Ce taxi volant électrique 100 % autonome vient d’être accrédité et peut circuler, mais pas partout

EHang peut se targuer d'être la compagnie qui a lancé le premier taxi volant électrique 100 % autonome, le EHang 216. Celui-ci a reçu une accréditation des autorités chinoises qui lui permet d'être exploité commercialement.

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Crédit : EHang

La société EHang vient d’annoncer que son eVTOL sans pilote, le EHang 216, vient d’obtenir un certificat de type des autorités chinoises. C’est une première mondiale, et les citoyens chinois sont bien partis pour inaugurer les taxis volants avant tout le monde. En effet, aucune autre compagnie n’est encore en mesure de proposer un avion électrique à pilotage entièrement automatique vraiment commercialisable.

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Le EHang 216 est un aéronef électrique à décollage et atterrissage verticaux sans pilote. Huit moteurs électriques propulsent ce véhicule de transport de passagers (2 au maximum) de 1,93 m de hauteur, pour 5,73 m de large. Ses dimensions compactes et son poids relativement léger de 620 kg lui permettent de voler à une vitesse maximale de 130 km/h sur une distance de 30 km. Une autonomie assez faible comparée au VoloConnect de Volocopter qui parcourt 100 km en une charge, par exemple, mais qui fait du EHang 216 un moyen de locomotion idéal pour de courts trajets dans les zones urbaines.

Le EHang 216 est le premier taxi volant électrique commercialisable au monde

Bien évidemment, les concepteurs ont pensé à la sécurité des passagers, en installant tout de même un « système de commande de vol redondant et un parachute » dans la cabine. Verrons-nous bientôt des flottes de taxis volants EHang aux quatre coins du monde ? C’est fort peu probable, car le certificat de type n’est pour le moment valable qu’en Chine. Les autorités européennes et américaines se montrent bien plus lentes que Pékin dans la définition du cadre réglementaire des eVTOL. Nous ne devrions donc pas voir de taxis volants survoler les villes de France avant 2025, au mieux.

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Crédit : EHang

EHang peut tout de même sabler le champagne. La compagnie peut désormais faire payer pour ses services de taxi volant autonome, en Chine tout du moins. Elle pourrait engranger un savoir-faire et des profits énormes, cinq à six ans avant même que la concurrence n’ait encore présenté ses produits.


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