Votre VPN ne suffira plus à contourner les restrictions de l’ARCOM, 295 sites pirates bloqués définitivement
L'ARCOM vient de contraindre les principaux VPN du marché à bloquer pas moins de 295 sites de streaming et de téléchargement illégaux. Dans le viseur du gendarme des télécoms : les principaux diffuseurs de rencontres sportives, le tout sur demande de Canal+.

La nouvelle cible préférée des ayants droit ? Les diffuseurs illégaux des rencontres sportives, indéniablement. Il y a quelques semaines, on vous parlait notamment de la fermeture de Calcio, l'un des sites de streaming sportif les plus populaires au monde avec ses 123 millions de visites annuelles, suite à une décision de justice italienne. L'opération qui nous intéresse aujourd'hui se déroule en France, avec nul autre que Canal+ comme instigateur.
La chaîne, accompagnée par beIN Sports, n'a pas tardé à faire appliquer une décision de justice rendue cet été par le tribunal judiciaire de Paris. Elle a immédiatement saisi l'ARCOM pour que pression soit faite contre les VPN qui, bien souvent, permettent de contourner les blocages imposées par les autorités françaises. Ce ne sera désormais plus le cas. L'ARCOM vient de refermer son filet sur 295 sites de streaming illégaux, dont certaines extrêmement populaires.
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Les VPN vont devoir bloquer 295 sites de streaming illégaux
Canal+ et beIN Sports n'en espéraient d'ailleurs pas tant. C'est le régulateur lui-même qui s'est chargé au cours des derniers moi de dresser la liste de cibles. Parmi elles, on retrouve donc des grands noms du streaming sport illégal, comme Rojadirecta, Streameast et firstowsports. À noter qu'à l'heure, cette demande de blocage n'est pas infinie et est censée prendre fin le 7 décembre prochain.
Une date qui n'a pas été choisie au hasard, puisqu'il s'agit de la fin de la saison pour la Formule 1, un des sports que les ayants droit ont cherché à protéger à tout prix. Inutile de préciser que les VPN ne sont pas ravis de la situation. NordVPN, notamment, a fait savoir qu'il jugeait la procédure inutile, puisque ne s'attaquant pas “aux causes profondes du piratage”. À la place, le fournisseur propose plutôt une offre légale plus alléchante, mais surtout un ciblage direct des hébergeurs.
Source : L'Informé

