L’image est trop sombre sur votre TV dans certains films et séries ? Voici les réglages à changer

Il arrive souvent que certains films et séries présentent des scènes si sombres qu'il est pratiquement impossible de discerner ce qui se passe vraiment sur certaines TV. Une série de réglages et d'options peuvent remédier au problème, en particulier sur les modèles récents.

TV limiter collecte donnees
Crédits : Adobe Stock

Stranger Things, The OA, Andor… qu'il s'agisse d'épisodes d'une série ou d'un film, on peut profiter, en 2025, d'une image exceptionnelle sur la TV du salon. Quelle que soit leur technologie, et si tant est que le modèle n'est pas trop ancien, la plupart des téléviseurs du marché milieu et haut de gamme sont aujourd'hui capables de délivrer un rendu des couleurs et des contrastes excellents. De quoi rendre le visionnage plus immersif.

Diverses technologies permettent aux téléviseurs de rendre des nuances toujours plus subtiles – qu'il s'agisse de luminance, ou de colorimétrie. Les réalisateurs exploitent ces capacités accrues, et n'hésitent pas à tourner des scènes parfois très sombres. Qui ne sont pas à proprement parler faciles à restituer dans le salon. Pour rendre toutes les subtilités des personnages et des décors, ils misent ainsi sur l'une des quelques variantes de ce que l'on appelle le HDR (High Dynamic Range).

Les zones trop sombres dans certaines scènes sont liées aux technologies HDR

Il s'agit d'un traitement d'image spécial, qui va de pair avec une série d'optimisations précises que le constructeur de votre télévision a dû appliquer pour certifier chaque modèle, s'il le propose. Certaines marques proposent ainsi du “HDR10” ou “HDR10+” tandis que chez d'autres, il s'agit de “Dolby Vision”, de “IMAX Enhanced” ou encore de “HLG”. La plupart des TV récentes 4K sont certifiées pour l'une de ces technologies.

Très concrètement ces marques attestent de la capacité de votre écran à afficher dans la même scène des zones très sombres où vous pouvez tout discerner sans difficulté. Le tout sans sur-exposer les zones lumineuses éventuellement présentes à l'image. L'activation du rendu HDR est le plus souvent automatique si vous lancez la lecture d'un contenu via une application comme Netflix ou Disney+ sur votre SmartTV. Ou que vous connectez votre modèle certifié à tout périphérique compatible avec un câble HDMI.

En revanche il faut savoir que la façon dont le HDR est rendu – et la qualité variable d'image qui en résulte – dépend grandement de la technologie de la dalle elle-même. Les écrans OLED, par exemple, sont composés de pixels capables d'émettre directement de la lumière colorée de façon indépendante. De quoi permettre de rendre des noirs particulièrement profonds en éteignant ces derniers si nécessaire, et restituer des nuances particulièrement subtiles tout en pouvant faire jaillir de la lumière vive dans une autre partie de l'image.

OLED, QLED, LCD… Le rendu final dépend énormément de votre TVtv oled lg oled55g3 2023

Les écrans OLED sont ainsi réputés comme les meilleurs pour le rendu contrastes (on parle d'ailleurs souvent d'un ratio de contrastes “infini”). Ils ont aussi des inconvénients : ce sont des modèles assez chers, le rendu des couleurs n'est pas toujours ultra-précis, et le substrat organique qui émet la lumière au niveau des pixels tend à se dégrader avec le temps. Sans parler de la luminosité elle-même, en deçà d'autres technologies. Ce qui indique plutôt leur installation dans une pièce que vous pouvez facilement assombrir.

Côté TV LCD, il faut composer avec un rétroéclairage qui tend à délaver les zones sombres – rendant difficile d'apprécier les scènes les plus obscures, même en plissant très fort les yeux. Le LCD a toutefois d'autres avantages, comme une durée de vie supérieure, un meilleur rendu des couleurs et une luminosité hors pair. Ce qui a conduit certains constructeurs à déployer des astuces pour réduire l'écart en matière de HDR avec les écrans OLED.

Lire aussi : OLED, QLED, LCD, mini LED… quelles sont les différences ?

Les écrans QLED sont une alternative intéressante aux TV OLED

Les écrans dits QLED, par exemple, utilisent ce que l'on appelle des “puits quantiques” pour rendre des couleurs proches de la perfection ce qui augmente la capacité du spectateur à discerner des nuances extrêmement ténues. Le rétroéclairage par zones peut par ailleurs réduire l'effet de délavement des zones sombres : cela permet de stopper la transmission de lumière sur une ou plusieurs parties de la dalle LCD pour renforcer les contrastes dès que nécessaire.

Ce qui fonctionne plutôt bien, à condition que la grille de LED chargée du rétroéclairage derrière la dalle comporte un nombre suffisant de zones adressables. Ce qui n'est pas toujours le cas, et délivre alors un rendu souvent désagréable – surtout sur certaines références d'entrée de gamme. Regarder des films comme Star Wars, par exemple, signifie alors accepter des halos assez affreux autour des étoiles.

Détournez vous d'un local dimming trop limité (ou désactivez-le)

Parfois, sur les TV d'entrée de gamme et même certains modèles milieu de gamme, la solution choisie est un nombre très limité zones verticales. On peut vous assurer que cela rend alors l'expérience réellement rebutante – avec certains contenus misant beaucoup sur le HDR, comme la série Games of Thrones, assez désagréables à visionner. Heureusement, si votre TV est dans ce cas, désactiver ce “local dimming” est possible via les menus de votre appareil.

Si vous cherchez toutefois à réellement profiter d'un bon HDR dans un prochain achat, et que vous optez pour du LCD / QLED, il est réellement indispensable de vérifier cet aspect. Certaines TV TCL, Samsung, ou HiSense proposent entre 4000 et 5000 zones, ce qui fait réellement la différence.

Sachez toutefois qu'il existe encore mieux : le rétroéclairage par mini-LED. Exclusif au TV LCD / QLED les plus haut de gamme, elles permettent de contrôler encore plus finement le rétroéclairage, avec une image au contraste particulièrement proche de celui délivré par des dalles OLED. Les leds sont en effet beaucoup plus petites, et surtout nombreuses. On peut citer ici la gamme Samsung Neo QLED, ou encore le TCL QM8.

Ces quelques réglages d'image améliorent la situation, même sur les TV sans HDR

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Au delà de ces technologies, plusieurs réglages sont proposés pour améliorer l'image. Par exemple, vous pouvez dans beaucoup de TV récentes opter pour un réglage des contrastes “dynamique” qui s'adapte automatiquement en fonction de la luminance générale de scène au fil du visionnage. Le mode “Filmmaker” ou “Réalisateur” exploite des métadonnées qui permettent d'appliquer des réglages approuvées par le studio ou le réalisateur.

Et même si votre TV n'est pas certifiée avec une technologie HDR, il y a des solutions ! Notamment en modifiant le contraste. Hélas c'est un peu moins pratique, puisqu'il vous faudra assez souvent modifier ce réglage en fonction de chaque série ou film (sauf si vous pouvez le mettre dans un preset). En évitant le réglage de contrastes à 100% ou 0% il reste ainsi possible de trouver un équilibre donnant un meilleur rendu des zones très sombres. Ça demande quelques tests, mais on atteint sans trop de difficultés un compromis acceptable.

Évitez de toucher aux couleurs et à la luminosité sur les TV sans HDR

On vous conseille aussi d'expérimenter d'autres options susceptibles d'être proposées dans les menus de votre TV. Parfois une option pour renforcer les tons sombres est disponible, ce qui peut réellement rendre l'image plus agréable. Au delà de ces réglages, nous aurons tendance à vous déconseiller de modifier les couleurs (restez sur des réglages neutres idéalement) et la luminosité (la valeur par défaut est souvent idéale).

Ces deux réglages tendent en effet à affecter davantage le rendu d'autres scènes, ce qui risque de vous faire changer manuellement de réglages un peu trop souvent. Une expérience idéale de visionnage est également censée vous détendre et vous divertir !

Ce réglage bonus donne un rendu plus “cinéma”

La télé enroulable de LG

On vous conseille par ailleurs de désactiver quelque chose qui s'appelle l'interpolation des mouvements. Très concrètement il s'agit d'une option, hélas activée par défaut par la plupart des constructeurs de TV, qui ajoute artificiellement des images à la cadence originale (généralement 24 images par secondes). Le but est de rendre les mouvements plus fluides. Le résultat, c'est des mouvements très nets. Que d'aucuns trouveront étranges, et peu naturels – surtout avec des films ou des séries.

La norme reste en 2025 de tout tourner en 24 images par secondes. Et cette interpolation dénature donc l'intention de base du réalisateur dans une majorité de cas. Autre reproche que l'on peut faire à cette option : elle tend à donner plus facilement la nausée à certains, lors de passages avec des prises un peu trop mouvantes. De quoi vous dégoûter, par exemple de certains films de Gaspard Noé (Irréversible…), entre autres. Cette option, disponible dans les menus, s'appelle, en fonction des marques : MotionFlow, TruMotion, Auto Motion Plus, MEMC ou encore Clear Motion Rate…


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