Test Google Pixel 6 : sa vraie force, c’est l’intelligence artificielle

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Le Pixel 6 est un smartphone dont le prix, 649 euros, est coincé entre le milieu de gamme et le haut de gamme. Un positionnement tarifaire bien loin de certains concurrents (Samsung et Apple, notamment) et qui révèle une ambition renouvelée. Equipé du premier SoC développé par Google et Samsung, le Tensor, et affublé d'Android 12 dans sa plus pure expression, le Pixel 6 est un smartphone qui met à l'honneur l'intelligence artificielle. Mais est-ce que cela en fait un bon smartphone ? Réponse.

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Le 19 octobre dernier, Google a présenté les Pixel 6 et Pixel 6 Pro. Lancés directement avec Android 12, ils présentent de nombreuses améliorations vis-à-vis du Pixel 5, que ce soit au niveau hardware ou software. L’une des grandes nouveautés est le Tensor, le premier SoC développé par Google, en collaboration avec Samsung. Son objectif : utiliser pleinement le potentiel de l’intelligence artificielle. L’autre nouveauté est le design que nous avons détaillé dans notre prise en main.

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Ce ne sont évidemment pas les seules nouveautés. À ce sujet, nous avons réalisé plusieurs duels avec le Pixel 6. Face à son prédécesseur d’une part, pour bien définir quels sont les points d’améliorations. Et face à l’un de ses principaux concurrents, l’iPhone 13, d’autre part. Vous pouvez également retrouver dans nos colonnes un test complet du Pixel 6 Pro, dont les avantages par rapport au Pixel 6 concernent l’écran (plus grand), la RAM (plus généreuse) et la photographie (avec un zoom optique supplémentaire).

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Le Pixel 6 n’est pas en reste. L’essentiel est en effet présent dans ce smartphone. Il ne pourra pas concurrencer un smartphone très haut de gamme, comme l’iPhone 13 Pro Max, le Find X3 Pro, le Galaxy S21 Ultra ou le Mi 11 Ultra. Il ne pourra pas non plus prétendre rivaliser sur le segment des mobiles pour les gamers, face aux Legion Duel Phone 2 et ROG Phone 5. Mais comment se positionne-t-il face aux smartphones milieu de gamme premium situés entre 600 et 800 euros ? Ce test est là pour répondre à cette question… et à bien d’autres !

Notre test et comparatif des Pixel et Pixel 6 Pro en vidéo

GOOGLE Pixel 6 & 6 Pro - Le TEST comparatif

Fiche technique

Pixel 6
Écran6,4" AMOLED 1080p 90hz
OSAndroid 12
SoCGoogle Tensor (5 nm)
RAM8 Go
Mémoire interne128 Go
microSDNon
Appareil photoPrincipal :
50 mégapixels
Objectif ouvrant à f/1,85
Zoom numérique haute résolution 7X
Stabilisateur optique

Ultra grand angle :
12 mégapixels
objectif ouvrant à f/2,2
Angle de vue 114°

Autofocus laser
Capteur selfie8 mégapixels
objectif ouvrant à f/2.0
BiométrieLecteur d'empreinte digitale sous l'écran
Batterie4614 mAh
Recharge rapide30W
Recharge sans filRecharge sans fil Qi 21W
Certifié IP68Oui
Prix8649 euros

Prix et disponibilité

Le prix du Pixel 6 est relativement agressif compte tenu de la concurrence à laquelle il s’attaque. Google positionne son smartphone à 649 euros, hors promotion et hors subvention opérateur. C’est un prix très agressif, même vis-à-vis de certains concurrents au rapport qualité-prix assez élevé : OnePlus 9, Galaxy S21, Find X3 Neo, Reno 6 Pro, Vivo X60 Pro, Motorola Edge 20 Pro, etc. Le ZenFone 8 et le Mi 11i s’en approchent davantage.

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Le Pixel 6 sera disponible en France à partir du 28 octobre. Il fait l’objet d’une campagne de précommande depuis le 19 octobre, date à laquelle le Pixel 6 a été officialisé par Google. Lors de cette période de précommande, un casque Bose 700, d’une valeur de 400 euros environ est offert pour l’achat du Pixel 6.

En France, le Pixel 6 n’est disponible qu’en deux coloris : noir carbone et gris océan (c’est cette dernière que vous retrouvez dans ce test). À l’heure où nous écrivons ces lignes, seule la version noire était encore disponible en précommande auprès de Google. Une troisième robe, appelée corail, est proposée à l’internationale. C’est dommage, c’est la plus sympa.

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Le petit adaptateur USB type-A vers USB type-C

Dans la boîte, vous retrouvez bien évidemment le téléphone, le câble de chargement USB type-C vers USB type-C, un outil pour extraire le tiroir de la carte SIM ainsi qu’une paire d’écouteurs (dont nous reparlerons dans la partie audio de ce test). Il y a aussi un adaptateur USB type-A vers USB type-C qui permet, par exemple, de brancher une clé USB sur le Pixel pour transférer des photos ou des fichiers. Il ne sert pas à brancher le Pixel 6 sur un chargeur USB type-A avec le câble fourni dans la boîte. Il n’y a pas de coque de protection ni d’adaptateur secteur pour profiter de la charge rapide. Une coque officielle (trois coloris au choix) coûte 29 euros sur la boutique de Google. C’est également le prix d’un chargeur filaire 30 watts.

Design

Démarrons ce test avec la partie design. Si la grande majorité des constructeurs respectent une certaine homogénéité (pour ne pas dire qu’ils se copient les uns les autres), Google tente quelque chose de radicalement différent. Nous avons longuement évoqué le sujet à l’occasion de notre prise en main des Pixel 6 et Pixel 6 Pro. La principale particularité du Pixel 6 est ce bloc photo qui barre sur toute la longueur du dos du mobile. Un choix visuel très fort. Certains aimeront. D’autres moins.

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Google n’a non seulement pas voulu cacher ce bloc, mais l’a même mis en valeur avec un coloris noir qui contraste fortement avec le reste du smartphone. Ce bloc photo est protubérant. Il dépasse de la coque du Pixel 6 de 3 mm exactement. Il est incurvé sur les parties qui rejoignent les tranches. Mais l’angle est droit sur les côtés où il touche le verre minéral de la coque. Avec une première conséquence négative : entrer le mobile dans une poche de jean n’est pas si facile.

A priori, nous pensions pouvoir utiliser la protubérance du bloc photo pour caler le téléphone sur l’index. En pratique, ce n’est pas le cas. Le bloc photo est situé trop haut : quand le bloc photo touche l’index, il est impossible d’accéder au bas de l’écran. En outre, seconde conséquence négative, le contact entre l’arrête du bloc et les doigts n’est pas agréable. En revanche, le module offre une excellente stabilité au Pixel 6 quand il est posé de dos sur une table.

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Trois matériaux composent le module photo. La partie plate qui protège les optiques, le flash et l’autofocus laser est en verre minéral anti-rayures. Les parties incurvées qui font la jonction entre le module et les tranches sont en polycarbonate. Les côtés perpendiculaires au dos sont en aluminium. Voilà un module photo bien plus complexe qu’il en a l’air !

Vous pouvez donc découvrir ici le coloris « gris océan ». En anglais, cette robe s’appelle « Sorta Seafoam », que nous pourrions traduire par « sorte d’écume ». La particularité des coloris du Pixel 6 est de se diviser en deux parties : celle en dessous du bloc photo, qui correspond au nom de la robe, et celle au-dessus. Les deux couleurs sont différentes, mais pas toujours très différentes. Dans le cas du « gris océan », la partie principale est gris très clair et la partie secondaire est jaune pastel. C’est un avis subjectif, mais le mariage ne fonctionne pas très bien ici. Une couleur plus contrastée aurait été plus sympa, comme dans le cas du coloris corail.

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Le corps du smartphone est fait de verre minéral sur les faces (Gorilla 6 à l’arrière et Gorilla Victus à l’avant) et d’aluminium sur les tranches (avec séparation apparente pour les antennes). Les éléments techniques sur les tranches sont classiques : contrôle du volume et mise en marche du smartphone à droite, USB type-C, microphone principal et haut-parleur en bas, tiroir de la SIM à gauche et micro secondaire en haut. Un troisième micro est présent dans le module photo. Notez que, comme les Pixel précédents, les contrôles du volume et le bouton de mise en marche sont inversés sur le Pixel 6 par rapport à de nombreuses autres marques de smartphone.

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De face, le smartphone est bien plus standard. Vous retrouvez une grande dalle de 6,4 pouces dont les bordures ne sont pas inexistantes, mais pas très épaisses non plus. Contrairement à l’écran du Pixel 6 Pro, la dalle n’est pas incurvée. Les coins sont arrondis. Un lecteur d’empreinte digitale est positionné sur la partie inférieure. Un poinçon est placé au milieu de la limite supérieure (et non plus dans le coin supérieur gauche). Et l’écouteur téléphonique, avec haut-parleur secondaire intégré, est placé entre le verre minéral et le contour en aluminium.

Physiquement, le Pixel 6 est donc très différent de la concurrence quand vous le regardez de dos. Pari réussi donc pour Google pour la différence vis-à-vis de la concurrence. Et ce même si tout le monde n’adhère pas à ce choix.

Écran

Allumons l’écran et détaillons ses propriétés techniques. Nous sommes donc face à une dalle de 6,4 pouces au format 20/9e. La taille de la dalle est bien plus élevée que celle du Pixel 5 (6 pouces) et légèrement plus grande que celle du Pixel 5a (6,34 pouces). Un écran plus grand, même qui reste utilisable à une main, même si c’est un peu plus difficile.

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La définition de l’écran du Pixel 6 est Full HD+, soit 1080 pixels en largeur pour 2400 pixels en hauteur. Le Pixel 6 Pro profite d’une dalle Quad HD+, mais cela parait presque superflu, même si l’écran de ce dernier est plus grand (6,71 pouces). Une dalle Full HD+ consomme moins d’énergie, que ce soit en rétro éclairage qu’en gestion des pixels. Ici, Google mise sur l’autonomie. La résolution atteint les 411 pixels par pouce, ce qui est largement suffisant pour tous les usages. Assez logiquement, vous avez un léger recul vis-à-vis du Pixel 5 (432 pixels par pouce).

La nature du rétroéclairage est AMOLED (avec des sous-pixels organisés en diamant, marque de fabrique de Samsung). Google remplace donc la dalle OLED du Pixel 5. La technologie est similaire, mais le fournisseur n’est pas forcément le même dans les deux cas. Notez que le Pixel 6 profite d’une dalle AMOLED « simple », tandis que celle du Pixel 6 Pro est une dalle AMOLED LTPO, avec une plus grande amplitude de variation des taux de rafraichissement.

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Les sous-pixels de l'écran du Pixel 6, pris avec le Find X3 Pro

Transition parfaite pour parler des taux de rafraichissement. Contrairement au Pixel 6 Pro, le Pixel 6 reprend le taux du Pixel 5 : 90 Hz, réglage appliqué par défaut. Vous avez évidemment la possibilité de désactiver ce taux de rafraichissement pour le fixer à 60 Hz. Dans le menu, il est indiqué que le taux augmente automatiquement selon le contenu. Toutefois, il ne nous semble pas qu’il puisse baisser : c’est soit 60 Hz, soit 90 Hz. Mais cette adaptation, même basique, est la bienvenue pour augmenter l’autonomie de la batterie.

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Côté couleur, vous retrouvez dans le Pixel 6 les mêmes modes que le Pixel 5 : couleurs naturelles, couleurs rehaussées et couleurs adaptatives (réglage par défaut). Le premier est le plus respectueux des couleurs, mais moins qu’attendu. Le Delta E moyen est de 2,8 (avec des verts et bleus un peu trop prononcés). Nous attendions plutôt une valeur de 2. Le gamma moyen est de 2,3, mais manque d’homogénéité : il varie entre 2 et 2,4 selon les fréquences. La température moyenne des couleurs est bonne : légèrement moins de 6600° environ (la valeur idéale étant 6500°).

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Avec les couleurs rehaussées, nous perdons légèrement en précision. Le Delta E moyen passe à 3,4, avec des écarts qui se creusent dans les bleus. Les autres valeurs restent identiques. Avec les couleurs adaptatives, c’est moins respectueux encore : le Delta E moyen atteint 4 (ce qui n’est pas très bon). Un bleu dépasse un Delta E de 7 et rares sont les couleurs qui ne dépassent pas un Delta E de 2. La température moyenne dépasse les 6600°. Le gamma moyen reste à 2,3, mais perd ici aussi en homogénéité.

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L’écran du Pixel 6 est compatible HDR10+. Grâce à la technologie AMOLED, les taux de contrastes sont infinis, information vérifiée grâce à notre sonde. Celle-ci nous indique également que la luminosité manuelle maximale frôle les 500 nits (quel que soit le mode d’affichage des couleurs). En comparaison l’iPhone 13 atteint les 450 nits et l’iPhone 13 Pro dépasse les 600 nits. Le Pixel 6 se positionne donc dans la bonne moyenne.

Quand vous ouvrez le menu paramètre pour changer les réglages de l'écran, vous n'y trouverez aucun outil pour personnaliser en détail la colorimétrie de l'écran. Heureusement, le Pixel 6 profite d’un assez bon écran. Mais après le Pixel 5 et son excellent respect des couleurs, nous nous attendions à une très bonne dalle. Notez que nos tests du Pixel 6 Pro montrent, sans surprise, que Google a davantage soigné l’écran de son modèle très haut de gamme. Tant mieux pour ceux qui paieront leur téléphone 250 euros de plus !

Interface

En activant le smartphone pour la première fois, vous découvrez Android 12. Le Pixel 6 est le premier smartphone à profiter de cette nouvelle version du système d’exploitation avec le Pixel 6 Pro. Ce test du Pixel 6 n’est évidemment pas un test d’Android 12. Cependant, nous ne pouvons pas omettre cette nouveauté. Pour la note finale du smartphone, nous nous concentrerons sur les fonctionnalités exclusives du Pixel 6, ainsi que sur la réactivité et la fluidité de l’interface.

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Dans l’ensemble, Android 12 reprend la prise en main d’Android 11 et des interfaces customisées des autres constructeurs. Deux écrans d’accueil par défaut. Un tiroir d’application. Une zone de notification et de paramétrage rapide. Un écran pour le fil d’infos personnalisé. Google a bien évidemment fait quelques choix en terme ergonomique que vous ne retrouverez certainement pas ailleurs. Le plus important est la barre de recherche Google qui est accessible en permanence en bas de l’écran et non plus en haut de l’écran d’accueil principal.

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Autre choix important : les applications préinstallées. D’abord, toutes celles qui sont proposées proviennent de Google ou sont des applications Android stock. Le choix est extrêmement large. Il est clair qu'il n'y a aucun autre smartphone sous Android avec une telle panoplie de logiciels de Google : Agenda, Astuces Pixel, Chrome, Contact, Docs, Drive, Duo, Files, Gmail, Search, Google Actu, Google One, Google Pay, Google Films & Series, Google Home, Google Maps, Google Messenger, Google Keep, Google Play, Google Photos, Google Podcast, Google Traduction, YouTube et YouTube Music.

Ensuite, il n’y a évidemment aucun doublon. Chrome est le seul navigateur web. Google Photos gère les photos (sans Galerie). Google Messages s’occupe des SMS et Gmail des messages électroniques. YouTube et Google Play Films pour les vidéos. Etc. Puis, Google vous propose au premier lancement une liste d’applications optionnelles à installer. Cette liste est facultative. Pas besoin de vous encombrer si vous n’en avez pas besoin. Enfin, il n’y a aucune application tierce préinstallée. Pas de partenaire marketing. Comme sur les iPhone en gros. En arrivant sur le Pixel 6, vous avez une impression… d’austérité.

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Évidemment, plus encore qu’avec un autre smartphone Android, ne pas avoir de compte Google est ici totalement déconseillé. Bien sûr, vous pouvez opter pour d’autres applications au quotidien. Un autre fournisseur de Mail. Un autre navigateur web avec un autre moteur de recherche. Une autre application photo et un autre service de sauvegarde en ligne. Mais c’est évidemment contre-productif. Ici, toutes les applications fonctionnent bien mieux avec un compte Google. Et surtout, elles fonctionnent ensemble.

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Les ajouts apportés par Google à Android 12 ne sont pas nombreux. Les plus importants concernent la photographie. Nous verrons cela dans la partie dédiée à cet usage. D'autres concernent l'audio, avec la traduction instantanée ou l'écoute de permanence de la musique ambiante pour l'identification des titres. Nous en reparlerons dans la partie audio du test. Un autre ajout est Sécurité, une application que vous ne retrouvez pas ailleurs (voir les captures ci-dessus). Contrairement à ce que vous pourriez croire, il ne s'agit pas d'une application dédiée à la sécurité d'Android, mais à votre sécurité personnelle (et corporelle). Elle permet de lancer une alerte à un contact, d'obtenir de l'aide en cas d'urgence et d'appeler les secours.

Performances

Parlons maintenant « performances ». Le smartphone est équipé d’un tout nouveau chipset développé par Google en partenariat avec Samsung. Son nom : Tensor. Accompagné ici de 8 Go de RAM (contre 12 Go de RAM dans le Pixel 6 Pro), le premier SoC « made by Google » a pour but de créer une synergie forte entre la plate-forme et le système d’exploitation, à la manière d’iOS 15 avec l’A15 Bionic d’Apple. Voilà une belle promesse.

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Tensor est très intéressant, notamment quand il est comparé aux SoC de Qualcomm. Le fondeur de San Diego est connu pour les belles performances de ses composants haut de gamme. Notamment le Snapdragon 888 qui équipe tous les flagships de 2021 (ROG Phone 5, Xperia 1 III, ZenFone 8, Mi 11 series, Realme GT, Find X3 Pro, Galaxy Z Fold 3, etc.). Tensor, quant à lui, préfère jouer la carte de l’optimisation.

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Cette optimisation s’exprime ici de différente manière. L’angle le plus évident est celui du rapport puissance / énergie consommée. Ici, Qualcomm n’est pas toujours le plus intéressant, notamment sur le haut de gamme. En revanche, Apple est l’un des meilleurs élèves. Et Google s’en approche : Tensor est un SoC puissant, mais pas trop. Les performances brutes sont en dessous du Snapdragon 888 et de l’A15 Bionic. Les chiffres des benchmarks montrent que Tensor est un équivalent du Snapdragon 870. Ce qui est déjà très bien. D'ailleurs, Genshin Impact nous apporte une preuve de cela en se positionnant sur les graphismes “moyens” et non sur les graphismes “élevés”, comme c'était le cas avec l'iPhone 13 Pro ou les smartphones gaming.

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L’optimisation s’exprime également sur l’intelligence artificielle. Android 12 exploite massivement cette dernière. Et le Pixel 6 plus encore, notamment en photographie. Tensor est équipé d’un coprocesseur dédié à l’intelligence artificielle, mais aussi d’un décodeur vidéo, d’un coprocesseur d’image et d’une gestion des tâches alimentés par l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle est la grande force de Google. Il en est de même pour son premier SoC.

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En vrai, comment cela s’exprime-t-il au quotidien ? Il faut distinguer trois usages. Le premier est l’usage classique. Mail. Réseaux sociaux. Web. Streaming. Applications diverses et variées. Dans ce cas-là, le smartphone se comporte comme un charme. Il est rapide et fluide. Le deuxième usage est la photo et la vidéo. Là encore, belle expérience (nous ne parlons pas ici de la qualité des images), mais une surchauffe qui se ressent sur les tranches. Le traitement des images avec l’intelligence artificielle est tellement intense que cela fait chauffer le processeur.

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Aloy, l'héroïne de la série Horizon sur PlayStation est arrivée dans Genshin Impact !

Le dernier usage est le jeu vidéo. Le Tensor n’est pas spécifiquement taillé pour cela. Comme le Snapdragon 778. Comme l’Exynos 2100. Comme ces derniers, il est capable de prendre en charge les jeux, tels que Genshin Impact (avec des temps de chargement initiaux assez rapides). Même avec la meilleure qualité graphique. Mais il y a des ralentissements. Il y a une surchauffe plus intense (sur les tranches et sur la face arrière). AIDA64 nous indique que la température interne monte au-dessus des 41° en un quart d’heure de jeu seulement.

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Les stress tests WildLife de 3D Mark montre aussi une chauffe, mais moins intense. Il montre cependant que la stabilité de la plate-forme est faible. 55 % en moyenne. Cela veut dire qu’entre le début de votre partie et la fin, vous avez perdu 45 % des performances. C’est beaucoup. Et en analysant plus en profondeur, vous apprenez que la baisse intervient dès les premières minutes. Le Pixel 6 n’est donc clairement pas un smartphone pour jouer. Dommage.

Batterie

Comme les iPhone 13, les Pixel 6 et 6 Pro bénéficient cette année d’une forte augmentation de la capacité de leurs batteries. Dans le cas du Pixel 6, la capacité passe de 4080 mAh à 4614 mAh. Soit une augmentation de 13 % par rapport au Pixel 5. Les experts de la gamme Pixel noteront toutefois que la capacité du Pixel 6 est un peu en retrait vis-à-vis du Pixel 5a, lequel bénéficie d’une batterie de 4680 mAh. Et l’autonomie de ce dernier était excellente : selon les tests de nos confrères anglo-saxons, il peut atteindre les 2 jours. Dommage qu’il ne soit jamais sorti en France !

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Autonomie

Après un Pixel 5 amélioré et un Pixel 5a à l’endurance record pour un smartphone de Google, que vaut le Pixel 6 ? Avec une batterie moins importante que celle du Pixel 5a, mais un SoC plus puissant et une tendance à la surchauffe, nous avons craint, à priori, que le Pixel 6 soit décevant. Ce ne fut pas le cas. Les résultats de nos tests sont plutôt bons quand vous ne jouez pas.

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Grâce à l'intelligence artificielle, la gestion des tâches et de l'énergie est bien optimisée. En usage classique (streaming, web, réseau sociaux, téléphonie, messagerie, photo), le Pixel 6 offre plus d’une journée et demie d’autonomie (avec le rafraichissement adaptatif 90 Hz), une performance qui se situe dans la bonne moyenne. Le Pixel 6 n’est pas encore capable d’atteindre les deux jours, comme le Pixel 5a. Mais nous nous en approchons significativement.

Évidemment, cette mesure n'est qu'une partie de la réponse sur l'autonomie réelle du Pixel 6. Qu'en est-il du jeu vidéo ? La réponse est un peu moins enthousiaste, malheureusement. Vous l’avez vu plus haut, lors des stress tests WildLife de 3D Mark, le Pixel 6 a perdu entre 9 et 10 % de batterie sur 20 minutes de jeu. Soit une autonomie théorique maximale de 210 minutes en jeu que nous pouvons traduire par 3 heures et 30 minutes. Et ce quelle que soit la qualité des graphismes.

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Avec Genshin Impact, nous avons effectué deux séances de 15 minutes. Une première avec les graphismes moyens à 30 images par seconde (par défaut, comme vu précédemment), et une avec les meilleurs graphismes à 60 images par seconde. Nous avons perdu 7 % de batterie avec la première et 9 % de batterie avec la seconde. Soit une autonomie théorique comprise entre 2 heures et 45 minutes et 3 heures et 35 minutes. Ce sont des scores plutôt moyens. L’iPhone 13 dépasse les 4 heures, tandis que l’iPhone 13 Pro peut atteindre les 7 heures.

Recharge

Une fois la batterie totalement déchargée, nous allons la recharger. Le Pixel 6 propose plusieurs solutions pour cela. La première est la recharge filaire en branchant le smartphone à une prise murale avec son port USB type-C. Le smartphone est théoriquement compatible avec la charge rapide 30 watts. Et Google promet une charge de 50 % en 30 minutes. Sinon, vous avez la charge sans fil (Qi). Le Pixel 6 est compatible charge rapide sans fil 21 watts.

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Comme Apple et Samsung, Google ne fournit plus de prise murale avec ses smartphones. Cela veut dire que vous devrez trouver un adaptateur pour charger le mobile. Et tous les chargeurs ne sont pas adaptés. Nous avons essayé de charger le Pixel 6 avec deux chargeurs différents : un chargeur USB type-A 65 watts (celui du Oppo Find X3 Pro) et un chargeur USB type-C 45 watts (celui du MacBook Pro 2019). Et les résultats sont très différents.

D’abord avec le chargeur USB type-C. Avec le câble fourni, nous avons chargé le Pixel 6 de 0 % à 100 % (écran éteint) en 115 minutes, ce qui est assez lent vis-à-vis de la concurrence. Tempérons ce propos, car le Pixel 6 a atteint les 50 % en 35 minutes. Soit pratiquement la charge annoncée par Google et le tiers du temps d'une charge complète. En une heure, nous avons atteint les 80 %, puis les 95 % en 75 minutes. Pour le reste, ce fut très long.

Avec un chargeur USB type-A, malgré la puissance disponible, la charge fut extrêmement lente. Nous n’avons atteint que 36 % en une heure. Et nous avons dû attendre près de 3 heures pour atteindre une charge complète. Autant dire que ce n’est pas idéal. Et c’est, une fois encore, dommage qu’un constructeur sacrifie une partie de l’expérience pour une histoire de gros sou. Si les technologies de charge étaient standards, cela ne poserait pas de problème en soi. Mais elle ne le sont pas. Et les consommateurs en sont les victimes.

Audio

Venons-en à la partie audio de ce test. Il y a plusieurs points à aborder ici. Le premier concerne les haut-parleurs. Ils sont deux. Nous les avons vus dans la partie design. Il y en a un sur la tranche inférieure (à droite du port USB type-C quand l’écran est orienté vers le haut). Et il y en a un logé dans l’écouteur téléphonique. Il s’agit d’une configuration asymétrique qui apporte une expérience très correcte (meilleure qu'avec une configuration mono).

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Ce casque Sony n'est pas livré avec, désolé…

Comme toujours avec ce type de configuration, vous avez un meilleur son provenant du haut-parleur principal, le secondaire étant plus rapidement sujet à des grésillements. Nous avons rencontré des grésillements très importants avec Genshin Impact en utilisant les haut-parleurs (que ce soit avec le Pixel 6 ou le Pixel 6 Pro). Il nous parait évident qu’il s’agit d’un bug au niveau codec.

Si vous ne voulez pas utiliser les écouteurs, vous avez toujours la possibilité d’utiliser un accessoire audio. Pas de port jack 3,5 mm ici, bien évidemment. Mais vous avez la connexion Bluetooth (5.2 bien sûr) ou le port USB type-C si votre casque est compatible. Si ce n’est pas le cas, sachez que le Pixel 6 est livré avec une paire d’écouteurs avec télécommande déportée d’une assez bonne facture.

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Ce ne sont pas des intra-auriculaires. Il n’y a pas de réduction de bruit active. Mais leur design les rend agréables à porter (plus que les EarPods d’Apple). Et il est assez intelligent pour s’adapter à toutes les typologies. La qualité d’écoute est bonne (même si cela manque de profondeur dans les basses et que certains détails sont étouffés). Malheureusement, ils ne règlent pas les grésillements avec Genshin Impact… L’hypothèse du bug se renforce !

Nous regrettons qu’il n’y ait pas d’égaliseur audio dans le Pixel 6. Ou au moins des profils différents en fonction des styles musicaux. C’est vraiment dommage. Et nous pensons que Google ne devrait pas laisser la concurrence (Asus, Samsung, Oppo, ou Sony par exemple) prendre trop d’avance dans ce domaine. En revanche, nous avons relevé deux réglages audio intéressants.

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Le premier est le sous-titrage instantané (avec traduction s’il vous plait). Peu de langues sont prises en charge. Mais cela fonctionne avec toutes les sources audio (et pas uniquement avec YouTube et les applications de Google). Le deuxième est l’écoute permanente de l’environnement pour identifier des chansons diffusées à proximité. Attention, ce genre d’outil consomme beaucoup de batterie. Utilisez-le pendant une soirée, mais n’oubliez pas de le couper.

Photo

Parlons enfin photo. Le Pixel est équipé de trois capteurs. Un à l’avant de 8 mégapixels avec objectif ouvrant à f/2.0 et focale fixe. C’est le même que celui du Pixel 5. Et deux à l’arrière. D’abord, un modèle 50 mégapixels, avec pixel mesurant 1,2 micron de côté, autofocus à détection de phase omnidirectionnel et objectif équivalent 24 mm ouvrant à f/1.9 un peu moins lumineux que celui du Pixel 5 (ouverture à f/1.7). Il prend des photos en 12,5 mégapixels par défaut (technologie Quad Bayer). Et il profite d'un stabilisateur optique, une excellente nouvelle. Ensuite un modèle 12 mégapixels avec objectif ultra grand-angle 114° ouvrant à f/2.2 et focale fixe. Le tout est accompagné d’un flash, d’un autofocus laser (c’est le petit capteur à gauche du flash) et d’un microphone dédié à la vidéo.

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Les résultats que nous obtenus avec le Pixel 6 ne sont pas homogènes. Autant le dire. Sur certains exercices, il excelle totalement. C’est le cas par exemple des photos de jour avec le capteur principal. De très belles couleurs. Une très bonne maitrise de la lumière avec bon équilibre de la scène et de beaux détails dans les ombres. La preuve ci-dessous avec le contre-jour où nous retrouvons de très beaux détails. Rares sont les smartphones à offrir autant de détails face au soleil.

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Capteur principal, mode automatique
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Contre jour. Capteur principal, mode automatique.

Également, l’autofocus est extrêmement rapide. D’abord grâce à l’autofocus omnidirectionnel intégré au capteur. Ensuite, grâce à l’autofocus laser qui le soutient. La voiture que vous retrouverez ci-dessous (dans la partie dédiée aux effets développés par Google pour le Pixel 6) était évidemment en mouvement lors de la prise de vue. Il est relativement difficile de prendre le capteur principal à défaut. Mais nous voyons également dans le résultat de ces photos l’usage intensif de l’intelligence artificielle.

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Capteur principal, mode automatique
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Capteur principal, mode automatique

Les portraits sont pris en charge par le capteur principal. Ils profitent d’un mode dédié dans le menu. Vous avez une touche virtuelle qui vous permet d’activer le zoom 2x pour vous rapprocher de votre sujet, même si cela ne remplace pas une véritable optique 50 mm (d'autant que cela réduit la qualité de la photo). Ce mode portrait fonctionne assez bien et s’appuie, à 100 %, sur l’intelligence artificielle et non sur des principes optiques.

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Capteur principal, mode portrait
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Capture d'écran avant la prise de vue du portrait

La preuve : quand vous prenez la photo, vous ne voyez pas le bokeh sur le live view (voir capture d'écran ci-dessus). C'est très perturbant. Puis, après la prise de vue, le traitement de l’image détoure le sujet et applique le flou d’arrière-plan. Vous pouvez bien sûr éditer l’effet à loisir. Nous regrettons un peu cela dans la photographie du Pixel : un manque de naturel et une tendance à l’artificielle…

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Capteur principal, mode portrait

Quand vous passez sur le zoom numérique, le capteur principal perd de son éclat. Car il n’y a pas de zoom optique ici. Le rapport par défaut est 2x. Et la qualité reste très correcte, malgré une forte baisse de la luminosité dans les clichés. Vous pouvez monter jusqu’à 7x, avec une perte de définition significative, du bruit et du grain, pour un résultat final en dessous de ce que le capteur nous a habitué. Évidemment, avec le Pixel 6 Pro et son zoom optique, vous n’avez pas ce problème.

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Capteur principal, mode automatique, zoom 2x
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Capteur principal, mode automatique, zoom 2x à gauche et zoom 7x à droite
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Capteur principal, mode nuit, zoom 2x
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Capteur principal, zoom 7x, mode automatique (nuit désactivé) à gauche et mode nuit à droite

De nuit, le smartphone offre également de beaux résultats, mais le mode nuit n’est pas toujours utile. En combinant quatre pixels adjacents et en utilisant l’intelligence artificielle à outrance, le mode nuit est, une fois sur deux, superflu avec le capteur principal (voir les deux clichés ci-dessous). Quand vous zoomez, en revanche, le mode nuit devient essentiel pour gagner en luminosité et en détail. Notez d’ailleurs que, même si vous avez un mode nuit dédié, il s’active aussi automatiquement avec le mode général (cela peut être désactivé, bien sûr).

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Capteur principal, mode automatique (nuit désactivé)
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Capteur principal, mode nuit
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Capteur principal, mode nuit
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Capteur principal, mode nuit

Le capteur grand-angle n’est pas incroyable, autant être honnête. De jour, l’intelligence artificielle lui offre contraste et couleur, tout en améliorant la luminosité. Mais la nuit, le capteur se révèle très sombre. Et vous perdez non seulement en lumière, mais aussi en détail. Les couleurs restent assez fidèles. Ici, le mode nuit est presque obligatoire pour raviver les détails. Les distorsions sont en revanche assez bien gérées dans toutes les situations.

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Capteur ultra grand-angle, mode automatique
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Capteur ultra grand-angle, mode automatique
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Capteur ultra grand-angle, mode nuit

Côté selfie, nous sommes techniquement sur le même capteur et la même optique que le Pixel 5. Bien évidemment, les résultats ne sont pas les mêmes, grâce à Tensor et son coprocesseur de traitement des images alimenté à l’intelligence artificielle. Les autoportraits sont plutôt réussis, avec de beaux détails en pleine journée. La nuit, vous avez le choix de faire des selfies avec mode nuit, avec mode portrait ou avec le mode automatique, sans mode nuit. Pas de portrait et de mode nuit combiné. Les résultats sont assez inégaux et, dans l’ensemble, sujets à une perte en détail (avec lissage du grain de la peau). Il serait peut-être temps de changer de module selfie ?

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Capteur selfie, mode automatique (gauche) et mode portrait (droite)
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Capteur selfie, mode nuit (gauche) et mode portrait (droite)

Lors de sa conférence de presse, Google a annoncé deux innovations intéressantes pour les Pixel 6. D’abord, la gomme magique. Pour y accéder, vous devez modifier une photo à partir de Google Photos. Puis, vous choisissez « modifier », puis « outils ». Vous avez alors Focus Couleur (pour accentuer certaines couleurs), Flou (pour changer le bokeh) et Gomme magique. Avec elle, vous pouvez, selon les conditions, effacer un objet ou une personne d’une photo, même si elle n’a pas été prise avec le Pixel. Et l'intelligence artificielle reconstitue les pixels manquants. Le résultat est très inégal et dépend de beaucoup de facteurs. Mais quand ça marche, c’est assez bluffant.

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Gomme magique à partir d'une photo prise avec le Pixel 6

Le deuxième est Motion Mode ou Mouvement en version française. Celui-ci est un mode de prise de vue accessible entre le mode nuit et le mode portrait. Il se divise en deux effets : panoramique avec mouvement et pose longue. Le premier est intéressant. Il permet de prendre un objet en mouvement et de flouter l’arrière-plan tout en conservant le sujet net. Voyez ci-dessous un exemple avec une voiture.

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Mode panoramique avec mouvement. Ici la voiture est bien en mouvement.

Pose longue est plus classique. Il permet de prendre longtemps une photo et d’appliquer un flou de mouvement sur un sujet. L’exemple le plus classique est celui d’une rivière : si vous prenez une photo instantanée, vous obtenez une photo « fixe » de l’eau. Si vous maintenez la pose, vous avez un flou de mouvement que beaucoup de photographes réalisent avec un trépied et un peu de patience. Là, c’est plus rapide. Nous avons essayé avec un train en mouvement et ça fonctionne.

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Mode Pause Longue.

Finissons cette longue partie photo sur la vidéo. Grâce à son capteur principal, son objectif lumineux, ses autofocus laser et omnidirectionnel et son stabilisateur optique, le Pixel 6 réalise de belles vidéos, de jour et de nuit. Et la prise de son permet de créer un bel effet stéréo directionnel. Vous avez plusieurs modes de stabilisation (dont un si vous marchez ou courrez) et plusieurs modes de prise de vue : classique, ralenti et accéléré (jusqu’à 120 images par seconde) et ralenti (1 image toutes les 4 ou 8 secondes). Il y a déjà là de quoi s’amuser.

Conclusion

Le Pixel 6 est un smartphone très intéressant qui a un positionnement bien arrêté. Il ne s’adresse pas à tout le monde. Il n’excelle pas dans tous les domaines. Mais ce pour quoi il a été fait, il le fait très bien. Nous pensons notamment à l’intelligence artificielle qui alimente non seulement l’interactivité du système d’exploitation et la gestion des ressources pour améliorer l’autonomie, mais aussi à la photographie. Avec un équipement qui est rarement très innovant, Google parvient à tirer de beaux résultats sous certaines conditions.

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Google aurait pu prendre plus de soin sur certains points. Nous pensons notamment à l’écran, qui est très propre mais loin d’être le plus finement calibré. Nous pensons aussi à la recharge qui aurait pu être bien meilleure. Une charge rapide 30 watts sans chargeur adapté, ce n’est pas une charge rapide 30 watts. C’est de l’abus. Nous pourrions également parler du design, ou, du moins, de l’ergonomie offerte par ce design. Ou encore de l'audio, bon mais sans éclat.

Mais il faut reconnaitre que l’expérience globale est bonne. Notamment si vous n’êtes pas un gros joueur. Car c’est son plus gros point faible : le Tensor est puissant, mais pas suffisamment pour les gamers. Il est très bien optimisé pour certains usages, mais pas pour cet usage là : il chauffe, il perd en autonomie et il est sujet aux ralentissements. En revanche, son rapport qualité-prix est clairement au-dessus de la moyenne. Et c’est cela que nous encourageons avec la note que nous lui donnons ici.

Note finale du test : Google Pixel 6

Le Pixel 6 est un smartphone au rapport qualité-prix étonnant, mais qui ne satisfera pas tout le monde. Avec son design atypique, son processeur quasiment dédié à l'intelligence artificielle, ses jolies photos et sa belle autonomie en usage classique, il saura conquérir le coeur des amateurs d'un Android pur et dur. Les autres devront passer outre quelques petites maladresses.


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