Voitures électriques : les constructeurs mentent sur l’autonomie réelle de leurs véhicules, selon l’UFC-Que choisir

L’autonomie a toujours été le nerf de la guerre pour les conducteurs de voiture électrique. Les constructeurs le savent bien et n’hésitent pas à embellir un peu la vérité pour séduire le plus de clients possibles… sans jamais vraiment mentir non plus. Après une petite enquête, l’UFC-Que choisir a pourtant déterminé que l’écart entre publicité et réalité est parfois très marqué.

voiture electrique

Depuis quelques années, les constructeurs se livrent une bataille sans merci pour proposer la meilleure autonomie possible sur leurs voitures électriques. Bien que beaucoup de conducteurs se contentent en réalité d’une capacité modeste, ils sont également nombreux à considérer cet aspect comme primordial lors de l’achat d’un nouveau véhicule. Aussi, certaines marques n’hésitent pas à promettre monts et merveilles, au risque de flirter avec le mensonge.

C’est en tout cas ce qu’a découvert l’UFC-Que choisir, qui a souhaité vérifier les affirmations des constructeurs en matière d’autonomie. Le résultat est édifiant. Pour de nombreux modèles, la réalité du terrain est toute autre que ce que prétendent les constructeurs. Pour certains modèles, l’écart est même affolant. C’est notamment le cas de la Volkswagen ID.4, qui promet théoriquement 467 km d’autonomie, mais qui n’en propose finalement que 311 km, soit une différence de 33,4 %.

L’autonomie réelle des voitures électriques est bien en deçà des promesses des constructeurs

Le SUV allemand n’est pas le seul dans ce cas de figure. Du côté des Français par exemple, la Renault Twingo E-Tech affiche un écart de 18,9 % entre l’autonomie annoncée et réelle (190 km contre 154 km), tandis que cet écart est de 22,4 % pour la Peugeot e-2008 électrique (340 km contre 264 km). Tesla n’est pas en reste non plus, puisque l’UFC-Que choisir dénonce un écart de 26,8 % sur sa Model Y Grande autonomie (507 km contre 371 km).

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Pourquoi cette différence substantielle ? D’après l’organisme, la faute est à rejeter au protocole d’homologation (WLTP), qui ne prend pas en compte l’usage réel de leur voiture par les conducteurs. En outre, il faut également se méfier des promesses en matière de temps de charge. L’UFC-Que choisir rappelle en effet que la voiture n’est jamais rechargée à pleine puissance durant tout le processus, afin d’éviter de l’endommager trop rapidement. Là encore, les chiffres annoncés par les constructeurs sont donc souvent loin de la réalité.

Source : UFC-Que choisir


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