Microsoft fait face à un problème persistant avec sa mise à jour Windows 11 24H2. Les utilisateurs ayant opté pour une installation personnalisée rencontrent des erreurs critiques lors de l’installation des mises à jour de sécurité.

Depuis octobre 2024, la mise à jour KB5044284 destinée à la version 24H2 fonctionne correctement pour les installations via Windows Update ou l’outil de création de support. En revanche, les personnes ayant généré une ISO modifiée, en intégrant manuellement des correctifs, se heurtent à des échecs répétés. Ces PC ne peuvent plus recevoir de nouvelles mises à jour, les exposant à des vulnérabilités. Malgré trois mois de délai, Microsoft n’a pas résolu le problème, l’ayant même marqué comme « résolu » sur sa page dédiée.

Parallèlement, un bug empêchant la modification du fuseau horaire dans l’application Paramètres a été corrigé le 28 janvier avec la mise à jour KB5050094. Les utilisateurs sans droits administrateurs pouvaient contourner le problème via le Panneau de configuration. Une solution temporaire qui souligne les lacunes de gestion des mises à jour.

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Un appel à la réinstallation complète

Face à l’impasse, Microsoft conseille désormais de réinstaller Windows 11 avec les ISO officielles, mises à jour le 10 décembre. Cette procédure, contraignante, reste la seule issue pour rétablir un flux normal de correctifs. L’éditeur déconseille également les installations personnalisées intégrant les mises à jour d’octobre et novembre 2024, jugées incompatibles avec les futures versions.

Si le correctif du fuseau horaire a apaisé une partie des frustrations, la situation des installations modifiées reste préoccupante. Les concernés doivent choisir entre une réinstallation complète ou un système vulnérable. Un dilemme qui alimente les critiques sur la gestion des mises à jour par Microsoft, déjà pointé du doigt pour ses bugs récurrents.

Cette affaire rappelle les défis techniques liés aux personnalisations logicielles, souvent sources d’instabilité. Pour les entreprises et les particuliers adeptes de ces pratiques, le message est clair : privilégier les méthodes officielles, sous peine de complications. Reste à voir si Microsoft renforcera ses outils de déploiement pour éviter de tels scénarios à l’avenir.