Le patron de Renault annonce une augmentation du prix des véhicules

D'après le patron de Renault Luca de Meo, les prix des voitures vont continuer à augmenter durant les 12 prochains mois. La cause ? Les pénuries de composants comme les semi-conducteurs qui touchent l'industrie automobile depuis plusieurs mois.

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Crédits : Renault

Comme vous le savez, de nombreuses industries sont impactées par de multiples pénuries, à commencer par celle des semi-conducteurs. Ces puces électroniques, fabriquées majoritairement en Asie, sont largement utilisées dans l'industrie automobile, dans l'informatique, ou encore dans les consoles de jeux vidéo. Voilà il est aussi compliqué de trouver une PS5 ou une Xbox Series X par exemple, ou encore les dernières cartes GeForce RTX 3000 de Nvidia.

Face à cette situation exceptionnelle, certains constructeurs automobiles ont dû prendre des mesures drastiques à l'image de Toyota qui compte réduire sa production mondiale de voitures de 40%. Le constat est loin d'être le même chez Tesla qui a explosé ses ventes lors du troisième trimestre 2021 malgré la pénurie de puces.

Le patron de Renault annonce une augmentation des prix à cause des pénuries

Du côté de Renault, une augmentation des prix des véhicules s'annonce inévitable. C'est en tout ce qu'a confirmé le PDG Luca de Meo dans les colonnes du journal espagnol Expansion. “Les prix vont encore augmenter au cours des 10 prochains mois”, prévient le grand patron de la marque au losange. Il explique que les fabricants de puces électroniques profitent du manque d'offre et de la forte demande pour gonfler les prix des semi-conducteurs.

Et quand les coûts de production montent, cela se répercute immédiatement sur les prix de vente des voitures. Il faut rajouter à cela d'autres problèmes qui ont contraint Renault à augmenter leur marge, comme la fermeture temporaire de plusieurs usines. Face au manque de puces, Luca de Meo explique que de plus en plus de constructeurs axent leurs capacités de production sur des modèles plus chers et donc plus rentables.

La solution serait bien évidemment de produire des puces électroniques en Europe. À ce sujet, Luca de Meo est formel : il faudra à minima plus de 10 ans pour atteindre une production suffisante. Des estimations réalistes quand on sait que l'Union européenne souhaite représenter 20% de la production mondiale de puces électroniques à l'horizon 2030. Il faudra donc pour l'instant rester dépendant des fabricants asiatiques. Et pour l'heure, aucun retour à la normale n'est prévu avant 2023.

Source : Expansion

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