Dacia veut mettre l’électrique à portée de tous grâce à ce drôle de cube sur roues
Dacia crée la surprise avec le Hipster, un concept électrique minuscule qui assume ses formes cubiques et son esprit pratique. Loin des SUV pleins de gadgets, ce petit modèle veut revenir à l’essentiel, avec un design simple, malin et un prix accessible.

Après les Duster et Bigster, Dacia change radicalement de registre. Le Hipster, dévoilé ce mois d’octobre, est un concept urbain de seulement trois mètres de long, pensé pour simplifier la voiture électrique. Pas de luxe inutile ni de technologie superflue : tout a été conçu pour être fonctionnel, économique et robuste. L’idée est de proposer une voiture électrique populaire et abordable, à l’image de ce qu’a été la Logan en son temps.
Avec ses 3 mètres de long pour environ 800 kilos, le Hipster reste compact, mais il offre quatre vraies places et un coffre modulable. Il se positionne bien au-dessus des mini-voitures électriques comme la Mobilize Duo de Renault ou la Citroën Ami, souvent limitées à deux occupants. Dacia veut prouver qu’une citadine électrique simple peut rester pratique, sans sacrifier le confort ni la polyvalence.
Le Dacia Hipster veut prouver qu’une voiture électrique peut rester simple et abordable
Le Hipster pousse la logique du minimalisme jusque dans les détails. Ses vitres sont plates pour réduire les coûts, les poignées de porte laissent place à des sangles, et les phares sont dissimulés derrière une vitre en plexiglas. À l’intérieur, le smartphone remplace l’écran central et la planche de bord est dépouillée, mais truffée d’astuces. On y trouve de nombreux points d’ancrage pour fixer des accessoires, du porte-gobelet à l’enceinte Bluetooth. L’habitacle joue la carte du pratique, sans renoncer à une certaine ingéniosité.
Malgré ses dimensions lilliputiennes, l’espace à bord impressionne. Le Hipster peut accueillir quatre adultes et offrir jusqu’à 500 litres de volume de chargement une fois la banquette arrière rabattue. Les sièges avant s’inspirent directement des modèles mythiques de la 4L, avec une structure tubulaire recouverte d’un simple tissu tendu. Ce choix libère de l’espace et permet de garder un poids très contenu, tout en préservant une position de conduite haute, comparable à celle d’une Sandero.
Selon Romain Gauvin, responsable du design avancé chez Dacia, qui s’est confié à nos confrères de L’Argus, le Hipster pourrait rejoindre la catégorie L7, celle des quadricycles lourds, voire la future catégorie A-ZEV en discussion au Parlement européen. Ces cadres réglementaires permettraient de simplifier la production et de réduire les coûts, tout en conservant une autonomie estimée entre 130 et 180 km et une vitesse d’environ 90 km/h. Attendu en 2027 à un prix de départ autour de 13 000 euros, le Hipster pourrait bien redéfinir ce que signifie “voiture populaire” à l’ère électrique.




