Test Samsung Galaxy A17 5G : des nouveautés qui se comptent sur les doigts d’une main
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Un an après le Galaxy A16 5G, Samsung lance le Galaxy A17 5G. La recette reste la même, mais la firme coréenne en profite pour mettre à jour certains composants. Quels sont les éléments modifiés ? L’expérience est meilleure ? Quel est le rapport qualité-prix du Galaxy A17 5G ? Réponse dans ce test complet.
Il y a un an, Samsung présentait le Galaxy A16 4G et le Galaxy A16 5G, deux smartphones vendus entre 200 et 250 euros, à quelques centimes près. Ces deux téléphones étaient dotés d’une fiche technique équilibrée et plutôt complète, même s’il est difficile de la comparer à un des modèles plus ambitieux. Et, surtout, il s’agissait des premiers Galaxy A à proposer une maintenance sur 6 ans, incluant les mises à jour d’Android et les correctifs de sécurité.
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Un an plus tard, Samsung remet le couvert sur le segment des smartphones vendus autour de 200 euros, avec le Galaxy A17 4G et le Galaxy A17 5G, successeurs directs des deux modèles de 2024. La recette reste en grande partie la même. Mais pour justifier le lancement de ce produit, la marque a apporté quelques subtils changements. Quels sont-ils ? Ont-ils un impact sur l’expérience ? Le rapport qualité-prix est-il meilleur ? Nous répondons à toutes ces questions dans ce test du Galaxy A17 5G.
Prix et date de disponibilité
Annoncé à 229 euros, le prix public conseillé du Galaxy A17 5G est de 252 euros. Cela représente une très légère hausse de 2 euros par rapport au prix de lancement du Galaxy A16 5G. Il n’existe qu’une seule version en France, avec 128 Go de stockage et 4 Go de RAM seulement. C’est déjà une bonne nouvelle. Quelques semaines après son lancement, à la faveur d’une réduction, vous pouvez d’ores et déjà l’acheter un prix inférieur à 220 euros.
La concurrence autour de 250 euros est assez importante. Vous y retrouvez le Redmi 15 5G de Xiaomi, le Redmi Note 14 5G, le Moto G56 de Motorola, le Honor 400 Lite, le Realme 14T, le CMF Phone 2 Pro chez Nothing ou encore l’Oppo A5 Pro 5G. Nous pouvons aussi inclure le Poco X7 5G dont le prix de lancement tournait plutôt autour des 300 euros, mais dont la valeur a baissé depuis pour se rapprocher de celle du Galaxy A17 5G.
Le Galaxy A17 5G est disponible en France depuis début août 2025. Il est commercialisé sur le site officiel de Samsung, ainsi que la plupart des enseignes spécialisées ou généralistes. Le smartphone se décline en trois coloris : gris, noir (la couleur de notre version de test) et un joli bleu soutenu. Dans la boîte, le smartphone est accompagné d’un câble USB-C vers USB-C.
Design et interface
Démarrons ce test avec le tour du propriétaire. Le Galaxy A17 5G s’appuie sur une ergonomie assez classique pour un smartphone entrée de gamme signé Samsung. Du verre minéral en façade. Un cadre en polycarbonate. Et une finition mate pour la coque qui aurait mérité un petit traitement contre les traces de doigt. Mais à moins de 250 euros, nous ne serons pas trop exigeants. Le smartphone conserve sa protection contre les éclaboussures (certification IP54).
Il y a d’autres points communs entre l’A17 et ses deux prédécesseurs directs (A16 et A15). Nous retrouvons le même travail esthétique sur la tranche de droite, au niveau des boutons matériels. À l’avant, nous retrouvons une encoche (et non un poinçon) pour loger le capteur selfie, des bordures modérées et un joli menton sous l’écran. Le lecteur d’empreinte digitale est ici aussi caché dans le bouton de mise en marche.
La hauteur et la largeur restent identiques entre l’A16 et l’A17, mais l’épaisseur a légèrement changé. Le Galaxy A17 est légèrement plus fin (7,5 mm contre 7,9 mm). Il est également légèrement plus léger, puisqu’il perd 8 grammes, pour atteindre les 192 grammes. Un gain réalisé alors que le matériau à l’arrière a légèrement changé : nous passons du polycarbonate classique à la fibre de verre, plus solide et plus qualitative.
Autre légère modification : le module photo. En 2024, Samsung adoptait le design des Galaxy S afin d’uniformiser la gamme : chaque capteur était séparé des autres. Cette année, nous revenons, comme en 2023, à un module vertical protubérant, toujours déporté à gauche, qui regroupe tous les capteurs. Seule petite différence avec le module de l’A15, celui de l’A17 profite d’un petit liseré assorti à la couleur de la coque. C’est assez élégant.
Une fois le smartphone allumé, vous arrivez d’abord sur One UI, l’interface de Samsung. La version présente ici numérotée 7.0 et elle fonctionne sur Android 15. Si vous achetez votre smartphone après la publication de ce test, rendez-vous dans l’outil de mise à jour pour installer la version 8.0 de One UI, basé sur Android 16. Entre les deux versions, les différences sont avant tout esthétiques : nouveau thème, nouveau widget, interface modernisée. Cependant, les bases sont conservées : tiroir d’applications, volet de réglage rapide séparé des notifications, etc.
Le smartphone ne compte que 128 Go de stockage. Mais une vingtaine de gigaoctets est déjà bien remplie par les applications système développées par Samsung, par la brochette de logiciels obligatoires de Google, ainsi que plusieurs partenaires commerciaux. Le plus important reste Microsoft. La firme américaine est ici accompagnée de Facebook, Instagram, Temu, Monopoly Go, Candy Crush Saga, Netflix, Amazon, Spotify et TikTok. Et certains sont installés sans consentement.
L’intelligence artificielle est présente dans ce téléphone. Mais l’expérience est loin d’être similaire à celle d’un Galaxy S, bien évidemment. Now Brief est notamment absent, parce que la puissance du processeur est clairement insuffisante. En revanche, la Now Bar, avec ses alertes personnalisées, est présente. Bien sûr, vous avez accès à la version en ligne de Gemini et de Gemini Live, l’application étant installée par défaut.
Écran, performances et batterie
Passons aux tests techniques. En façade, nous retrouvons le même écran que celui du Galaxy A16 5G. Il s’agit donc d’une dalle Super AMOLED de 6,7 pouces dont le ratio est 19,5/9e. La définition est Full HD+ pour une résolution de 385 pixels par pouce. C’est très bien pour tous usages. Il n’en fallait pas moins, mais pas plus non plus. Le taux de rafraichissement peut monter à 90 Hz. Par défaut, le taux est fixé à 60 Hz pour privilégier l’autonomie, mais vous pouvez le régler sur 90 Hz. Il n’y a pas de palier intermédiaire ni de mode automatique.
La luminosité annoncée par Samsung pour ce téléphone est de 800 nits en mode automatique avec un contenu HDR. Notre sonde nous indique que le smartphone dépasse à peine les 230 nits en mode manuel et frôle les 350 nits en exploitant la « luminosité supplémentaire » (qui affiche un message anxiogène sur la consommation d’énergie). C’est assez peu, soyons honnêtes. En extérieur, à cause de certains reflets, il n’est pas rare que l’écran soit difficile à lire distinctement.
La colorimétrie de cet écran est très bien réglée. Avec notre sonde, nous avons mesuré un Delta E moyen de 2,1 et un gamma moyen de 2,2 en mode naturel, le meilleur des deux modes proposés par le Galaxy A17 (l’autre étant le mode vif, lequel est activé par défaut). La température moyenne des couleurs atteint 6425°, ce qui est très proche du score parfait. Le blanc en mode naturel atteint 6553°, à 47° du blanc parfait. En mode vif, cela frôle les 7000°, avec une légère teinte bleutée.
Sous le capot du Galaxy A17 5G, vous retrouvez un SoC assez peu gourmand en énergie, mais pas très puissant. Il s’agit de l’Exynos 1330 de Samsung, un composant qui animait déjà le Galaxy A16 5G et que vous retrouviez aussi dans certaines versions internationales du Galaxy A14 5G sorti en janvier 2023 ! C’était il y a presque trois ans. Voilà un SoC parfaitement rentabilisé. Et il est toujours accompagné de 4 Go de RAM, alors que certaines versions internationales en ont 2 Go ou 4 Go de plus. Ne pourrait-on pas être un peu plus généreux ?
Et cela se reflète dans nos benchmarks. Le Galaxy A17 5G est moyen sur les tests CPU et pas bon sur les tests GPU. Le smartphone éprouve de grandes difficultés avec les tests graphiques qui tournent à moins de 10 images par seconde. Il se défend assez bien sur le test PCMark. Et il dépasse généralement le Honor 400 Lite que nous avons testé en début d’année. À l’usage, le Galaxy A17 5G manque de fluidité, même dans son interface. Il y a souvent un temps de latence lors de l’ouverture d’une application ou une capture d’écran. Et jouer avec ce smartphone est une épreuve de patience.
Le passage d’Android 15 à Android 16 n’a pas modifié la fluidité du système, ni en bien ni en mal. Nos benchmarks confirment des changements négligeables. Le smartphone ne chauffe pas, sa température externe tournant autour des 40°C, que ce soit à l’avant ou à l’arrière. C’est l’avantage des smartphones peu performants : ils n’ont que peu de chaleur à gérer. La stabilité de la plate-forme est quant à elle très élevée, puisque nous atteignons les 98 %. Encore une fois, sans chaleur à gérer, il n’y a aucune raison d’avoir des ralentissements.
La batterie du Galaxy A17 5G est, elle aussi, héritée de ses prédécesseurs. Elle offre une capacité de 5000 mAh, ce qui est très bien pour des usages quotidiens : réseaux sociaux, Internet, GPS, streaming audio et vidéo, appels et messagerie, etc. Dans cet usage, le Galaxy A17 5G offre une autonomie continue de 15,5 heures selon PC Mark. Nous traduisons ce score par une autonomie réelle qui frôle les deux journées standard. Pour les joueurs acharnés, vous pouvez compter sur une autonomie comprise entre 5 et 7 heures.
Uen fois sa batterie déchargée, il faut brancher le smartphone. Le Galaxy A17 5G reprend la même option que son prédécesseur (et la plupart des Galaxy A) : une recharge filaire à 25 watts. Pas de charge plus rapide. Pas de charge sans fil. C’est logique sur un produit entrée de gamme. Armés de notre chargeur Oppo 120 watts et du câble fourni dans la boîte, nous avons rechargé le Galaxy A17 5G en 110 minutes tout rond ! Voici quelques étapes intermédiaires :
- 10 min : 12 %
- 30 min : 33 %
- 60 min : 64 %
- 90 min : 92 %
Notez que le Galaxy A17 5G ne propose que très peu d’outils pour préserver la batterie de la surcharge. Mais les fondamentaux sont présents : la charge lente (parfaite pour la nuit), la charge discontinue, qui arrête la charge à 100 % pour la reprendre à 95 %, la charge programmée et la charge bloquée. Vous pouvez même choisir le pourcentage maximal entre 80 % et 95 % avec une précision de 5 %.
Photo, vidéo et audio
En photo, le Galaxy A17 5G reprend la configuration de son prédécesseur pratiquement à l’identique. Un seul changement est important : l’arrivée d’un stabilisateur optique pour le capteur principal. Il s’agissait de l’unique différence entre l’A16 5G de 2024 et l’A26 5G du début d’année. La différence est désormais comblée. Voici la configuration présente ici :
- Principal : capteur 50 MP, ouverture f/1.8, taille du capteur 1/2,76 pouce, stabilisateur optique et autofocus à mesure de contraste
- Panorama : capteur 5 MP, ouverture f/2.2, taille du capteur 1/5 pouce, focale fixe
- Macro : capteur 2 MP, ouverture f/2.2, focale fixe
- Selfie : capteur 13 MP, ouverture f/2.0, taille du capteur 1/3,1 pouce, focale fixe
De cette configuration, vous ne devriez pas en attendre grand-chose, parce que seul le capteur principal vaut la peine d’être utilisé. Le capteur macro est mauvais de jour ou de nuit. Et le capteur ultra grand-angle est juste passable, que ce soit en journée et en soirée. Sa colorimétrie assez froide, il y a un peu trop de bruit et les distorsions sont mal redressées. Mais la luminosité est bien gérée. De fait, pour des faires photos correctes, il ne reste que le capteur principal (ainsi que le capteur selfie dans quelques occasions).






Le capteur principal principal a quelques atouts. D’abord, sa colorimétrie est plutôt juste en journée. Les textures sont naturelles, notamment en mode portrait. Et il gère plutôt bien la balance des blancs. Le zoom lossless 2x conserve ses qualités. En soirée, les photos sont plutôt lumineuses, même sans aide du mode nuit (lequel n’est compatible qu’avec le capteur principal).



Il a aussi quelques petits défauts. Cela manque un peu de contraste, de détail et de finesse. La plage dynamique n’est pas très large (de nombreux détails sont perdus dans les zones trop claires ou trop sombres). L’autofocus est également assez lent, même en pleine journée. Le zoom numérique au-delà du lossless est brouillon à partir de 5x. Heureusement, il ne monte que jusqu’à 10x. La colorimétrie en soirée est très froide. Le détourage du mode portrait n’est pas toujours probant, mais le bokeh est élégant.



En vidéo, le Galaxy A17 5G fait le minimum. Le Full HD n’est compatible qu’avec le capteur principal, le capteur ultra grand-angle ne proposant que le 720p. Et dans les deux cas, vous n’avez accès qu’au mode 30 images par seconde. Sans zoomer, le résultat est correct en journée et peu qualitatif en soirée, avec beaucoup de bruit. Cela se dégrade évidemment en zoomant (même avec le lossless), que ce soit en journée ou en soirée.



Enfin, côté audio, le Galaxy A17 5G offre une expérience ambiguë. Si vous avez des écouteurs, le smartphone offre quelques options intéressantes, puisque One UI intègre un égaliseur complet avec quelques profils préconfigurés et neuf bandes de fréquence pour adapter le son aux préférences des audiophiles. Le Galaxy A17 5G est en outre compatible avec le codec Dolby Atmos et peut adapter le son selon l’âge de l’utilisateur. Des options que vous ne retrouvez pas forcément dans tous les terminaux haut de gamme.
En revanche, si vous n’avez pas d’écouteurs, l’expérience est moins qualitative. En effet, le smartphone continue de ne compter que sur un seul haut-parleur, que vous retrouvez sur la tranche inférieure, à droite du port USB-C. C’est un haut-parleur qui profite d’une puissance assez élevée : inutile de monter au-dessus de 50 % pour bien entendre votre contenu. En revanche, ce haut-parleur optimise beaucoup les voix et les hauts médiums, masquant les basses et, plus encore, les aigus. L’égaliseur compense très légèrement ce défaut. Mais il ne peut pas remplacer une configuration stéréo.
Alors, on achète ?
Le Galaxy A17 5G est un smartphone fonctionnel, c’est vrai. Il ne fait pas de mauvaises photos. Il a une bonne autonomie. Il a un très bon écran. Il ne surchauffe pas et ses performances, certes faibles, sont très stables. Mais il a deux soucis. Le premier concerne le SoC : l’Exynos 1330, associé à 4 Go de RAM seulement, connait quelques lenteurs, même dans des situations où il ne devrait pas : navigation dans l’interface, ouverture et fermeture d’applications, utilisation des fonctions du système d’exploitation.
Le second concerne le manque évident de nouveautés. À part quelques rares détails, comme le stabilisateur du capteur principal, tout dans ce smartphone est recyclé d’un modèle précédent, que ce soit l’A14, l’A15 ou l’A16. Et cela jette un doute sur la capacité du téléphone à supporter les mises à jour promises par Samsung, voire les nouvelles fonctions que pourraient désirer les utilisateurs. À 230 euros, il y a certainement d’autres téléphones plus intéressants chez les concurrents.
Le Gaalxy A17 est un smartphone plaisant parmi ceux vendus sous la barre des 250 euros. Il est complet. Il a quelques atouts techniques. Mais ses nouveautés sont très rares : il reprend tous ses composants d'anciens modèles de la gamme A. Résultat, il pâtit de ralentissement, même dans l'interface, nous faisant douter de la capacité de sa plate-forme à supporter les mises à jour des prochaines années.
- La construction solide et élégante
- L'écran à l'excellente colorimétrie
- Les performances faibles, mais stables
- L'absence de surchauffe
- La bonne autonomie
- L'égaliseur intégré à One UI
- La durée de mise à jour promise
- Le stabilisateur du capteur principal
- La luminosité de l'écran trop faible
- Les ralentissements fréquents
- Le SoC pas vraiment calibré pour 5 ou 6 ans de mise à jour
- Les 4 Go de RAM, trop juste
- La configuation audio mono
- Le trop faible nombre d'améiorations
- La présence du capteur macro qui en dit long en photo
- Le lecteur d'empreinte digitale pas toujours réactif





















