Test RedMagic 10 Air : un vrai smartphone gaming à un prix d’ami

redmagic 10 air test

RedMagic, la marque gaming de ZTE (et Nubia) vient de dévoiler une déclinaison « Air » du RedMagic 10 Pro. Au programme : une plate-forme puissante, un design assumée, une interface optimisée et un écran fait pour le gaming. Le tout pour un prix extrêmement séduisant. Ce smartphone est-il le bon plan de ce début d’année pour les gamers ? Réponse dans ce test.

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Les marques de smartphone dédiées au gaming, il n’y en a plus tant que cela. Il y a Asus, même si les dernières itérations du ROG Phone ont perdu certains attributs qui les rendaient uniques. Il y avait BlackShark, chez Xiaomi. Mais la marque mise désormais sur les Poco. Il y avait la gamme Legion chez Lenovo / Motorola, dont la seconde itération du Duel nous avait particulièrement impressionnés. Et il y a RedMagic, chez ZTE / Nubia.

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Sans être aussi radicale que celle des anciens ROG Phone, la stratégie de RedMagic sur le segment des smartphones gaming est plutôt franche : ses smartphones s’adressent avant tout aux gamers. Pour le reste, ce n’est pas une priorité, même s’il n’est pas question de bâcler l’expérience pour autant. Nous l’avons remarqué avec le RedMagic 9 Pro, testés fin 2023. Depuis ce téléphone a été remplacé par le RedMagic 10 Pro.

Si la famille Pro représente ce qui se fait de mieux chez RedMagic, elle n’est pas la seule dans le catalogue. Le 23 avril dernier, la marque a présenté un nouveau modèle : le RedMagic 10 Air. Il conserve l’essentiel de son ainé tout en étant radicalement moins cher. Quelles sont les concessions ? Quelles sont les conséquences sur l’expérience ? Le rapport qualité-prix est-il bon ? Voici quelques questions auxquelles nous allons répondre dans ce test complet.

Prix et date de disponibilité

Le prix public conseillé du RedMagic 10 Air démarre à 499 euros dans sa version la plus légère. Le téléphone se décline en deux versions dont voici les configurations et les prix :

  • 12 Go de RAM et 256 Go de stockage : 499 euros
  • 16 Go de RAM et 512 Go de stockage : 649 euros

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Le RedMagic 10 Air est donc un téléphone plutôt abordable. A ce tarif, il se positionne face au OnePlus Nord 4, au Poco F7 Pro chez Xiaomi, au Galaxy A56 chez Samsung, au tout nouveau Edge 60 de Motorola, au Reno 13 chez Oppo ou encore au Realme 14 Pro+.

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Le RedMagic 10 air a été officialisé le 23 avril 2025, date de sa mise en vente sur le site officiel de la marque. Le téléphone se décline en trois coloris : noir, blanc (que vous pouvez découvrir dans ce test) et orange. Dans la boîte, vous retrouvez plusieurs accessoires avec le téléphone : une coque de protection dont le dos est recouvert d'un matériau anti-trace, un câble USB-C et même un chargeur (ce qui devient très rare de nos jours). Une protection d’écran est préinstallée sur chaque exemplaire.

Design et interface

Démarrons ce test avec l’ergonomie du téléphone. En comparaison du ROG Phone 9, le RedMagic 10 Air ne tente pas vraiment de cacher son positionnement « gamer », notamment la très radicale version orange. Des tranchez droites. Des bordures affutées. Un affichage parfaitement rectangulaire. Et les touches tactiles bien apparentes sur la tranche de droite qui ne laisse planer aucun doute. Toujours sur les tranches, vous retrouvez les éléments habituels, auxquels s’ajoute une touche personnalisable, circulaire et rouge. Par défaut, elle sert à activer l’interface gaming. Mais elle est personnalisable. C’est une bonne idée.

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A l’arrière, le RedMagic 10 Air est un mélange entre le S25+ et le S25 Ultra. Vous y retrouvez trois éléments circulaires protubérants, indépendants et alignés verticalement. Les deux premiers en partant du bas sont des objectifs photo, tandis que le troisième intègre un cercle de LED multicolores. Ce dernier a deux usages : servir de flash pour les photos et illuminer l’arrière du téléphone. Plusieurs scénarios et plusieurs animations sont disponibles.

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Le cadre du téléphone est en aluminium pour dissiper la chaleur de la plate-forme. Les faces sont en verre minéral : Panda Glass 2 à l’arrière et Gorilla Glass 5 à l’avant. A l’avant justement, l’écran est très large, avec des bordures très fines. Le capteur selfie n’est logé dans un poinçon centré, mais est positionné sous l’écran. Ce n’est pas très courant. Le lecteur d’empreinte digitale, également sous l’écran, est plutôt bien positionné, mais il n’est pas toujours très réactif.

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Le RedMagic 10 Air mesure 7,9 mm d’épaisseur, une épaisseur qui s’explique par la capacité de la batterie et l’intégration d’éléments de dissipation de chaleur : une large chambre à vapeur associée à du métal liquide. Il pèse 205 grammes, ce qui n’est pas très léger. Le smartphone n’intègre pas de ventilateur, contrairement au RedMagic 10 Pro. Mais, puisqu’il est totalement fermé, le téléphone obtient sa certification IP54 contre la poussière et les éclaboussures d’eau.

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Côté logiciel, le RedMagic 10 Air est équipé d’Android 15 dès sa sortie de boîte. Le système d’exploitation est habillée ici de la version 10 de l’interface RedMagic OS. Une interface assez classique avec deux écrans d’accueil, un volet conjoint pour les notifications et les réglages rapides, un tiroir d’applications activé par défaut et un écran « discover » un peu différent (et moins qualitatif) de ce que vous retrouvez habituellement. Les applications commerciales sont assez peu nombreuses : Tiktok, Facebook, MoboReader, MoboReels, Booking et WPS Office.

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L’intérêt de RedMagic OS est l’interface gaming appelée « Game Space ». Celle-ci ne s’active pas par l’icône d’une application, mais par la touche virtuelle éponyme des réglages rapides ou par la touche physique rouge. Cet espace permet de paramétrer le comportement du smartphone avec les jeux installés, que ce soit les performances pures, les notifications ou l’affichage. De nombreux plug-ins permettent d’optimiser certains jeux. Game Space intègre également une « assistante virtuelle » appelée Mora que vous pouvez installer sur votre écran d’accueil en permanence. C’est très geek. A cela s’ajoute le menu « in game » qui propose des réglages à la volée, notamment l’activation des boutons tactiles de la tranche.

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Globalement, l’interface est simple à utiliser (hormis Game Space qui peut paraitre vaste et confus au premier abord), notamment si vous avez déjà été l’heureux propriétaire d’un smartphone sous Android. L’IA est évidemment présente ici aussi, dont une grande partie est confiée aux bons soins de Gemini. Notez que RedMagic promet pour ce téléphone trois ans de mise à jour d’Android (et non pas simplement de l’interface, comme c'était le cas pour d'autres modèles) et certainement la même durée de patch de sécurité. Cela reste peu, même si le téléphone n’est pas aussi onéreux que la concurrence.

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Performances, batterie et écran

Après avoir étudié l’aspect ergonomique du téléphone, passons à l’aspect technique. L’écran du RedMagic 10 Air est optimisé pour afficher des contenus multimédias. A 6,8 pouces, il est très légèrement moins grand que celui du RedMagic 10 Pro, mais il est tout de même suffisamment large pour assurer un bon confort visuel. Il dispose également de toutes les caractéristiques nécessaires : définition Full HD+ (pour une résolution de 400 pixels par pouce) et rétro-éclairage AMOLED (avec taux de contraste infinis).

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Le taux de rafraichissement maximale est de 120 Hz, ce qui est largement suffisant, même pour le gaming. En revanche, la dalle n’est pas compatible LTPO. Il existe un mode automatique qui permet de faire varier ce taux, mais il n’y a que trois paliers seulement : 60 Hz, 90 Hz et 120 Hz. En outre, même si l’interface est fixe, elle est reste très souvent bloquée à 120 Hz. Elle consomme donc beaucoup d’énergie pour rien. Et nous verrons que cela a une conséquence immédiate sur l’autonomie.

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Côté colorimétrie, la dalle est correcte, même si le Delta E du mode couleurs normales (le plus fidèle à l’échantillon sRGB) atteint 3,5. La température moyenne dépasse légèrement les 6000°, le blanc étant donc un peu jaune. Heureusement, pour affiner les réglages de cet écran, vous avez une roue chromatique qui peut contrebalancer ces couleurs un peu trop chaude. La luminosité, quant à elle, est bonne : en mode manuel, elle atteint 551 nits. Et en mode automatique, la marque annonce une luminosité qui monte à 1600 nits en pointe.

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Passons sous le capot et parlons des performances. Avant d’évoquer les chiffres, rappelons que le RedMagic 10 Air est équipé d’un Snapdragon 8 Gen 3, le SoC des téléphones haut de gamme de 2024. Certes, il a un an. Mais il est bien suffisant pour tous les usages actuels, même sur le gaming. Selon les versions, il est accompagné de 12 ou 16 Go de RAM, sans oublier la RAM virtuelle activée par défaut (mais que vous pouvez désactiver). Notre version de test est la moins bien équipée. Attendez-vous donc à de meilleurs chiffres si vous optez pour la version avec 16 Go de RAM.

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Les performances de cette plate-forme sont très bonnes, même si elles sont en dessous de celles du Snapdragon 8 Elite. Le RedMagic 10 Air dépasse très légèrement le OnePlus 10R et peut parfois tutoyer certains téléphones sous Snapdragon 8 Elite, comme les Galaxy S25 dont le SoC est légèrement bridé pour éviter les surchauffes. Les performances sont bonnes et le restent généralement sur la longueur. Nous avons noté une stabilité des performances comprise entre 70 % et 90 %, ce qui est plutôt élevé pour un smartphone sous Snapdragon 8 Gen 3.

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Mais cette stabilité se fait au détriment de la maitrise de la température. En effet, le smartphone chauffe très fort lors de nos benchmarks. Nous avons enregistré avec notre caméra thermique des pointes jusqu’à 60°C à l’arrière et 55°C sur les tranches. C’est vraiment beaucoup. Bien sûr, ces conditions de test sont extrêmes : au quotidien, le smartphone ne chauffe que très peu, même en activant toutes les options graphiques de jeux comme Honkai Star Rail. C’est plutôt rassurant. Attention en revanche avec les applications qui ne sont pas optimisées, notamment les émulateurs (Dolphin, AethersX2, etc.). Nous regrettons ici l’absence du ventilateur de la gamme Pro. Reste donc à s’offrir un petit ventilateur complémentaire.

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Avec une telle plate-forme, il fallait une belle batterie. Celle du RedMagic 10 Air dispose d’une capacité de 6000 mAh, expliquant en partie pourquoi le téléphone est un peu épais. Cette capacité n’est pas plus élevée que celle des principaux concurrents, que ce soit le OnePlus 13R ou le Poco F7 Pro. Mais ce n’est pas moins non plus. C’est mieux que la batterie du ROG Phone 9. Mais c’est moins que la batterie du RedMagic 10 Pro qui dépasse les 7000 mAh.

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L’autonomie offerte par cette batterie est correcte, mais sans plus. PCMark relève une autonomie en usage standard de pratiquement 12 heures en mode dynamique (le mode par défaut) avec une température constante autour des 32°C. C’est moins que la concurrence directe. C’est moins que les modèles Pro. C’est même moins qu’un ROG Phone 9 Pro, alors que la batterie est moins généreuse. C’est dommage. Les gamers peuvent bénéficier d’une autonomie comprise entre 3 et 5 heures, selon le jeu.

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Et la charge rapide ne rattrape qu’en partie ce petit défaut. En effet, même si le smartphone accepte une puissance de 80 watts maximum, le temps de charge est assez élevé. Avec le chargeur fourni dans la boîte, nous avons réussi à charger la batterie de 0 à 100 % en un peu moins d’une heure. Voici nos données intermédiaires :

  • 10 min : 24 %
  • 20 min : 44 %
  • 30 min : 61 %
  • 50 min : 92 %

Notez qu’il existe une option « chargement turbo » dans les options qui permet d’accélérer la charge, au détriment de la température. Cette option permet de gagner environ un quart d’heure sur le cycle de charge. En outre, le RedMagic 10 Air propose quelques options interessante pour la gestion de la batterie : charge limitée à 80 % et contournement de charge (avec la possibilité de combiner limite et contournement).

Photo, vidéo et audio

Dernière partie de ce test : le multimédia. En photo, le RedMagic 10 Air est équipé de deux capteurs à l’arrière et d’un capteur selfie caché sous l’écran. Ces trois modules sont signés Omnivision. Cette configuration est tout bonnement identique à celle du RedMagic 10 Pro à une différence près : le 10 Pro intègre un troisième capteur à l’arrière dédié aux macros. On s’en passera ici. Voici tous les détails :

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  • Principal : capteur 50 MP, objectif ouvrant à f/1.9, autofocus à détection de phase, stabilisateur optique
  • Panorama : capteur 50 MP, objectif ouvrant à f/2.2, autofocus à mesure de contraste
  • Selfie : capteur 15 6MP, objectif ouvrant à f/2.0

Armé de ces deux capteurs 50 mégapixels, le RedMagic 10 Air fait des photos très corrects, mais qui ne sont pas exemptes de quelques défauts. Le principal défaut est la saturation trop importante. Les couleurs sont vives… beaucoup trop vives. C’est le cas avec le capteur principal, mais surtout avec le capteur ultra grand-angle. Un défaut qui impacte directement la netteté de la photo.

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Capteur principal
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Capteur principal
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Capteur principal
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Capteur principal, contre jour

La mise au point est bonne, mais l’algorithme ne choisit pas toujours le bon sujet pour la faire. Résultat, certaines scènes sont floues au premier plan et nettes en arrière-plan. En outre, les déformations de la lentille ultra grand-angle ne sont pas bien gérées. Et nous constatons quelques reflets disgracieux causés la nuit par les lampadaires.

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Capteur principal, mode nuit
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Capteur principal, mode auto à gauche (sans nuit) et mode nuit à droite
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Capteur principal, mode portrait
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Capteur principal, mode portrait
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Capteur selfie
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Capteur ultra grand-angle à gauche, capteur principal à droite

En revanche, nous voyons aussi quelques points forts. L’autofocus est rapide sur le capteur principal. Les sujets sont bien figés. Les contre jours sont bons. La plage dynamique est très large, permettant de dévoiler de nombreux détails dans les ombres. Si le zoom numérique 10x n’est pas bon, même en journée, le zoom lossless 2x est très correct. Il arrive même à être plus mesuré sur la colorimétrie que sans zoom.

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Capteur principal, zoom 2x
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Capteur principal, zoom 5x et 10x
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Capteur principal, zoom 2x, mode nuit

De nuit, le capteur principal profite de la saturation des couleurs pour améliorer la luminosité des scènes. Le mode automatique profite d’un mode nuit automatique qui améliore légèrement le niveau de détail. Les portraits sont plutôt bons avec le capteur principal, avec une bonne préservation des textures et un détourage précis. Attention aux outils d'embellissement activés par défaut. La colorimétrie du capteur selfie est, comme pour l’ultra grand-angle, trop saturée. Et l’ouverture est assez faible, rendant les selfies de nuit assez sombre. Enfin, les macros sont, en journée, excellentes.

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Capteur ultra grand-angle
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Capteur ultra grand-angle, mode automatique
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Capteur ultra grand-angle, mode nuit
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Capteur ultra grand-angle, mode macro

En vidéo, les résultats sont également bons, sans être étonnants. Le capteur principal monte en 8K à 30 images par seconde et à 60 images par seconde en 4K. Comme en photo, les vidéos, sont souvent très saturées, notamment avec le capteur ultra grand-angle. Et comme en photo, les zooms ne sont pas bons au-delà du rapport 2x. Notez aussi qu’il est impossible de passer du capteur principal et à l’ultra grand-angle dans la même vidéo. En revanche, le RedMagic 10 Air propose un zoom numérique avec l’ultra grand-angle… jusqu’à 10x également.

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Côté audio, le RedMagic Air 10 offre une expérience très correcte, malgré une configuration stéréo asymétrique plutôt classique. La puissance offerte par les deux haut-parleurs est très bonne : inutile ici de dépasser les 50 % pour bien entendre. En outre, même si les médiums sont largement mis en avant dans cette configuration, les autres fréquences restent audibles. Bien sûr, une configuration avec deux haut-parleurs symétriques, voire même symétriques ET frontaux, aurait été encore meilleure. Mais le RedMagic 10 Air est déjà dans la bonne moyenne.

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A cela s’ajoutent une compatibilité DTS-X très appréciable. Ce codec est compatible avec les haut-parleurs et il est accompagné par un égaliseur complet avec plusieurs profils selon les contenus. Grâce au Snapdragon 8 Gen 3, le RedMagic 10 Air est également compatible Snapdragon Sound et profite des codecs audio de Qualcomm : apt-X HD, apt-X Adaptive et apt-X Lossless.  Etonnamment, malgré son positionnement gaming, nous ne retrouvons pas de microphone sur la tranche de droite pour les conversations multi-joueurs. Les téléphones orientés gaming en sont souvent pourvus.

Alors, on achète ?

Le RedMagic 10 Air est, face à ses concurrents, le téléphone gaming qui offre le meilleur rapport puissance / prix. Voilà une vraie petite console portable qui vous apporte des performances élevées et stables pour un budget vraiment maitrisé. Il offre également une bonne expérience pour regarder des films et des vidéos, ainsi que pour les usages quotidiens. Les photographes amateurs n’y trouveront pas le meilleur compagnon pour leurs escapades, mais les gamers auraient bien raison de se laisser séduire s’il n’ont pas le budget pour un modèle Pro.

Note finale du test : RedMagic 10 Air

La force du RedMagic 10 Air est sa capacité à développer une belle puissance alors que le téléphone est vendu sous la barre des 500 euros. Une puissance qui a cependant deux inconvénients : la chauffe et la consommation d'énergie. Cependant, avec son écran rectangulaire dépourvu de poinçon et de bordures, ses deux haut-parleurs puissants et sa grosse batterie, ce téléphone est une vraie petite console portable. En revanche, la photo, ce n'est pas son fort.


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