Test OnePlus 15 : maitrise des performances et autonomie de folie
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Cousin germain du Find X9 Ultra d’Oppo, le OnePlus 15 est un smartphone ambitieux. Il rivalise avec les plus grands, mais à un prix plus compétitif. Sur la même veine que le Realme GT 8 Pro ou le Poco F8 Ultra, le OnePlus 15 veut bousculer certaines lignes et les idées reçues. Y arrive-t-il ? Réponse dans ce test complet.
OnePlus est née il y a 12 ans, presque jour pour jour (à l’heure où nous publions cet article). Après plusieurs mois d’une campagne de teasing rondement menée sur Internet, la marque lance le OnePlus One, un smartphone qui a marqué l’année 2014 par son rapport qualité-prix redoutable pour moins de 300 euros. À la rédaction, certains d’entre nous s’en souviennent encore, même s’il était loin d’être irréprochable, notamment sur la partie photo.
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Depuis, OnePlus, entièrement réintégrée à Oppo, est devenue une marque comme les autres, augmentant ses prix à mesure que ses produits gagnaient en technicité et que l’inflation touchait les coûts de production. Mais l’envie de faire mieux et moins cher semble toujours l’animer. Alors que les Find d’Oppo, les Magic de Honor, les Pura de Huawei et les Galaxy de Samsung, ont allègrement dépassé les 1000 euros, OnePlus, à l’image de Realme (un autre cousin du groupe), tente de contenir la hausse des prix.
Cette volonté se concrétise avec le OnePlus 15, lancé en France début novembre 2025. Il est moins cher que son prédécesseur, mais n’oublie pas d’apporter son lot de nouveautés, dont le dernier SoC haut de gamme Qualcomm, le surpuissant Snapdragon 8 Elite Gen 5. Quelles sont les autres évolutions ? La proposition est-elle qualitative ? Que cache vraiment ce tarif agressif ? C’est ce que nous allons découvrir dans ce test complet.
Prix et date de disponibilité
Le prix public du OnePlus 15 démarre à 979 euros. Son tarif perd 50 euros et redescend donc sous la barre des 1000 euros, barre qu’il avait franchie en 2024 avec le OnePlus 13. Comme à ce dernier, le OnePlus 15 se décline en deux versions. Mais, attention, contrairement à celles du OnePlus 13, elles n’ont pas la même quantité de RAM. Notez que la meilleure version bénéficie aussi de la baisse de prix. Voici le tarif des deux versions :
- 12 + 256 Go : 979 euros.
- 16 + 512 Go : 1129 euros
À ce prix, le OnePlus 15 est le concurrent naturel du Realme GT 8 Pro, lequel est très légèrement plus cher (20 euros pour la version de base, 70 euros pour la version mieux équipée). Ils sont tous deux capables de certaines prouesses. La version la mieux équipée du OnePlus 15 est 170 euros moins chère que le Find X9 Pro, pour une expérience assez proche au quotidien. Mais le Find X9 Pro justifie cette différence de prix par un soin plus appuyée dans certains domaines que nous allons voir dans ce test.
Le smartphone est disponible en France depuis le 13 novembre 2025. Il se décline en trois coloris : noir, crème et violet, cette dernière robe habillant notre version de test. Le smartphone est accompagné dans sa boîte du fameux câble USB-A vers USB-C rouge, signature de OnePlus depuis ses origines. Un outil pour ouvrir le tiroir de la carte SIM est également fourni et une protection d’écran (pour les rayures) est posée en usine. En revanche, pas de coque de protection, ni de chargeur bien sûr.
Design et interface
Démarrons ce test avec l’habituel tour du propriétaire. Doté d’une ergonomie classique et maitrisée, le OnePlus 15 ne s’appuie pas sur un design extrêmement original. Contrairement à son cousin, le Realme GT 8 Pro, le OnePlus 15 est physiquement très proche du Find X9 Pro que nous avons testé il y a deux mois. À l’avant, l’écran mesure la même taille (6,78 pouces), avec les mêmes emplacements pour le poinçon du capteur selfie et le lecteur d’empreinte digitale. Le contour est légèrement plus fin que celui du OnePlus 13.
À l’arrière, le smartphone est plat. Notre version de test est habillée de verre minéral (du Gorilla Glass 7i de Corning), comme la version noire (même si ce n’est pas le même verre). La version blanche est un peu plus évoluée. Appelée « Sand Storm », elle profite d’un dos en fibre de verre. Les effets de lumière sur les trois versions sont différents, mais tous sont élégants. Et elles ne retiennent pas les traces de doigt.
Toujours à l’arrière, OnePlus abandonne le module photo circulaire du OnePlus 13 pour un modèle carré presque identique à celui du Find X9 Pro. Seul le positionnement des éléments techniques permet de faire la différence. Il est protubérant de 2 mm environ. Il est fait de métal pour une meilleure protection. Ses angles sont saillants. Et il est légèrement déporté sur la gauche (comme celui du OnePlus 13). Cependant, grâce à sa forme, il ne déséquilibre pas le téléphone.
Sur les tranches, nous retrouvons de l’aluminium dans notre version (ainsi que la noire). Sur la version blanche, ce métal est renforcé grâce à une couche de céramique qui, selon OnePlus, est aussi résistante que du titane. Dommage que toutes les versions n’en profitent pas. Les éléments techniques sont positionnés à la même place que sur le OnePlus 15. Le commutateur pour le mode silencieux est remplacé cette année par un bouton programmable… comme sur le Find X9 Pro. Le déclencheur photo de ce dernier, en revanche, n’est pas repris ici.
Puisque le smartphone est plat à l’arrière, les tranches sont naturellement plus épaisses. Et c’est paradoxal : le OnePlus 15 est plus fin que son prédécesseur de quelques millimètres, pour un poids identique. Notez que le OnePlus 15 est également un peu plus large et un peu moins haut que le OnePlus 13. Nous verrons pourquoi dans la partie suivante de ce test. Dernière remarque : la protection IP contre l’eau et la poussière a été renforcée. Elle passe à IP68/69K, contre l’eau à haute pression et une immersion à 2 mètres).
Le OnePlus 15 fonctionne sur OxygenOS 16, une version basée sur Android 16. Elle est assez proche d’OxygenOS 15 que nous avons testé avec le OnePlus 13. Les grands éléments ergonomiques y sont repris : les deux écrans d’accueil, le tiroir d’application activé par défaut, les volets différenciés de notification et de réglage rapide, la barre latérale intelligente, etc. Pour OxygenOS, OnePlus a légèrement modifié ces éléments : des widgets déplacés, des polices mises à jour, des boutons modifiés, des icônes arrondies. Ces changements apportent de la fraicheur sans pour autant bousculer les habitudes.
Comme Oppo et Realme, OnePlus installe par défaut de nombreuses applications commerciales qui viennent s’ajouter à celles de Google et aux siennes. Nous retrouvons TikTok, Facebook, Instagram, Amazon, Netflix, Linked et Amazon Music. Une liste plus raisonnable que celle d’autres téléphones vendus au même prix. Nous remarquons aussi la quasi-absence de publicité dans l’interface, la seule étant le carrousel de l’écran de verrouillage qui affiche des recommandations d’article. Le désactiver est assez simple.
La partie « intelligence artificielle » de l’interface a été renforcée avec l’intégration de l’Espace Mental, que vous retrouvez aussi chez Oppo et Realme et que vous pouvez appeler avec le bouton matériel « Plus Key ». Nous ne reviendrons pas dessus. Traduction, rédaction, transcription, résumé et retouche photo sont également de mise. Cette dernière intègre un nouvel outil qui permet d’éclairer artificiellement un portrait. C’est intéressant pour les photos en extérieur ou de nuit. Vous retrouvez aussi Gemini, bien évidemment. Le OnePlus 15 va profiter de 4 ans de mise à jour d’Android et 6 ans de patch de sécurité.
Écran, performances et batterie
En façade, nous retrouvons un écran assez proche de celui du Find X9 Pro. Il en reprend la taille, le ratio, la définition, la résolution, la luminosité, etc. C’est un écran assez différent de celui du OnePlus 13. Il est en effet un peu plus petit : 6,78 pouces (contre 6,81 pouces). Son ratio est un peu moins étiré (19,5/9e contre 19,8/9e). Le verre qui le protège est du Gorilla Victus 2, en remplacement du Ceramic Guard.
Sa définition est bien inférieure, passant du 2K au 1,5 K (2772 x 1272 pixels). Sa résolution baisse, évidemment. Mais cela reste largement au-dessus de la perception de l’œil : 450 pixels par pouce (contre 501 ppp). Cette baisse est une bonne initiative, car elle permet d’optimiser l’autonomie, sans réel impact sur l’usage au quotidien. Le téléphone peut aussi opter pour une définition encore plus légère (Full HD+). Vous avez le choix de laisser ce réglage en dynamique ou de le fixer en permanence en Full HD+ ou en 1,5 K.
La dalle est AMOLED avec des noirs profonds et un taux de contraste infini. La colorimétrie de l’écran est très bien maitrisée, même si le bleu est un peu plus présent que le vert et le rouge. En mode standard, nous mesurons un blanc à 6670°, tandis qu’en mode naturel et vif, le blanc s’élève à 6900°. Dans l’ensemble, le Delta E moyen est très bien maitrisé, s’élevant à 1,6 seulement. La température moyenne s’établit à 6600°. Le gamma s’élève à 2,2 avec une très légère fusion des nuances de gris quand la luminosité devient plus forte.
La luminosité de l’écran est très bonne. Selon notre sonde, avec un contenu SDR, elle dépasse les 800 nits, quel que soit le mode d’affichage des couleurs. La différence est négligeable entre les différents profils. En HDR, OnePlus annonce une luminosité maximale de 1800 nits avec des pointes locales à 3600 nits. Ces chiffres sont assez proches de ceux du OnePlus 13. L’écran du OnePlus 15 conserve la compatibilité Dolby Vision, HDR Vivid, HDR10+ et Ultra HDR pour les photos.
Le taux de rafraichissement de l’écran a légèrement évolué. En théorie, la dalle peut désormais monter à 165 Hz (contre 120 Hz précédemment), une fréquence atteignable uniquement en mode jeu. Et rares sont encore les jeux capables d’atteindre cette limite. Donc, autant dire que c’est un argument plus marketing que pratique. Pour les autres usages, l’écran conserve un taux « classique » à 120 Hz maximum. Grâce à la technologie LTPO, il est possible de faire varier dynamiquement ce taux de 1 Hz à 120 Hz selon les contenus. Par défaut, ce réglage est activé. Mais l’utilisateur peut aussi le fixer à 60 Hz en permanence ou à un taux plus élevé. OxygenOS permet même de fixer le taux application par application.
Sous le capot, nous retrouvons l’exubérant Snapdragon 8 Elite Gen 5, un SoC que nous avons testé dans le Realme GT 8 Pro et que nous continuerons de rencontrer dans d’autres téléphones dans les prochains mois. Dans notre version de test, le composant de Qualcomm est épaulé par 16 Go de mémoire vive (et 12 Go de RAM virtuelle activés par défaut). Le SoC est entouré de trois coprocesseurs intéressants : le premier dédié à la gestion des tâches du SoC ; le deuxième à la gestion de la connexion WiFi et le dernier à la perception de la couche tactile de l’écran.
Les tests techniques montrent que le OnePlus 15 profite d’une très grande puissance pour tous les usages. En comparaison du Realme GT 8 Pro, le OnePlus 15 est légèrement en dessous en termes de puissance pure. Nous n’avons par exemple jamais pu atteindre les 4 millions de points sur AnTuTu. Il est également en dessous du Find X9 Pro, équipé d’un Dimensity 9500. Toutefois, la différence ne se ressent pas au quotidien, même en jeu. Rien d’étonnant à cela.
Il y a cependant un changement important, notamment pour les joueurs. Grâce aux optimisations du coprocesseur de gestion des tâches, le OnePlus 15 va mieux maitriser sa chaleur. Les tâches sont mieux réparties, réduisant la charge sur les cœurs les plus puissants et les plus calorifères. Le dégagement de chaleur est moins élevé : alors que le OnePlus 13 dépassait les 50°C sur ses deux faces, le OnePlus 15 atteint 50°C sur l’écran, 48°C sur sa coque et 45°C sur les tranches. Conséquence, la plate-forme est plus stable sur de longues durées. Nous avons mesuré une stabilité supérieure à 80 % dans la plupart des tests. Ce qui n’était pas le cas du Find X9 Pro, du Realme GT 8 Pro et même du OnePlus 13.
Pour alimenter cette plate-forme, OnePlus a opté pour la même stratégie qu’Oppo et Realme : fournir une énorme batterie en silicium carbone. Celle du OnePlus 15 offre une capacité de 7300 mAh, contre 7000 mAh pour le GT 8 Pro, 7500 mAh pour le Find X9 Pro et 6000 mAh « seulement » pour le OnePlus 13. Le gain est considérable (21 % d’une génération à l’autre). Batterie plus importante, plate-forme plus équilibrée et écran moins énergivore : la conséquence sur l’autonomie est immédiate.
Avec le benchmark PCMark, le OnePlus 15 frôle les 30 heures en continu. Le GT 8 Pro n’atteint que 22 heures et le Find X9 Pro ne dépasse pas les 27 heures. Le résultat du OnePlus 15 est donc énorme. Nous traduisons ce résultat par plus de 3,5 jours d’autonomie en usage standard. Le OnePlus 13 tournait autour des 24 heures. Pour les joueurs, l’autonomie est également bonne : entre 5 et 8 heures, en fonction de la qualité du jeu.
Une fois la batterie vidée, nous passons à la case recharge. Dans ce domaine, le OnePlus 15 fait mieux que son prédécesseur et aussi bien que le GT 8 Pro. Il est compatible charge rapide 120 watts en filaire (55 watts en PPS et 36 watts en Power Delivery ou Quick Charge) et 50 watts sans fil. Avec un chargeur SuperVOOC 120 watts et le câble USB fourni, nous avons rechargé le téléphone en 46 minutes seulement. C’est très rapide, surtout pour cette capacité. Voici nos mesures intermédiaires :
- 10 min : 27 %
- 20 min : 51 %
- 30 min : 73 %
- 45 min : 99 %
Pour soigner la batterie, le OnePlus 15 propose plusieurs outils : le chargement rapide intelligent (qui accélère encore un peu plus la charge), le contournement de charge (pour les très longues sessions de jeu), la charge programmée (appelée ici intelligente »), la charge limitée (au choix de l’utilisateur entre 80 % et 95 %). Un panel assez complet.
Photo, vidéo et audio
En photo, le OnePlus 15 est, sur le papier, une légère déception. Cela peut paraitre étonnant, car la fiche technique annonce trois capteurs 50 mégapixels, comme dans le OnePlus 13. Mais en y regardant mieux, nous nous rendons compte que OnePlus a choisi cette année des capteurs plus petits. Si le capteur est plus petit, il emmagasinera moins de lumière, tout simplement. Et cela ne se limite pas à l’ultra grand-angle ou au téléobjectif. Les trois capteurs dorsaux sont concernés, mais pas le capteur selfie, repris à l’identique.
À cela s’ajoutent des objectifs moins lumineux pour deux des modules. Le Find X9 Pro profite de modules plus qualitatifs et d’un téléobjectif avec capteur 200 mégapixels pour des zooms lossless plus profonds. Le Realme GT 8 Pro, quant à lui, est situé entre les deux : modules principal et ultra grand-angle du OnePlus 15 et téléobjectif presque identique à celui du Find X9 Pro. Le OnePlus 15 est donc le moins bon des trois. Voici tous les détails :
- Principal : capteur 50 MP, ouverture f/1.8, taille du capteur 1/1,56 pouce, autofocus multidirectionnel, stabilisateur optique
- Panorama : capteur 50 MP, ouverture f/2.0, angle de vue 116˚, taille du capteur 1/2,88 pouce, autofocus à détection de phase
- Téléobjectif : capteur 50 MP, ouverture f/2.8, taille du capteur 1/2,76 pouce, zoom optique 3,5 x, autofocus à détection de phase, stabilisateur optique
- Selfie : capteur 32 MP, ouverture f/2.4, taille du capteur 1/2,74 pouce, autofocus à mesure de contraste
Ces capteurs sont associés, comme pour le OnePlus 13, à un autofocus laser (pour le capteur principal) et un capteur colorimétrique. Seulement, ce dernier ne profite plus du partenariat avec Hasselblad que la marque semble avoir abandonné. Heureusement, les clichés sont bons dans la plupart des situations, avec de la lumière, des textures, des détails et des couleurs. Les contre-jours sont très corrects, même s’ils sont parfois un peu sombres, pour contrebalancer l’afflux de lumière. L’autofocus est relativement rapide, avec quelques petites erreurs d’appréciation sur l’endroit où faire la mise au point. Mais ce n’est pas gênant. Il y a de la lumière.


Le mode nuit n’est pas souvent utile avec le module principal, car il est suffisamment lumineux pour s’en passer. En revanche, les petites imperfections de l’autofocus sont ici plus visibles. Le mode portrait est bon. Il profite d’un détourage précis et d’un effet bokeh élégant. Les textures sont bien préservées, car les outils d’embellissement du visage sont désactivés par défaut. Des qualités qui concernent le capteur principal, mais aussi le capteur selfie qui gagne cette année un autofocus bien pratique.


Le module panoramique est moins lumineux, avec quelques pertes de détails dans les ombres ou les zones surexposées. Mais il réalise tout de même de bonnes photos, en journée et en soirée. Les clichés sont nets. Les distorsions sont bien redressées. Et le mode macro, automatique, est bon… quand il se fixe convenablement sur le sujet. À de nombreuses reprises, la reconnaissance de scène a été erratique, rendant la prise de vue impossible.




Ce manque de luminosité, nous le ressentons surtout avec le téléobjectif, bien moins impressionnant que celui du OnePlus 13. En journée, il se défend très bien. Mais le soir, c’est beaucoup plus compliqué. Le zoom optique monte à 3,5x, le zoom lossless à 7x et le zoom numérique à 100x. En journée, grâce à l’IA, le zoom numérique est très correct, même au-delà du rapport 30x, même si les textures sont trop lissées. En soirée, le zoom numérique va, dans de nombreuses occasions, vous lâcher après le rapport 30x, avec ou sans mode nuit.





En vidéo, les résultats sont identiques. On peut filmer en 8K à 30 ips avec le capteur principal et jusqu’en 4K à 60 ips avec les deux autres. Le mode hyper stable est compatible avec toutes les définitions, sauf la 8K. Comme pour l’écran, le OnePlus 15 prend en charge le codec Dolby Vision en captation vidéo (jusqu’en 1080p à 30 images par seconde). L’option n’est pas activée par défaut. Et cela améliore la luminosité et les contrastes de vos séquences.
Côté audio, le OnePlus 15 est pourvu sans surprise d’une configuration stéréo asymétrique. Les deux haut-parleurs sont d’une assez bonne qualité, même s’ils ne sont pas parfaits. Nous lui reprochons notamment des basses quasiment inexistantes. Elles sont presque imperceptibles sous la barre des 70 Hz lorsque le volume est à 50 %. Les aigus parviennent à se faire un peu plus de place dans un ensemble où les médiums et les hauts-médiums. Notamment les voix, ce qui est très bien pour les appels mains libres (et moins pour le multimédia).
Il n’est pas forcément utile de monter le son au-dessus de 50 %, parce que le volume est déjà bien suffisant à 50 %, au moins équivalent à celui du OnePlus 13 et du GT8 Pro. Si vous montez à 100 %, la puissance peut dépasser les 100 décibels (nous avons mesuré jusque 103 décibels). Les grésillements et les distorsions sont plutôt bien maitrisés.
Finissons avec les codecs : le OnePlus 15 est compatible AAC, SBC, aptX HD et Adaptive, LDAC, ainsi que LHDC5. C’est une belle brochette. En revanche, pas de Dolby Atmos. Le OnePlus 15 profite bien sûr d'OReality, la technologie audio d'Oppo. Celle-ci intègre des profils sonores selon le contenu (jeu, musique ou film) et un égaliseur. Attention, ce dernier n'est pas compatible avec les haut-parleurs du téléphone, seulement avec les accessoires externes.
Alors, on achète ?
Le OnePlus 15 est un bon smartphone. Techniquement un peu moins intéressant que le OnePlus 13, il compense aussi cela par son tarif un peu moins élevé. Ce qui n’est pas anodin à une période où le coût de certains composants s’envole. Certes, nous sommes un peu déçus du recul observé sur la RAM physique pour la version la plus économique. Mais l’augmentation considérable de l’autonomie pardonne cette concession, une fois encore due à la conjoncture économique.
S’il est très bien construit et offre une belle expérience, le OnePlus 15 manque aussi de personnalité. Notamment quand il est comparé au Find X9 Pro dont il est clairement une version « légèrement allégée » (batterie moins importante, capteurs photo plus petits, pas de déclencheur photo, etc.). Et nous regrettons un peu cela, notamment après avoir testé son cousin germain, l’insolite Realme GT 8 Pro.
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Le OnePlus 15 est un très bon smartphone. Les performances sont très bien maitrisées. Son ergonomie est impeccable. Son écran est parfaitement calibré. Son autonomie est très élevée. Sa recharge est très rapide. Le tout à un prix assez agressif. Un très bon bilan auquel il ne manquerait plus qu'un peu plus de soin en photo et un petit grain de folie supplémentaire côté design pour en faire un incontournable de 2025 et 2026.
- L'ergonomie très confortable
- L'écran très bien calibré et assez lumineux
- Les performances très bien gérées
- L'autonomie folle
- La charge rapide qui n'en a pas que le nom
- Le contournement de charge, pratique pour les joueurs
- Les bonnes photos du capteur principal
- L'autofocus sur le capteur selfie
- La compatibilité Dolby Vision en lecture et en captation
- Le prix en baisse
- Le taux de rafraichissement 165 Hz, très anecdotique
- Le design qui manque de caractère
- OxygenOS qui ressemble de plus en plus à ColorOS
- La petitesse des capteurs photo
- Le zoom numérique très moyen, surtout de nuit
- L'intelligence artificielle peut exploitée
- Le recul de 4 Go sur la RAM de la version la plus abordable
- La quasi absence de basses avec les haut-parleurs




































