PlayStation Portal : un démontage dévoile des composants dignes d’un smartphone bas de gamme

Le PlayStation Portal est l’un des appareils les plus étranges de l’année, tant son utilité peut être remise en question. L’accessoire de la PS5 souffre de nombreuses limitations techniques, comme le confirme un démontage détaillé.

Crédit : Jacob R

Sur sa chaîne YouTube, Jacob R s’est attelé à dévoiler tous les secrets du PlayStation Portal. Pour cela, le youtubeur a complètement démonté l’appareil, mettant ainsi en lumière son fonctionnement interne, ses composants, mais aussi ce qu’il fallait attendre au niveau de la réparabilité.

Dans la vidéo, le youtubeur montre qu’aucune vis n’est visible à l’extérieur, ce qui oblige à détacher les gâchettes et les bandes de plastique noir avant d'accéder aux composants internes de l'appareil. Si l'échange des sticks analogiques est une tâche relativement simple, d'autres réparations s'avèrent difficiles. En particulier, le remplacement de la batterie de 16,6 Wh nécessite le retrait de l'écran collé, ce qui rend le processus de réparation bien plus complexe.

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Le PlayStation Portal est encore moins puissant qu’espéré

Le démontage révèle que l'espace interne du PlayStation Portal est largement occupé par la batterie, même si celle-ci ne permet pas d’obtenir une autonomie aussi longue que la dernière Switch OLED ou d’autres consoles portables.

La vidéo nous permet également de connaître quel processeur utilise l’accessoire : un Snapdragon 662 de Qualcomm. Il s’agit d’une puce de milieu de gamme de 2019, qui est aujourd’hui utilisée dans les smartphones les moins performants du marché. Le Snapdragon 662 comprend quatre cœurs ARM Cortex-A73 cadencés jusqu'à 2,0 GHz, quatre cœurs Cortex-A53 à 1,8 GHz et une puce graphique Adreno 610.

C’est à cause de cela que le PlayStation Portal doit s’en tenir au Remote Play, même si cela fait de lui un accessoire assez inutile, comme nous l’avons relevé lors de notre test. Il est dommage de voir que Sony a opté pour une puce si ancienne, car celle-ci limite grandement les fonctionnalités de l’appareil.

Par exemple, le modem embarqué n’est compatible qu’avec la norme Wi-Fi 5, quand les smartphones haut de gamme sont tous en train de passer au Wi-Fi 7. Pour un appareil entièrement tourné vers le streaming, il est étrange que Sony n’ait pas au moins opté pour une puce compatible Wi-Fi 6, ce qui aurait permis non seulement une meilleure stabilité du Remote Play, mais également une latence réduite.


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