l’agence européenne de sécurité aérienne (AESA) déclarait que l’exploitation commerciale de taxis volants pourrait débuter en Europe dès 2024 ou 2025. À condition que les véhicules passent une certification qui les autorisera à circuler dans l’espace aérien européen. Une déclaration qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd : de nombreuses entreprises ont donc commencé de travailler sur ce qui pourrait devenir le futur Uber.

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Nous avons relayé dans nos colonnes plusieurs informations à propos de candidats prometteurs. D’abord l’initiative de Caps qui a créé une capsule volante 100 % électrique capable de transporter une personne sur une distance de 15 kilomètres. Ensuite celle d’Archer Aviation qui a réussi en décembre dernier son premier vol stationnaire. Ce véhicule a une autonomie de 100 kilomètres et transporter jusqu’à quatre passagers. Nous savons également qu’Uber et Hyundai travaillent sur des projets similaires.

AutoFlight présente son taxi volant avec pilote, lancement commercial en 2025

Cette semaine, un autre candidat a fait parler de lui : AutoFlight. Il s’agit d’une entreprise chinoise, basée à Shanghai. Elle a d’ores et déjà développé plusieurs véhicules volants autonomes en Chine. Mais, pour l’Europe, elle prépare le « Prosperity I », un véhicule volant qui décoléra, selon son concepteur, dès 2025. Il pourra accueillir jusqu’à quatre personnes, trois passagers et un pilote, sur une distance maximale de 250 kilomètres. Car oui, Prosperity I ne sera pas autonome.

AutoFlight a nommé à la tête de sa division européenne un ancien cadre dirigeant de la division hélicoptère d’Airbus. Et ce n’est pas un hasard : Prosperity tient davantage de l’hélicoptère que de l’avion. L’objectif du nouveau patron européen d’AutoFlight est double : finaliser le véhicule, avant sa production, et travailler de concert avec l’EASA pour obtenir une certification, sésame pour une autorisation commerciale. Ce qu’aucun taxi volant n’a réussi à faire jusqu'à présent. Cependant, le choix d’inclure un pilote dans l’engin pourrait lui donner un coup de pouce.


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