Test Motorola Moto G200 : il aurait pu être la surprise de fin 2021

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Le Moto G200 illustre parfaitement le nouveau positionnement de Motorola, calqué sur celui des marques qui ont le vent en poupe : Oppo, Realme, Poco, OnePlus, etc. Orienté gaming, il est le plus puissant des Moto G à ce jour. Il est aussi le moins cher des smartphones équipés d’un Snapdragon 888+. Est-ce suffisant pour faire un bon téléphone ? Réponse dans ce test complet.

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Depuis un an et demi, Motorola redevient une marque qui fait envie. Les produits sont qualitatifs. Les plates-formes sont puissantes. La qualité photographique est dans la bonne moyenne du marché. Et surtout les prix sont très intéressants. Portée par Lenovo, la marque semble avoir pris conscience que ses vrais concurrents ne sont pas Apple ou Samsung, mais bien les marques plus agressives comme Poco, Realme ou OnePlus. Pour revenir dans les poches des consommateurs, Motorola n’hésite plus à singer leurs techniques commerciales.

Lire aussi – Test du Realme GT Master Edition : une version allégée du GT, mais pas trop

Les Edge 20, dont nous avons testé le modèle intermédiaire, en sont un bon exemple. À 499 euros, ce smartphone « milieu de gamme premium » offre de belles prestations et n’hésite pas à aller taquiner les Nord de chez OnePlus ou les Reno d’Oppo qu’il surpasse parfois et qu’il égale souvent. Cette bonne impression nous avait déjà marqués en 2020 à l’occasion du test du Motorola Edge. Une tendance commerciale se dessine donc. Reste à le faire savoir aux usagers.

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Il faut certainement pour cela marquer les esprits. Frapper un grand coup sur la table. Pour se faire, Motorola a présenté en novembre 2021, à une période où les lancements se font plus rares, un produit hors norme. Un smartphone gaming au rapport qualité-prix le plus agressif à ce jour, même quand il est comparé aux Realme GT et Realme GT Neo 2 qui nous avaient déjà impressionnés cette année. Il s’agit du Moto G200, successeur du Moto G100. Nous vous l’avons d’ores et déjà présenté. Et nous avions hâte de le tester. Parce que sa fiche technique laissait présager d’une très bonne surprise pour cette fin d’année. Est-ce le cas ? Réponse dans ce test.

Notre test complet en vidéo du Moto G200

Performances FOLLES, design séduisant mais aucun respect pour la partie photo / Test Moto G200

Fiche technique

Motorola Moto G200
Dimensions163 x 76 x 7 mm
Poids163 grammes
Ecran6,8 pouces LCD IPS 20:9
Full HD+ 1080 x 2460 pixels (395 ppi)
144 Hz
HDR10+
ChipsetQualcomm Snapdragon 888+ (5 nm)
OSAndroid 11
RAM8 Go
Stockage128 Go
microSDnon
Capteur principalPrincipal :
108 MP
f/1.9
Autofocus à détection de phase

Ultra grand angle :
8 MP
f/2.2
angle de vue 119°
autofocus

Calcul des distances (portraits) :
2 MP
f/2.4

vidéo 4K @ 60 ips, 8K @ 24 ips
Capteur selfie16 MP
objectif ouvrant à f/2.2
Batterie5000 mAh
Charge rapide 33W
5GOui
ConnectivitéWiFi 6e
Bluetooth 5.2
NFC
Mini port jack 3,5 mmnon (adaptateur USB type-C fourni)
BiométrieScanner d’empreinte sur la tranche
Résistance à l'eauProtection contre les éclaboussures

Prix et date de disponibilité

Le Moto G200 a été officialisé le 18 novembre 2021. Il est commercialisé en France depuis le début du mois de décembre. Il est disponible sur le site officiel de Motorola, ainsi que chez quelques enseignes sur Internet : LDLC, Materiel.net, etc. Vous le retrouverez également dans la boutique en ligne de Lenovo, ce qui peut paraitre étonnant à première vue. Mais ça ne l’est finalement pas tant que ça.

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Le prix public conseillé du Moto G200 est de 549 euros, soit le même prix que le Moto G100. Il n’y a qu’une seule configuration avec 8 Go de mémoire vive et 128 Go de stockage interne. Le Moto G200 ne propose pas d’extension de la mémoire. Pour arriver à ce prix, quelques concessions ont été faites. D’abord, la RAM et le stockage sont moins importants qu’avec d’autres smartphones orientés gaming. Pour le reste, nous le verrons tout au long de ce test.

Le Moto G200 est positionné par Motorola sur le segment des smartphones gaming. Il est concurrencé par des marques comme Blackshark et Asus, même si leurs smartphones offrent des services spécifiques, aussi bien hardware que software. Le concurrent le plus proche du G200, aussi bien sur la proposition que sur le prix, est le Realme GT.

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Dans la boîte du Moto G200, vous retrouvez une coque en polycarbonate transparente préinstallée sur le téléphone, un chargeur mural 33 watts, un câble USB type-A vers USB type-C, une paire d’écouteurs filaires compatible jack 3,5 mm et un adaptateur USB type-C vers jack 3,5 mm. C’est une boîte assez complète. Elle pourrait ne pas le rester très longtemps compte tenu de l'évolution récente des lois au sujet des kits mains libres.

Design

Le design du Moto G200 est assez différent de celui du Moto G100. Que ce soit à l’arrière ou à l’avant, certains détails ont été modifiés, de sorte que le Moto G200 est unique dans le catalogue de Motorola. Commençons ce tour d’horizon avec le dos du mobile. Nous le remarquons tout d’abord avec l’étrange tremplin que Motorola a dessiné pour effacer la protubérance du module photo positionné en vertical dans le coin supérieur gauche.

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Cette initiative nous rappelle, dans une certaine mesure, le Find X3 Pro qui, lui aussi, joue avec les formes de son dos pour y intégrer le module photo et éviter une protubérance trop marquée. Motorola ne fait cependant que la moitié du chemin dans l’intégration du module : les objectifs dépassent tout de même de la coque d’un bon millimètre. Chaque objectif est indépendant et protégé par du métal.

Le dos du G200 est en polycarbonate. Pas de verre minéral ici donc : c’est l’une des concessions faites pour apporter un prix très agressif. Ce matériau n’est pas inélégant. Il est brossé et irisé, ce qui le rend doux au toucher et assez résistant aux traces de doigt. Vous retrouvez, au milieu de la coque les fameuses « batwing » de Motorola. Et sur l’extrémité basse, nous voyons la griffe de la marque.

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Comme son dos, le châssis du G200 est en polycarbonate. Nous nous attendions à ce que le téléphone s’appuie plutôt sur un châssis en aluminium afin d’aider à la dissipation de la chaleur. Cela a évidemment une incidence. Nous verrons cela dans la partie « performances » de ce test. Si le matériau n’est pas premium, Motorola ne s’est pas contenté de dessiner des tranches droites et insipides. Nous remarquons un joli travail ergonomique autour des boutons et des bordures supérieure et inférieure.

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Le positionnement des éléments est assez classique. Sur la tranche de droite, contrôle du volume et bouton de mise en marche. Ce dernier fait également office de lecteur d’empreinte digitale, comme pour la série Edge 20. Très rares sont les modèles à embarquer un lecteur d’empreinte sous l’écran chez Motorola. Bouton « Google Assistant » sur la tranche de gauche. Haut-parleur, port USB type-C, microphone et tiroir de SIM sur la tranche du bas. Et microphone secondaire sur la tranche supérieure.

Terminons ce tour du propriétaire avec l’avant du produit. Il s’y trouve une grande dalle tactile avec des coins arrondis et des bordures qui ne sont pas trop épaisses pour une dalle LCD (nous reviendrons sur les caractéristiques techniques de l’écran dans quelques instants). Au milieu de la bordure supérieure, vous retrouvez un poinçon pour le capteur selfie, comme sur le Edge 20. Voilà encore une petite différence avec le Moto G100 qui proposait deux capteurs selfie dans le coin supérieur gauche. Enfin, l’écouteur téléphonique, tout en longueur, est caché dans l’épaisseur entre le verre minéral de l’écran (du Gorilla Glass 5) et la bordure du téléphone.

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Dans l’ensemble, le design du G200 est agréable à prendre en main, sans défaut ni changement vis-à-vis de la concurrence. Nous regrettons toutefois l'absence d'éléments dédiés à un usage ludique : s'il n'était pas aussi puissant, il aurait été difficile d'identifier le G200 comme un smartphone gaming. Notez aussi que le Moto G200 est résistant aux éclaboussures (IP52) et se décline en deux coloris : bleu (ici présent) et vert.

Écran

Et justement, parlons-en de cette grande dalle. Elle mesure 6,8 pouces de diagonale. Soit 0,1 pouce de plus que les écrans des Moto G100 et Edge 20. Il s’agit de la taille d’écran la plus grande dans le catalogue de Motorola en 2021. Notez que le G200 n’est pas le seul à en profiter : le G51 5G et les G60 / G60s, par exemple, en profitent également. Le format de l’écran est un désormais classique 20/9e.

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La dalle est LCD IPS et non AMOLED. Ce n’est pas un retour en arrière vis-à-vis du G100. Mais des modèles moins chers chez Motorola, dont le Moto G31, sont proposés avec un écran AMOLED. Nous sommes donc légèrement frustrés. D’autant que les écrans AMOLED offrent de vrais gains d’autonomie. Et cela ne nous aurait pas dérangés.

La définition de l’écran est Full HD+, avec 1080 pixels en largeur et 2460 pixels. Cela porte la résolution de l’écran à 395 pixels par pouce. Une résolution autour de 400 pixels par pouce est largement suffisante pour bénéficier d’une bonne expérience visuelle. Et conserver une définition Full HD permet de conserver de l’autonomie dans les usages courants. Motorola choisit donc ici d’être pragmatique : c’est une bonne nouvelle.

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Le taux de rafraichissement est de 144 Hz maximum, comme pour les smartphones orientés gaming. Voilà une excellente nouvelle. Et ce n’est pas la seule : le G200 est équipé d’algorithmes qui analysent l’activité du smartphone et module ce taux. Il y a deux réglages fixes : 60 Hz ou 144 Hz. La fréquence d’échantillonnage n’est pas précisée par Motorola. Mais nous estimons qu’elle doit atteindre les 300 Hz.

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Compatible HDR10, l’écran du G200 prend en charge les échantillons colorimétriques sRGB et DCI-P3. Chacun d’eux peut être activé grâce à l’un des deux modes d’affichage, « naturelles » et « saturées » respectivement. Le premier est le plus respectueux des couleurs. Le Delta E moyen est de 3,8, ce qui est un peu élevé. Rares sont les couleurs dont le Delta E est inférieur à 2 ou supérieur à 6. La température moyenne est légèrement inférieure à 7000°, le blanc tirant légèrement vers le bleu. LCD oblige, les contrastes ne sont pas infinis. Ici, il est de 3000 :1.

Le mode saturé est moins proche des valeurs idéales. La température moyenne est légèrement au-dessus des 8000°, les blancs tirant franchement vers le bleu. Le Delta E moyen est de 4,3. Pratiquement aucune couleur n’est en dessous d’un Delta E de 2 et la moitié dépasse un Delta E de 6. Le taux de contraste est légèrement plus profond ici grâce au HDR. Il atteint 3700 :1. Notez que l’interface du G200 intègre un curseur pour ajuster la température de la dalle en fonction de vos préférences. C’est déjà ça. Nous ne refuserions pas un peu plus de granularité dans ces réglages.

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La luminosité maximale de la dalle n’est pas annoncée par Motorola. Nous avons donc demandé à notre fidèle sonde de mesurer cet indicateur. Selon celle-ci, la luminosité manuelle maximale est comprise entre 380 et 460 cd/m2 environ (selon le mode d’affichage), ce qui est dans la bonne moyenne. Bien sûr, l’écran est capable d’augmenter bien plus sa luminosité selon les paramètres (réglage manuel ou automatique) et les conditions (sous le soleil, en plein jour).

Interface

En allumant le smartphone, vous découvrez une version « visiblement » très épurée d’Android 11. Même les marques qui prétendent offrir une version « stock » d’Android ne présentent pas un résultat tel que celui-ci. Pour bénéficier d’un Android encore plus net, il faut aller chez Google et prendre un Pixel 6 ou un Pixel 6 Pro, par exemple. Mais attention : cela n'est qu’une façade. Car la ROM de Motorola regorge de petites améliorations et de modifications cachées.

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Il suffit pour cela d’aller vous perdre dans les méandres du menu paramètres. Réglage pour l’accessibilité. Personnalisation de l’interface. Gestes de navigation. Options de gestion de la batterie. Capture d’écran à partir du menu multitâche. Motorola n’a pas ménagé ses efforts pour créer une interface familière, mais riche de réglages supplémentaires intéressants.

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Un petit exemple de ce que nous avançons : ouvrons le menu de réglage rapide. Dans ce dernier, vous retrouvez tous les boutons habituels (mode avion, ne pas déranger, activation du WiFi, etc.). Vous retrouvez aussi quelques boutons rarement vus ici, comme un raccourci vers l’outil de mise à jour du système (un outil souvent caché dans les méandres d’Android). Autre bouton qui a attiré notre attention : créateur de GIF. Il permet de créer un GIF à partir d’un enregistrement de votre écran. Vous avez également un bouton pour Ready For, la réponse de Motorola à Samsung DeX.

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Dans l’interface de Motorola, vous ne retrouvez que très peu d’applications qui ne sont pas développées par Google, une habitude prise quand la marque appartenait encore à la firme de Mountain View et qu’elle clairement raison de garder. Le panel d’applications Google n’est pas beaucoup plus large pour autant. Outre les essentiels, vous avez Google One, Google Fit, Google Home, Google Podcasts et toute la suite Google Docs, dont Google Files.

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Quelques applications de Motorola viennent s’ajouter à cela. D’abord, l’appli « Moto » que vous retrouvez sur l’écran d’accueil principal. Il s’agit davantage d’un centre d’aide pour mieux se servir du smartphone et de l’interface. Ensuite « Aide Appareil ». Il s’agit d’un lien direct avec le service client de Motorola. L’application Fonds d’écran animé est juste un espace de téléchargement pour des fonds. Notifications Motorola permet de recevoir des offres promotionnelles. Et Dolby Atmos, une application que nous reverrons dans la partie audio de ce test.

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Applications Moto (gauche et centre) et Aide Appareil (droite)

Enfin, il y a « Jeux ». Il s’agit d’une application très similaire à « Espace de Jeux » chez Oppo et Realme. Elle rassemble automatiquement les jeux installés (mais vous pouvez régler la liste manuellement) et active un menu in-game pour accéder à quelques paramètres. Pour chaque jeu, vous pouvez régler certaines fonctions : fixer le taux de rafraichissement, les performances du système, la fréquence d’échantillonnage, etc. C’est très intéressant pour les gamers. Nous ne sommes cependant pas au même niveau que Legion Realm sur les Legion Duel… et c’est presque dommage.

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Performances

Le Moto G200 offre une bonne fluidité lors d’usage du quotidien. Il faut dire que le smartphone profite d’une excellente plate-forme technique. En son cœur, le Snapdragon 888+, tout simplement. C’est la première fois que nous testons ce composant dans nos colonnes et d’éprouver sa puissance. Le SoC haut de gamme de Qualcomm est accompagné de 8 Go de RAM (et 2 Go de RAM virtuelle désactivés par défaut). Ce qui est bien suffisant pour la très grande majorité des applications et des jeux disponibles sur le Play Store.

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Dans cette partie du test, nous comparerons les résultats des benchmarks avec ceux obtenus par certains modèles récents et orientés gaming. Nous pensons au Legion Duel 2 de Lenovo et au ROG Phone 5 d’Asus. Ils sont tous deux équipés du Snapdragon 888. Quels sont les résultats du Moto G200 ? D’abord, il atteint 826 000 points sur AnTuTu. Soit un score légèrement en dessous de celui obtenu par le Legion Duel 2, mais ce dernier dispose de deux fois plus de RAM. Il est généralement 10 à 15 % au-dessus des terminaux sous Snapdragon 888 quand le volume de RAM est identique.

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Les résultats de Geekbench sont dans la même lignée. De même pour 3DMark qui affirme que le ROG Phone 5 et le Legion Duel 2 sont supérieurs. Mais le Moto G200 n’est pas en reste, car la différence est faible. En outre, il dépasse tous les autres modèles sous Snapdragon 888. PCMark, seule exception à cette tendance, affirme que le Snapdragon 888+ est bien supérieur au Snapdragon 888. Et la différence est comprise entre 35 et 40 %. Voilà un chiffre à prendre avec quelques pincettes. Notez qu'il existe un réglage “performances” dans le mode jeu. Mais il ne change pas vraiment la donne.

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Ces tests ont été réalisés après avoir activé le réglage performance du mode jeu

Il y a deux autres informations intéressantes à noter. D’abord la stabilité de la plate-forme. Elle est bien meilleure. Pour les tests moyennement gourmands, la plate-forme parvient à conserver 80 % de ses capacités durant les 20 minutes d’un stress test. Sur les tests très gourmands, la stabilité est comprise entre 75 % et 79 %, là où le Snapdragon 888 peinait à atteindre les 60 %. Voilà une excellente nouvelle pour les gamers.

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Seconde information, la température est relativement bien maitrisée. Elle atteint généralement les 41° quand la plate-forme est bien sollicitée et elle peut atteindre les 46° si elle est très sollicitée. AIDA64 nous informe qu’à l’intérieur de la coque, les chiffres sont bien supérieurs. Certains cœurs du CPU dépassent généralement les 70° (pour atteindre les 72° environ). Nous avons également vu la température de certains cœurs atteindre les 80° en de très rares occasions.

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Nous pensons que le plastique et le verre ne dissipent pas très bien la chaleur qui se dissipe plus facilement par le métal des objectifs photo. Attention également à la coque : nous remarquons que le téléphone chauffe plus facilement quand elle est installée. En revanche, sans la coque, le smartphone se comporte relativement bien sur la durée.

Autonomie

Avec une telle puissance (et cette légère propension à dégager de la chaleur), le Moto G200 se doit d’intégrer une batterie à la hauteur de sa gourmandise en énergie. Sa capacité est assez élevée pour un smartphone standard et elle est plutôt moyenne pour un smartphone gaming : 5000 mAh. Soit la même capacité que le Moto G100, 1000 mAh de moins qu’un ROG Phone et 500 mAh de plus qu’un Realme GT. Bien sûr, l’autonomie d’un téléphone ne dépend pas uniquement de la capacité de sa batterie, mais également des algorithmes qui optimisent le système d’exploitation.

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Le Moto G200 offre une bonne autonomie en usage traditionnel (streaming audio, messagerie, réseaux sociaux, navigation Internet, casual gaming, applications diverses…). Elle est pratiquement de deux jours. C’est une bonne performance. Elle est atteinte grâce à l’extrême facilité du Snapdragon 888+ à faire tourner le système Android. Nous louons évidemment ici l’intégration du taux de rafraichissement variable et la définition Full HD+.

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Mais ce n’est pas cette information qui nous intéresse ici. C’est l’autonomie en jeu qui est évidemment importante ici. Nous avons comme toujours effectué deux séances de 15 minutes de Genshin Impact. La première avec les graphismes par défaut, ici moyen (à 30 images par seconde) et la seconde avec les graphismes les plus élevés (à 60 images par seconde). Nous avons perdu 5 % lors de la première session et 9 % lors de la seconde. Soit une autonomie théorique comprise entre 2 heures 45 minutes et 5 heures. Soit des chiffres similaires à ceux des ROG et Legion.

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Une fois la batterie déchargée, il est temps de la recharger. Pour cela, vous n’avez pas trop de choix : charge filaire ou… charge filaire. Le G200 n’est pas compatible charge sans fil. Ce n’est pas vraiment un souci. En effet, la charge filaire est plus rapide. En outre, la charge sans fil ne permet pas d’utiliser le téléphone pendant le cycle de recharge. Et l’inclusion d’un capteur pour la charge sans fil dans le châssis aurait obligé Motorola à élargir son téléphone. C’est donc un choix relativement raisonnable.

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Le Moto G200 est compatible charge rapide. La puissance acceptée par le smartphone est de 33 watts au maximum. Soit 5 watts de plus que le Edge 20 et 10 watts de plus que le G100. Le chargeur fourni avec le téléphone prend en charge cette puissance. Si vous l’utilisez, ainsi que le câble USB fourni, vous pouvez recharger le G200 en 70 minutes environ, à partir du smartphone éteint. Il atteint 22 % en 15 minutes et il dépasse les 90 % en une heure. L’expérience est donc plutôt bonne (même si certains pourraient rappeler qu’Oppo propose une charge rapide 65 watts sur des téléphones moins onéreux, comme le Reno6).

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Autre bonne nouvelle, Motorola intègre dans son interface des outils pour soigner sa batterie. Le G200 profite de la charge programmée (qui s’adapte à vos habitudes de charge) et la charge limitée (à 80 % de sa capacité). Nous aurions bien aimé avec toutes les fonctions proposées sur le Legion Duel 2, comme la charge bridée (la charge est plus lente) et le contournement de charge (pas de charge en jeu par exemple). Mais certains concurrents proposent uniquement la charge programmée.

Audio

Passons à la qualité du son. Contrairement à d’autres smartphones gamers qui soignent l’audio, le G200 occulte légèrement cette partie. Il y a du bon dans ce téléphone. Mais il y a aussi du moins bon. Parmi les points positifs du G200, nous retrouvons bien sûr la compatibilité Dolby Atmos, croisée dans la partie « interface » de ce test.

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La prise en charge du Dolby Atmos est assortie d’une application qui remplace un égaliseur. Quatre profils sont préenregistrés : musique, film, jeu et podcast. Mais Film et Jeu sont assez proches l’un de l’autre. Un cinquième profil, par défaut, modifie automatiquement le profil en fonction du contenu. Nous aurions aimé bénéficier ici d’un profil personnalisable avec égaliseur complet.

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Autre point intéressant : le smartphone est livré avec un adaptateur USB type-C vers jack 3,5 mm. Cela permet de brancher un casque audio premium et profiter de tous les avantages du Dolby Atmos. Selon les modèles de casque, les améliorations offertes par ce codec ne seront pas aussi prononcées. Notez que les écouteurs filaires livrés avec le smartphone sont compatibles jack 3,5 mm. Il vous faut donc utiliser l’adaptateur pour les brancher au G200. Ces écouteurs sont plutôt corrects. Cela manque de profondeur dans les basses, même quand le profil Dolby Atmos musique est activé. Et ils sont agréables à porter.

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Le principal point négatif est la présence d’un seul haut-parleur. Sa puissance sonore est correcte. Il offre suffisamment de clarté pour passer un appel audio et regarder une vidéo sur YouTube sans les écouteurs. Mais il n’a pas la richesse d’un système stéréo. Nous louons souvent la qualité de l’expérience audio offerte par les ROG Phone et les Xperia. Apprécier un jeu passe aussi par l’audio. Et, ici le haut-parleur du G200 n’est pas au rendez-vous.

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Ce haut-parleur est un double point faible. Au-delà de ses qualités sonores, il souffre d’un positionnement malheureux : sur la tranche inférieure. Si le G200 n’était pas destiné à vous faire jouer, cela n’aurait pas été un problème. Mais c’est le cas. Or, tous les gamers savent que les titres offrant la meilleure expérience utilisent l’orientation portrait par défaut. Les deux mains entourent alors le smartphone. Le haut-parleur est alors obstrué et devient inutile. Dommage.

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Photo et vidéo

Il existe un point commun entre tous les smartphones orientés gaming : la photographie n’est jamais soignée. Même quand il s’agit de smartphones à plus de 1000 euros (nous pensons notamment au ROG Phone 5S Pro, par exemple). Le G200 ne fait évidemment pas exception, avec une configuration très légère… même pour son segment de prix (entre 500 et 600 euros). Selon notre analyse, le G200 rattrape en partie ici le coût du Snapdragon 888+.

Présentation de l’équipement

L’équipement photo du G200 est constitué de 4 capteurs. 3 à l’arrière et 1 à l’avant dans le poinçon que nous avons vu précédemment. Le capteur principal est un modèle 108 mégapixels avec autofocus à détection de phase. Chaque pixel mesure 0,7 micron de côté. Neuf pixels adjacents sont associés pour créer un gros pixel de 2,1 microns de côté, pour faire une photo de 12 mégapixels. Ce capteur est associé à un objectif ouvrant à f/1.9.

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Le deuxième capteur est un modèle 8 mégapixels avec autofocus. Il est placé derrière un objectif ultra grand-angle ouvrant à f/2.2. L’angle de vue est de 119°. Le troisième capteur à l’arrière est un modèle 2 mégapixels qui sert à calculer les distances en mode portrait. Non, il n’y a pas de capteur dédié aux macros. Le G200 est d’ailleurs dépourvu de mode dédié à cet exercice. Il n’y a pas non plus de stabilisateur optique ou de téléobjectif. Enfin, le capteur selfie est le modèle 16 mégapixels du G100. Il est toujours associé à un objectif ouvrant à f/2.2.

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Les modes de prise de vue additionnels

Résultats du capteur principal

Quels sont les résultats offerts par ces capteurs ? Commençons tout d’abord avec le capteur principal, lequel fait de jolis clichés en conditions de lumière optimales : belles couleurs, un bon contraste et une assez bonne gestion de la lumière. Attention, les textures sont souvent lissées par les algorithmes, allant jusqu’à réduire le niveau de détail.

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Capteur principal, mode automatique
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Capteur principal, mode automatique
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Capteur principal, mode automatique

Si cela vous gêne, vous pouvez opter pour le mode Ultra HD qui capture en 108 mégapixels (pour un poids de 35 Mo la photo tout de même). Vous gagnez énormément en détail (vous pouvez lire l’enseigne lumineuse sur l’original de la première photo ci-dessous, ce qui n'est pas le cas en mode automatique), mais vous perdez aussi beaucoup en luminosité. En Ultra HD, la colorimétrie nous semble aussi plus naturelle… et plus terne car il ya moins de HDR.

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Capteur principal, mode Ultra RES
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Capteur principal, mode Ultra RES
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Capteur principal, mode automatique

Quand les conditions sont plus complexes, le traitement de l’image est moins probant encore. Un bon exemple : ce contre-jour ci-dessus où peu de détails sont révélés dans les ombres. Notez que cette photo a été prise quelques instants à peine après celle des Simpsons par exemple. Voyez la différence de luminosité : nous avons l'impression que c'est la fin de l'après-midi alors qu'il est 14 heures. Le Edge 20, par exemple, parvient à de meilleurs résultats. Remarquez aussi que le véhicule, en mouvement lors de la prise de vue, est net sur la photo : l’autofocus est donc assez rapide. Attention à ce que le sujet en mouvement ne soit pas trop près, car il serait flou dans ce cas-là.

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Capteur principal, mode nuit
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Capteur principal, mode nuit

De nuit, la situation se dégrade encore un peu plus. Le capteur est très sombre. Et les photos sont toutes de mauvaises qualités. Les textures sont trop retravaillées. Les contrastes sont faibles. La netteté est inexistante. Heureusement, il y a le mode nuit qui rattrape une partie de ses défauts sur la gestion de la lumière et sur la colorimétrie. En revanche, la netteté reste souvent faible.

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Capteur principal, mode automatique (gauche), mode nuit (droite)
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Capteur principal, mode automatique (gauche), mode nuit (droite)

Le capteur principal est en charge des portraits et du zoom (uniquement numérique, rapport jusqu’à 10x). Sur le premier exercice, le G200 est plutôt bon le jour, mais aussi la nuit quand l’éclairage est suffisant. Le détourage est correct (avec quelques petits défauts sur les extrémités, comme à gauche du panneau sur le portrait de jour ci-dessous). Le sujet est généralement net. Le flou d’arrière-plan est prononcé (il y a même un réglage pour augmenter ou réduire son intensité). Et les couleurs sont assez justes. L’expérience est satisfaisante.

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Capteur principal, mode portrait

Sur le second exercice, l’expérience est inégale. De jour, les photos avec zoom offrent des résultats corrects, avec les mêmes défauts et qualités vus précédemment. Grâce à la définition du capteur, la qualité ne baisse que très peu entre le zoom 2x et le zoom 10x. Bien sûr, nous constatons du grain. Mais il est davantage dû au traitement de l’image qu’à la perte de définition.

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Capteur principal, mode automatique, zoom numérique 2x (haut), 5x (bas gauche) et 10x (bas droite)
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Capteur principal, zoom 2x, mode automatique (gauche), mode nuit (droite)

De nuit, pas de surprise : des textures lissées, du grain qui apparait et des contrastes faibles. Avec le mode nuit, vous gagnez considérablement en luminosité, révélant certains détails et gagnant en netteté. Mais vous prenez aussi le risque d’obtenir une photo floue pendant le temps de pause. Cela est dû à l’absence de stabilisateur.

Résultats du capteur grand-angle et du capteur selfie

Passons maintenant au capteur grand-angle. Avec ses 8 mégapixels, ce capteur est largement moins intéressant que le principal. Et moins qualitatif. Outre quelques soucis de distorsions (le haut du mur ci-dessous n'est pas droit, par exemple), son principal défaut est celui de tous les capteurs avec objectif grand-angle : il manque de lumière. Cela ne se ressent pas en plein jour. Mais la nuit c’est catastrophique.

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Capteur ultra grand-angle, mode automatique
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Capteur ultra grand-angle, mode automatique

C’est d’autant plus un problème que ce capteur est incompatible avec le mode nuit. Cela aurait pu sauver certaines de vos photos. Eh bien non ! C’est vraiment dommage. Autre point d’étonnement : Motorola n’a pas intégré de mode macro à son capteur grand-angle. Cela ne coutait rien. On se contentera d’un zoom numérique pour s'approcher des sujets.

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Capteur ultra grand-angle, mode automatique

Le capteur selfie ne sauve pas les meubles. Il subit, comme les deux capteurs à l’arrière, les défauts de ce traitement d’image très agressif, avec une perte de détail et parfois même de netteté. Notez que le capteur selfie ne capture pas en 16 mégapixels par défaut, mais en 4 mégapixels (technologie Quad Bayer). Selon les conditions, il est préférable de passer en 16 mégapixels (à retrouver dans les réglages de l’application Appareil Photo) pour regagner en netteté.

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Capteur selfie, mode automatique (gauche) et mode portrait (droite), outils d'embellissement désactivés

En outre, les outils d’embellissement du visage sont activés par défaut. Et ils lissent plus encore les détails sur la peau. Vous perdez en naturel et vous ressemblez un peu plus à un mannequin de cire que d’habitude. Ce constat est plus flagrant encore quand le mode portrait est activé. Un mode qui, en revanche, à deux qualités : un bon détourage et une luminosité accrue.

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Capteur selfie, mode automatique (gauche) et mode portrait (droite), outils d'embellissement désactivés
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Capteur selfie, mode nuit, outils d'embellissement activés (gauche) et désactivés (droite). Plus de barbe et plus de rides à droite, non ?

Le capteur selfie est compatible mode portrait et mode nuit. Et, en soirée, tous les modes ne sont pas égaux selon les conditions de lumière. Le mode portrait peut s’avérer meilleur, car il renforce la luminosité sur le sujet, mais pas sur l’arrière-plan. En revanche, le mode nuit est très sensible aux sources de lumière artificielle, avec certains déséquilibres. Dans certains cas, le meilleur réglage s’est avéré être le mode standard avec les effets sur le visage désactivés.

Résultats en vidéos

Terminons cette partie photo avec quelques mots sur la vidéo. Le capteur principal est capable de filmer en 8K à 24 images par seconde et jusqu’en 4K à 60 images par seconde (par défaut il filme en Full HD à 30 images par seconde). Il monte à 960 images par seconde en mode ralenti. Il intègre un mode portrait vidéo, un mode filtre de couleur (pour isoler une seule couleur, le reste étant en niveau de gris) et un mode double capture (qui peut filmer avec le capteur grand-angle ou le capteur selfie en complément du capteur principal).

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Extraction d'une vidéo Full HD+

Les résultats en vidéo sont très similaires à ce que vous obtenez en photo. Mêmes défauts (lissage des textures, perte de détail et de netteté) et mêmes qualités (bon équilibre de la lumière en journée, bon contraste, bonne colorimétrie). L’absence de stabilisateur optique est en partie compensée par l’utilisation du gyroscope du smartphone en tant que stabilisateur électronique. Mais cela ne compense pas tous les mouvements, notamment dans les hautes définitions.

Conclusion

Le Moto G200 est un produit ambigu qui, derrière la bravade de sa fiche technique, cache un smartphone plus modeste qu’il en a l’air. Tout au long de ce test, nous avons pu voir la différence entre la promesse et la réalité. Que ce soit sur la plate-forme, l’écran, la batterie, l’équipement photo ou même l’audio.

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Oui, il est extrêmement puissant. Mais l’intégration de 8 Go de RAM semble brider son plein potentiel. Oui, il dispose d’un capteur 108 mégapixels. Ouah, 108 mégapixels ! C’est la définition de capteur photo la plus élevée aujourd’hui en téléphonie. Théoriquement, c'est bien. Mais l’expérience n'est en réalité pas vraiment qualitative.

Oui, il offre un écran 144 Hz. Mais son taux de contraste n'est pas celui d'une dalle AMOLED et la colorimétrie est imprécise. Oui, il offre une batterie plus généreuse que les autres, mais l’autonomie en jeu n’en est pas pour autant meilleure. Oui, il est compatible Dolby Atmos, mais comment en profiter avec un seul haut-parleur ?

Il a toutefois deux avantages indéniables. Son interface impeccable. Sans fioriture et sans partenaire marketing. Rien à redire. Et bien sûr son prix. Le G200 est presque deux fois moins cher qu’un ROG Phone 5 à configuration égale. Mais il n’est pas deux fois moins bien. En revanche, face au Realme GT vendu légèrement moins cher, le Moto G200 n’est pas toujours au-dessus. Malgré cela, nous sommes convaincus que Motorola tient ici quelque chose d’intéressant. Reste à parfaire la recette.

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Note finale du test : Motorola Moto G200

Avec le Moto G200, Motorola promettait un smartphone gaming très performant et abordable. Et, sur ce point, Motorola tient sa promesse : le Moto G200 est clairement le plus puissant des smartphones sous la barre des 600 euros. Mais pour cela, Motorola a dû faire des concessions. Certaines ne sont pas gênantes, comme l'écran. D'autres le sont davantage, notamment la photo. Heureusement, certaines qualités contrebalancent, dont l'excellente interface.


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