L’IA va vous remplacer parce que votre job « n’est qu’un jeu », c’est le PDG de ChatGPT qui le dit
Lors d’une conférence récente, le PDG d’OpenAI a tenu des propos qui ont vivement fait réagir. Il a suggéré que certains métiers menacés par l’IA ne seraient pas essentiels. Une phrase qui interroge sur la valeur réelle de millions d’emplois actuels.

L’automatisation transforme déjà des secteurs entiers. La semaine dernière, Amazon a confirmé vouloir remplacer jusqu’à 600 000 postes par des robots d’ici 2033, dans ses entrepôts américains. L’entreprise estime que l’IA permettrait d’économiser plusieurs milliards de dollars tout en doublant son volume d’activité. D’autres géants de la tech suivent la même trajectoire, en misant sur des systèmes intelligents pour effectuer des tâches jusque-là réservées aux humains.
Dans ce contexte, Sam Altman, PDG d’OpenAI, maison mère de ChatGPT, a tenu des propos marquants lors du DevDay, un événement organisé par son entreprise. Il a déclaré que bon nombre des métiers appelés à disparaître à cause de l’IA ne seraient pas du « vrai travail ». Une affirmation qui a rapidement déclenché une vague de réactions, certains y voyant une vision provocante, voire méprisante, du monde professionnel actuel.
Sam Altman compare certains métiers actuels à des jeux face au travail manuel du passé
Lors d’un échange avec Rowan Cheung, fondateur d’une newsletter spécialisée en IA, Sam Altman a évoqué un parallèle avec l’agriculture. Selon lui, un fermier des années 1970 considérerait probablement de nombreux métiers modernes comme inutiles. Il a ajouté que le travail manuel, comme cultiver la terre ou nourrir les gens, constitue un véritable besoin. À l’inverse, certaines tâches de bureau contemporaines seraient, selon lui, secondaires ou artificielles.
Ces propos s’inscrivent dans une réflexion bien plus large sur les fonctions automatisables. Le PDG de l’entreprise derrière ChatGPT n’a pas nié que de nombreux postes allaient disparaître, mais il a insisté sur le fait que ce sont souvent des tâches répétitives ou bureaucratiques, comme la rédaction de comptes rendus ou la gestion d’e-mails. Il estime que l’IA ne remplace pas directement les rôles humains, mais supprime des tâches peu productives. Des études récentes, comme celle de Stanford, montrent déjà que les postes d’entrée de gamme en informatique et en service client sont parmi les premiers touchés.

