Le rachat d’Activision-Blizzard par Microsoft passe la seconde avec sa première validation

C’est une étape cruciale dans le processus de rachat d’Activision-Blizzard : Microsoft vient d’obtenir la première validation par une des autorités de la concurrence examinant le dossier. L’Arabie saoudite s’est en effet dite favorable au rachat, devenant ainsi le premier pays à exprimer son accord. Néanmoins, la transaction est encore loin d’être conclue.

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Au cas où vous auriez oublié (ce dont l'on doute fortement), Microsoft a annoncé en début d’année son rachat d’Activision-Blizzard. Depuis, les choses suivent tranquillement leur cours, après de nombreux débats et polémiques sur le sujet. En effet, avant de devenir officiellement propriétaire de World of Warcraft, Diablo et autres Call of Duty, la firme de Redmond doit d’abord obtenir l’accord de multiples autorités de la concurrence à travers le monde.

En effet, plusieurs organismes se penchent actuellement sur le sujet, comme nous avons pu le voir avec les révélations inquiètes de Sony à propos de Call of Duty auprès de l’autorité brésilienne. De fait, Microsoft se laisse jusqu’à juin 2023 pour conclure le rachat. Néanmoins, la firme vient de passer une étape cruciale dans le processus. En effet, une première autorité vient de donner son accord pour la transaction.

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Microsoft passe à la phase 2 du rachat d’Activision-Blizzard

Cette validation nous vient tout droit d’Arabie saoudite, qui a lieu ce week-end. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un territoire stratégie pour Microsoft, le pays a le mérite d’être le premier à exprimer officiellement son accord avec le projet. Dans un contexte où beaucoup d’experts se posent des questions quant aux risques de monopole sur l’industrie vidéoludique, cette étape est donc particulièrement positive pour Microsoft.

Chez Sony, en revanche, on serre probablement les dents. À plusieurs reprises, la firme japonaise a montré des signes d’inquiétude vis-à-vis du rachat. Peu de temps après l’annonce, celle-ci s’était notamment empressée de rappeler à Microsoft ses obligations contractuelles envers ses concurrents à propos de Call of Duty. Le feuilleton n’est donc pas encore terminé, les États-Unis ayant déjà émis plus de doutes que ses voisins concernant le rachat.


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