Elon Musk continue son entreprise de rendre Twitter de plus en plus inutilisable pour ceux qui ne paient pas. Le réseau social travaille en effet sur une nouvelle fonctionnalité qui empêche tous ceux qui ne sont pas abonnés à Twitter Blue d’envoyer des messages à des utilisateurs qui ne les suivent pas. Une manière de réduire les spams dans votre boîte de réception, selon le milliardaire.

On n’est plus à une décision douteuse près de la part de Twitter. Pourtant, le réseau social parvient encore régulièrement à faire polémique au sein de ses utilisateurs. La nouvelle controverse en date concerne une prochaine mise à jour, qui pourrait chambouler la manière dont on s’envoie des messages privés. Sans surprise, il s’agit encore de favoriser les abonnés à Twitter Blue, la version payante de la plateforme.

C’est Alessandro Palluzi, développeur et leaker spécialiste du réseau social, qui a repéré l’information en premier. Selon lui, Twitter travaille actuellement sur un moyen de restreindre les messages privés. Parmi les changements apportés, il y aura notamment l’impossibilité d’envoyer un message à un utilisateur qui ne vous suit pas. Dans ce cas précis, Twitter vous invitera à « obtenir la certification pour envoyer un message » à votre destinataire.

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Twitter cherche de nouveaux moyens de favoriser les utilisateurs payants

De la même manière, seuls les abonnés Twitter Blue pourront ajouter un utilisateur qui ne les suit pas à un groupe de discussion. Si plusieurs membres du réseau social espéraient encore que cette mise à jour n’arrive jamais, Elon Musk a finalement enfoncé le couteau dans la plaie en confirmant l’information. D’après le milliardaire, cette mesure servira uniquement à protéger les utilisateurs contre les bots spammeurs.

Pour appuyer ses dires, l’homme d’affaires va même jusqu’à affirmer « les seuls réseaux sociaux qui survivront seront ceux qui exigent une vérification ». Une affirmation bien présomptueuse sachant que Twitter a perdu 2/3 de sa valeur depuis la prise de pouvoir d’Elon Musk, et que la plateforme risque désormais le bannissement pur et simple d’Europe à cause de sa gestion des fake news.