Indice de réparabilité : 8 mois après son lancement, il peine à convaincre les Français

L’indice de réparabilité permet aux fabricants de s’autoévaluer sur le critère réparable de leurs produits. Disponible lors de l’achat d’un appareil en magasin ou sur Internet, il permet de guider les utilisateurs et de lutter contre l’obsolescence programmée. Le problème, c’est qu’il peine pour l’instant à convaincre les Français.

Indice de réparabilité
Crédit : DR

Depuis le 1er janvier 2021, la France a instauré un indice de réparabilité pour les appareils électroniques. Pour ceux qui ne le savent pas, il s’agit d’une note de 0 à 10 qui mesure le degré de réparabilité de plusieurs produits comme des ordinateurs, des téléviseurs, des smartphones ou encore des lave-linges. Il permet de lutter contre le gaspillage et l’obsolescence programmée tout en offrant un nouveau critère d’achat aux consommateurs. Apple avait par exemple dévoilé l’indice de réparabilité des iPhone et Mac au début de l’année.

Aujourd’hui, seuls 40 % des appareils qui tombent en panne sont réparés. D’ici 5 ans, le gouvernement espère que ce chiffre passe à 60 %, et l’indice de réparabilité devrait en théorie aider à atteindre cet objectif. Néanmoins, 8 mois après son introduction en France, il semble encore avoir du mal à s’intégrer.

L’indice est encore méconnu d’une partie des Français, et pas toujours pris en compte

Selon un sondage Opinion Way pour Samsung en mai dernier, seuls 7 Français sur 10 avaient connaissance de l’indice de réparabilité. Tous les Français ne sont pas encore prêts à en tenir compte au moment de l’achat d’un nouvel appareil, puisque sur les 87 % d’internautes qui ont répondu, seuls 31 % ont déclaré qu’ils le prendront « certainement » en compte, et 55 % « probablement ».

D’ici 2022, l’affichage de l’indice de réparabilité deviendra obligatoire en magasin ou sur Internet lors de l’achat d’un produit. Les Français qui n’ont jamais entendu parler de cet indice ne devraient donc plus pouvoir passer à côté. De plus, l’Union européenne exigera la disponibilité des pièces détachées pendant sept ans. Les utilisateurs auront donc largement le temps de faire réparer leurs appareils en panne.

En 2024, celui-ci évoluera et prendra en compte de nouveaux critères comme la durabilité ou encore sa propension ou non à tomber en panne. On espère donc que ces nouvelles mesures aideront à lutter contre l’obsolescence programmée, et qu’elles pousseront les fabricants à proposer des produits plus durables.

Source : Les Échos


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