IPTV, streaming : après les torrents, Hadopi va s’attaquer aux autres moyens de piratage

Les compétences de Hadopi seront élargies à l’IPTV, au streaming, et aux moyens de piratage autres que le peer-to-peer. Dix ans après sa création, le champ d’action de l’autorité de lutte contre le piratage est toujours limité au P2P, soit aux téléchargements torrents. Le gouvernement va lui donner les moyens d’accentuer sa lutte faire dès 2020.

IPTV, Streaming, Hadopi prend des galons pour sa lutte

Plusieurs fois ces derniers mois, Hadopi s’est plaint de la montée en puissance des nouveaux moyens de piratage. Le problème, c’est que son champ d’action est légalement restreint depuis le départ. Sur Internet, les choses vont si vite qu’en 10 ans, les habitudes ont énormément changé. Hadopi a-t-elle vraiment une raison d’être à avec ses prérogatives actuelles ? La réponse est non au vu de ses résultats mitigés.

Hadopi : le gouvernement va élargir son champ d’action à l’IPTV et aux sites illégaux de streaming

Hadopi a beau se plaindre du développement rapide de l’IPTV en France, elle reste pour le moment impuissante face à cette pratique puisque n’ayant pas les moyens juridiques et techniques de lutter contre le phénomène. Le gouvernement a bien entendu son appel, tout comme celui des chaînes de sport qui veulent une loi contre l’IPTV et le streaming illégal.

Selon le ministre de la Culture, le gouvernement va suggérer des mesures dans le projet de loi de l’audiovisuel qui doit être voté au parlement l’année prochaine. Hadopi aura enfin les moyens qu’elle réclame pour élargir sa lutte.
Lire aussi : Qu’est-ce que l’IPTV, cette nouvelle tendance qui inquiète Hadopi ?

L’un des déterminants de cette guerre, c’est la possibilité désormais d’engager des actions contre les sites pirates et les fournisseurs de boîtiers IPTV. Plutôt que de se contenter de menacer les utilisateurs finaux, Hadopi va pouvoir attaquer directement le problème à la source.

Des mesures seront également prises pour faciliter la fermeture des sites miroirs qui naissent après la réussite d’une action contre un site principal largement fréquenté par les internautes. Toutes ces dispositions seront compilées dans une section anti-piratage dans la future loi audiovisuelle qui sera examinée début 2020 d’après le premier ministre Édouard Philip.


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