Test Realme GT Neo 3 : une voiture de course cachée dans un smartphone

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Avec la série GT, Realme a trouvé son positionnement : le rapport qualité-prix agressif. Mais, à l’intérieur de la gamme, les propositions sont différentes. Si le GT 2 Pro fait office de porte-étendard et le GT 2 propose une plate-forme puissante à un prix abordable, le GT Neo 3, lui, préfère répondre à une problématique quotidienne de tous les utilisateurs : la recharge. Cela suffit-il à faire un bon smartphone ? Réponse dans ce test complet.

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Aujourd’hui, Realme dévoile deux nouveaux smartphones. Les Realme GT Neo 3 et GT Neo 3T. Ce sont deux smartphones qui succèdent au GT Neo 2, lancé en fin d’année dernière. Il n’y a donc que six mois entre leur lancement respectif. Cela parait court pour le marché français, mais c’est une caractéristique typique du marché chinois (et indien) où le renouvellement est semestriel.

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Testé dans nos colonnes, le GT Neo 2 fut une bonne surprise pour les joueurs. Il était vendu à son lancement 469 euros ou 549 euros, selon la configuration. Sa plate-forme, similaire à celle de téléphones vendus parfois 600, 700 voire 800 euros, était basée sur le Snapdragon 870. Avec un tel équipement, autant dire qu’il était possible de jouer sérieusement sur ce mobile. Mais, il n’avait finalement aucun autre argument fort. C’est ça qui péchait un peu.

Donc, six mois plus tard, Realme revient avec un nouveau GT Neo. Et même deux, puisque le smartphone se décline en version 3 et 3T. Il existe quelques différences notables entre le 3 et le 3T. Sachez cependant que le GT Neo 3 est vraiment différent de son prédécesseur, alors que le Neo 3T reprend quasiment toute la fiche technique du Neo 2. Nous aurons l’occasion d’en reparler. En attendant, concentrons-nous sur ce Realme GT Neo 3 qui a quelques atouts intéressants dans sa besace.

Notre test vidéo

Le Smartphone Hyper Rapide qui se Recharge ENTIEREMENT en 16 minutes - Test du Realme GT Neo 3.

Fiche Technique

Realme GT Neo 3
Dimensions163,3 x 75,6 x 8,2 mm
Poids188 grammes
Ecran6,7 pouces LTPS AMOLED (20,1:9)
FHD+ (résolution 394 ppi)
taux de rafraichissement 120 Hz
HDR10+
Corning Gorilla Glass 5
ChipsetMediaTek Dimensity 8100 (5 nm)
OSAndroid 12 + Realme UI 3.0
RAM8/12 Go
Stockage128/256 Go
microSDnon
Capteur principalPrincipal :
définition 50 MP
objectif ouvrant à f/1.8
autofocus omnidirectionnel
stabilisation optique

Grand angle :
définition 8 MP
objectif ouvrant à f/2.2
angle de vue 119°

Macro :
définition 2 MP
objectif ouvrant à f/2.4
Capteur secondairedéfinition 16 MP
objectif ouvrant à f/2.5
Batterie4500 mAh (2x 2250 mAh)
Charge rapide 80W ou 150W
5GOui
ConnectivitéWiFi 6
Bluetooth 5.3
NFC
AudioDouble haut-parleur
Pas de port jack 3,5 mm
Certification Dolby Atmos
BiométrieScanner d’empreinte sous l'écran
Résistance à l'eauN.C.

Prix et disponibilité

Le Realme GT Neo 3 est proposé à 599,99 euros ou 699,99 euros. La première intègre 8 Go de stockage et 256 Go de RAM et la seconde 12 Go de RAM et 256 Go de stockage. Il est donc vendu beaucoup plus cher que son prédécesseur direct : la différence est de 130 ou 150 euros selon la version. Elle se justifie en partie par l’intégration de nouveaux composants pour la partie photographique (nous le verrons dans ce test), mais pas uniquement. Écran, processeur et surtout recharge ont été mis à jour.

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Le principal concurrent du Realme GT Neo 3 est le Poco F4 GT de Xiaomi. Son prix est identique. Et sa proposition est identique : plate-forme puissante, charge ultrarapide et une fiche technique plutôt équilibrée. Nous verrons dans ce test que le GT Neo 3 profite d’un meilleur équipement photo pour le capteur principal. Mais le Poco F4 GT intègre deux gâchettes très inspirées des smartphones gaming type Blackshark, RedMagic ou ROG Phone.

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Le Realme GT Neo 3 sera disponible le 15 juin, que ce soit sur la boutique officielle de Realme ou chez les distributeurs habituels (Cdiscount, Boulanger, Amazon, Darty, Fnac). Les précommandes démarrent aujourd’hui avec un rabais intéressant. Le GT Neo 3 se décline en trois coloris : noir, assez classique, bleu avec des bandes blanches (celle que nous avons en test) et blanc avec des bandes noires. Cette dernière conserve l’esthétique de la bleue tout en étant plus sobre. Enfin, une version Naruto existe aussi en Chine (voir photos ci-dessus). Elle ne sera pas proposée en France, contrairement à la version Dragon Ball du GT Neo 3T.

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Dans la boîte noire du GT Neo 3, vous retrouvez les accessoires habituellement offerts par la marque : un câble USB type-C vers USB type-C (et non vers USB type-A, cela a un rapport avec la charge rapide), un chargeur 150 watts (oui, 150 watts, nous en reparlerons évidemment) et une coque en plastique souple. Celle-ci est légèrement teintée, mais permet tout de même de profiter de la jolie coque du GT Neo 3 (contrairement aux coques des GT 2 et GT 2 Pro qui sont opaques).

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Design

Entrons justement dans le vif du sujet en regardant de plus près l’esthétique du smartphone. Et une première remarque ce smartphone ressemble tout à fait une voiture de course, notamment avec cette coque bleue barrée de deux bandes blanches verticales positionnées dans le prolongement du module photo. Cela donne vraiment l’impression d’avoir dans la poche un smartphone sponsorisé par une marque automobile comme une Subaru ou une Alpine, par exemple.

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Ce n’est pas un design inédit chez Realme, puisque l’une des versions du GT Neo 2, appelée Neo Green, s’appuyait également sur un graphisme similaire. Le Realme GT 5G (le modèle qui a lancé la gamme) était aussi barré d’une bande verticale. Mais, dans les deux cas, les bandes étaient noires. Et les couleurs des coques, verte ou orange, étaient moins marquées « sport mécanique ».

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Pour le reste, le GT Neo 3 est ergonomiquement assez classique. Le GT Neo 3 profite de plaques de verre minéral sur les faces. Les tranches latérales de l’arrière du téléphone sont incurvées. Et la finition est brossée, ne laissant aucune trace de doigt. En outre, c’est agréable au toucher. Sur les tranches, Realme a choisi du polycarbonate. Une fois en main, la sensation est un peu moins qualitative qu’avec de l’aluminium, matériau réservé cette année au GT 2 Pro.

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Si dans l’ensemble, le GT Neo 3 reprend le design du GT Neo 2, nous pouvons observer quelques petites différences. Tout d’abord avec le module photo. Il est placé au même endroit, mais il est aussi légèrement plus large, sous-entendant un changement au niveau des capteurs et des objectifs. Et c’est le cas. Nous le verrons dans la partie dédiée à la photo. L’organisation des objectifs est aussi différente, pour laisser plus de place au module principal.

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À l’avant, nous retrouvons une grande dalle tactile. Elle est légèrement plus grande que celle du Realme GT Neo 2. Cela se traduit par une hauteur en légère progression. Mais la largeur, l’épaisseur et le poids sont en recul. Cela traduit un changement au niveau de la batterie. Rendez-vous dans la partie qui lui est dédiée pour en savoir plus. Toujours à l’avant, vous pouvez constater que les poinçons ne sont pas au même endroit : dans le coin pour le GT Neo 2 et au centre de la bordure supérieure pour le GT Neo 3. Une protection d’écran est préinstallée.

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Dernière différence, le Realme GT Neo 3 intègre, sur sa tranche supérieure, une petite ouverture additionnelle, à la hauteur de l’écouteur téléphonique. Il s’agit d’une grille de haut-parleur. Le GT Neo 3 dispose de deux haut-parleurs (que nous étudierons plus en détail dans la partie audio) : le premier assez classique sur la tranche inférieure et le second caché dans l’écouteur. Ce dernier dispose donc de deux sorties. Pour le reste, les tranches du GT Neo 3 sont très classiques.

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Tout comme la prise en main du smartphone : outre l’exubérance de son coloris, le GT Neo 3 s’utilise comme tous les autres smartphones. Pas de petits boutons cachés. Pas d’ouverture dans la coque pour laisser le SoC respirer. En fermant les yeux, nous n’avons pas forcément l’impression de manipuler un téléphone qui en a sous le pied… Et pourtant !

Écran

Nous l’avons dit précédemment, le Realme GT Neo 3 profite d’un écran légèrement plus grand que celui du Realme GT Neo 2. La taille passe de 6,62 pouces à 6,7 pouces, au format 20,1/9e. Soit celle du GT 2 Pro. Il devient donc, avec le flagship de la marque, le smartphone le plus grand parmi les GT. Et ce n’est pas plus mal quand il s’agit d’un produit calibré pour profiter de contenus multimédias, même si, en contrepartie, le téléphone devient encore un peu plus difficile à utiliser pleinement à une main.

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La définition de l’écran est Full HD+ (1080 pixels en largeur pour 2412 pixels en hauteur). C’est une définition standard et surtout raisonnable. Pas besoin de plus : aucun jeu ne propose une définition QHD ou 4K. La résolution reste également dans la moyenne, à 394 pixels par pouce. Et elle est bien suffisante pour tous les usages, que ce soit la vidéo, le jeu, la consultation de site web, la messagerie, etc.

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Les sous-pixels de l'écran du GT Neo 3 vu par le microscope du Find X3 Pro

Le taux de rafraichissement est de 120 Hz maximum. Il y a un mode adaptatif (activé par défaut) qui permet de passer de 60 à 120 Hz en fonction des scénarios. Vous pouvez aussi fixer le taux en permanence à 120 Hz ou 60 Hz, pour plus de gourmandise ou d’économie selon vos envies. La fréquence d’échantillonnage n’a pas été annoncée par le constructeur. Mais elle devrait s’établir entre 240 Hz et 360 Hz, deux valeurs assez classiques sur ce segment de prix.

La nature de la dalle est AMOLED. Les taux de contraste sont infinis. L’écran est compatible HDR10+. Elle prend en charge les échantillons colorimétriques DCI-P3 et sRGB. Et elle afficherait, selon Realme, jusqu’à 1 milliard de couleurs différentes. Mais les affiche-t-elle bien ? C’est la question que nous avons posée à notre sonde qui a analysé les quatre profils colorimétriques proposés par Realme UI : naturel, vif (par défaut), cinématique et éclatant, les deux derniers étant rassemblés dans la rubrique « Pro ».

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Le profil le plus intéressant est, comme toujours, le mode naturel. Il se rapproche le plus des couleurs de référence, avec un Delta E de 2,4. C’est bien, sans être extraordinaire. Le Realme GT 2 fait beaucoup mieux. Nous remarquons que certains bleus frôlent ou dépassent la barre du 4. Le bleu est le petit défaut de la dalle. Le Gamma E moyen est de 2,1 et la température moyenne des couleurs est de 6441°. Ce qui est presque parfait.

Le mode vif, activé par défaut, est moins précis. Son Delta E moyen est 4.0 et la température des couleurs est de 7347°. Le blanc tire vers le bleu. Notre sonde nous indique que les verts sont globalement trop accentués, ainsi que certains bleus et le marron. Même la luminosité est moyenne : 480 nits au maximum en mode manuel. C’est très juste pour un mode vif. C’est d’autant plus juste que le mode naturel atteint les 500 nits. Il est très rare de rencontrer un mode naturel plus lumineux qu’un mode vif.

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Comme toujours, Realme UI ne propose pas de réglages fins pour améliorer le rendu des couleurs sur le smartphone. Nous avons juste accès à un curseur pour réchauffer ou refroidir la dalle. C’est déjà un premier pas : d’autres marques ne font pas même pas cet effort. Mais nous espérons que Realme en offrira un peu plus dans un avenir proche.

Interface

Une fois l’écran allumé, nous arrivons sur l’interface habituelle de la marque : Realme UI. Ici, nous sommes sur la version 3.0 de la ROM. Elle est basée sur Android 12. Nous avons largement évoqué cette interface dans nos colonnes à l’occasion des tests des Realme GT 2 et GT 2 Pro. N’hésitez donc pas à jeter un œil dessus car nous y avons réalisé des tests différents afin de varier les plaisirs.

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Pour ceux qui ne connaissent pas Realme UI, il s’agit d’une ROM customisée (et non simplement une surcouche logicielle). Elle est largement « inspirée » de ColorOS, la marque Realme étant une filiale d’Oppo (une proximité qui se constate davantage avec les chargeurs ou les capteurs photo). Pour l’Europe, la ROM a été largement aseptisée afin de s’adapter aux us et coutumes de l’occident. Les thèmes ont disparu. L’architecture reprend celle d’Android « vanilla ». Et l’interface vous propose dès le départ si vous voulez activer le tiroir des applications.

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Smartphone gaming oblige, nous pouvons voir dans Realme UI quelques adaptations pour optimiser l’expérience des joueurs. Ce sont des options que vous retrouvez aussi dans les GT 2 et GT 2 Pro. Mais nous profitons de ce test (et du positionnement du GT Neo 3) pour entrer un peu plus dans le détail. D’abord, vous avez le « Mode GT », qui s’active soit à partir du volet des réglages rapides, soit à partir de la rubrique « Batterie » dans le menu « Paramètres ». Il est logiquement censé booster les performances de la plate-forme. Mais nous n'avons pas ressenti un grand changement.

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Ensuite, vous avez une application système appelée « Jeux ». Cette application permet d’accéder à un tableau de bord sur la durée des parties et aux captures d’écran réalisées pendant les phases de jeu. L’application permet d’adapter le comportement du smartphone en jeu (mode concentration, décrochage automatique des appels avec haut-parleur, verrouillage de la luminosité de l’écran, résolution adaptative, etc.). Elle ne permet pas en revanche d’adapter ce comportement à certains jeux.

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Dernier point sur l’adaptation de l’interface pour les joueurs : le volet in-game (qui s’active automatiquement, même si vous n’utilisez pas l’appli Jeux). Quand vous lancez un jeu, Realme UI vous informe qu’un volet est accessible avec quelques options (mode concentration, désactivation des messageries), quelques outils pratiques (capture vidéo notamment) et surtout des informations sur l’état du système : la température interne et le niveau de batterie. Vous pouvez aussi activer une petite fenêtre permanente sur le nombre d’images par seconde, la charge sur le GPU et sur le CPU.

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La caution gaming est également présente dans le produit grâce aux applications commerciales préinstallées. Nous avons ici trois jeux. Et aucun n’est PUBG Mobile… Ce sont trois jeux casual : Tile Master 3D, déjà vu dans le GT 2, Solitaire Fish World et Block Puzzle. Mais où sont les vrais jeux de gamers ???? Quelle déception. Notez aussi la présence d’une grosse brochette d’applications commerciales : Amazon, Facebook, TikTok, Booking, Joom et Linkedin. Soit 9 applications tierces préinstallées. Ca commence à faire beaucoup.

Performances

Passons à la partie performance. Sous le capot du Realme GT Neo 3, nous retrouvons un SoC inédit en France : le Dimensity 8100 de MediaTek. Ce composant, gravé en 5 nm, intègre deux ensembles de quatre cœurs. Un ensemble puissant, formé de Cortex-A78 cadencés à 2,85 GHz. Et un ensemble économe formé de Cortex-A55 cadencés à 2 GHz.

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Il s’agit d’une configuration presque « rétro » dans la mesure où les SoC premium s’appuient tous sur une formation 1+3+4, avec un cœur très puissant, trois cœurs puissants (mais moins) et quatre cœurs économes. C’est le cas de tous les Snapdragon 8 depuis le 865 et même de certains Snapdragon 7 (778, 778+ 780). C’est le cas aussi chez Samsung avec les Exynos 2100 et 2200. Et c’est aussi le cas chez MediaTek, puisque vous retrouvez cette configuration dans les Dimensity 1200 et 1300. C’est donc un choix étonnant.

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La partie graphique est assurée par un Mali-G610 MC6. Ce n’est pas le meilleur GPU d’ARM, mais il est plus costaud que le Mali-G77 que vous retrouvez dans la série 1000 des Dimensity. Vous retrouvez aussi un modem 5G (compatible uniquement avec les fréquences sous la barre des 6 GHz). Et vous retrouvez un nouveau coprocesseur d’image Imagiq 780. Nous verrons dans la partie photo ce que cela veut dire. Notez enfin que notre version de test est équipée de 12 Go de RAM, avec 3 Go de RAM virtuelle activés par défaut.

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Que nous montrent les benchmarks ? Ils révèlent que Dimensity 8100 offre une puissance assez proche de celle du Snapdragon 888 au niveau des CPU et des GPU. Certains benchmarks le placent devant. D'autres en retrait. En revanche, face au Snapdragon 8 Gen 1, si les scores CPU ne sont pas éloignés, les scores GPU sont en retrait, notamment sur des jeux où les graphismes sont très élevés. Le test Wild Life Extreme est un bon indicateur : moins de 1300 points pour MediaTek, plus de 2600 points pour Qualcomm (avec le Magic4 Pro ou le Xiaomi 12, par exemple). Nous sommes assez impressionnés par le Dimensity 8100. Nous n'attendions pas forcément MediaTek à ce niveau. La série 8 des Snapdragon a enfin un concurrent sérieux !

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Et cela se confirme à l'usage, cette plate-forme permet de jouer très confortablement. Peu d’applications poussent le Dimensity 8100 dans ses retranchements. Les émulateurs en font partie. Mais Genshin Impact conserve un comportement fluide. Sachez que le jeu se positionne de lui-même sur les graphismes moyens, comme le Snapdragon 888 et le Snapdragon 8 Gen 1. Voilà une bonne nouvelle.

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Deuxième remarque, le smartphone conserve sa fluidité dans le temps. Il y a donc une bonne stabilité ressentie. Les stress tests de 3D Mark confirment cela en affirmant que la stabilité fluctuent entre 77 % et 99 % selon les jeux. Et elle est souvent au-dessus des 90 %. C'est largement au-dessus d'un Snapdragon 8 Gen 1 ou d'un Snapdragon 888. Par extension, la plate-forme ne chauffe que très peu. L’outil de benchmark AIDA64 ne parvient pas à relever la température des cœurs et c’est bien dommage. Mais nous pensons que la température du téléphone n’excède pas les 40°. C'est excellent !

Autonomie

Habituellement, les plates-formes MediaTek ont la réputation d’être économes en énergie. Même les SoC qui étaient jusqu’à présent les plus puissants, les Dimensity 1200 et 1300, proposent une très bonne efficience énergétique (c’est-à-dire un bon rapport entre puissance délivrée et énergie consommée, ce qui est différent de l’efficacité). Aujourd’hui, nous sommes faces à une nouvelle plate-forme. Et nous avions hâte de savoir si ce Dimensity 8100 parvient à conjuguer puissance et autonomie.

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Nous l’avons vu précédemment, le smartphone est plus fin que le Realme GT Neo 2. La conséquence de cela est une batterie plus modeste, malheureusement. Il s’agit d’un modèle 4500 mAh, à comparer avec les 5000 mAh du GT 2, du GT 2 Pro et du GT Neo 2. C’est donc une petite déception. D’autant qu’un smartphone gaming a besoin d’énergie pour offrir une autonomie correcte avec des jeux comme Genshin Impact.

En réalité, le Realme GT Neo 3 offre une autonomie en jeu compris entre 3 heures 30 et 5 heures selon la qualité des graphismes. Ce qui est dans la bonne moyenne, sans être exceptionnel, surtout pour une plate-forme MediaTek. Avec Genshin Impact, en nous positionnant sur les graphismes par défaut, nous sommes davantage sur 5 heures. Mais si vous activez tous les effets, vous allez perdre considérablement en autonomie.

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Ce résultat en demi-teinte est contrebalancé par d’excellents résultats en utilisation quotidienne (mail, web, réseaux sociaux, streaming, appel). Le smartphone tient deux jours et demi en usage modéré. Nous ne sommes pas arrivés à trois jours, contrairement au GT 2 Pro. Mais c’est déjà un bon score. Ce score est confirmé par le benchmark PC Mark : le smartphone tient 16 heures et 40 minutes pour passer de 85 % à 20 %. Soit un peu plus de 20 heures en continu.

Une fois la batterie déchargée, il est temps de passer à la phase recharge. Et là, nous disposons d’une charge ultra rapide. Le GT Neo 3, dans sa version 12+256 Go, est en effet compatible avec la charge rapide 150 watts. Un chargeur est d’ailleurs fourni dans la boîte. Un chargeur USB type-C et non USB type-A, contrairement aux chargeurs 65 watts et 80 watts que vous retrouvez avec les GT précédents. Et il est assez volumineux !

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Avec ce chargeur et le câble fourni, le GT Neo 3 se recharge de 0 à 100 % en… 16 minutes ! C’est redoutablement rapide. Et si vous n’avez que 5 minutes devant vous, vous pouvez recharger le téléphone à 50 % dans ce laps de temps. Ce sont d’excellents résultats. Avec un chargeur 80 watts, vous obtenez une charge complète en 35 minutes environ, ce qui est déjà très correct. Cette recharge hyper rapide est un excellent argument et compense très largement l’absence de charge sans fil.

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Bien sûr, nous nous posons des questions sur la durée de vie d’une batterie qui se charge aussi vite. Selon Realme, celle du GT Neo 3 conserve 80 % de sa charge après 1600 cycles, soit plus de 4 ans d’utilisation (avec une charge par jour). Et heureusement, car il est conseillé de changer sa batterie quand l’usure atteint justement les 20 %. Nous aurions bien aimé que Realme accompagne cette charge rapide d’outils pour entretenir la batterie. La charge nocturne optimisée est présente, certes, mais ce n’est clairement pas suffisant. La charge bridée serait un plus pour des cycles plus doux.

Audio

Le Realme GT Neo 3 profite des éléments audio des autres modèles de la gamme GT de 2022. A priori, l’expérience devrait donc être bonne, sans être extraordinaire non plus. Mais, nous avons évoqué une drôle de sortie audio dans la partie design de ce test. Le GT Neo 3 n’est pas tout à fait comme les autres GT : Realme a mis un peu plus de soin ici pour offrir aux utilisateurs un son un peu plus puissant et équilibré.

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Vous retrouvez donc dans ce smartphone deux haut-parleurs. Le premier est très classique : il est positionné sur la tranche inférieure (et risque d’être bouché à chaque fois que vous jouez). Le deuxième est logé dans l’épaisseur de la bordure supérieure de l’écran (quand ce dernier est en vertical), avec l’écouteur téléphonique. Comme pour le GT 2 et le GT 2 Pro. Mais le son de ce deuxième haut-parleur ne sort pas que vers l’avant, mais aussi sur le côté, par cette petite grille sur la tranche supérieure. De fait, le son devient plus équilibré. Voire même un peu plus puissant.

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Bien sûr, cette amélioration n’est pas révolutionnaire pour l’utilisateur. Nous ne sommes pas face à une configuration similaire au ROG Phone 5 et ses deux énormes haut-parleurs frontaux. Cela reste assez proche des autres GT. D’autant plus que les autres optimisations audio offertes ici restent classiques. Nous parlons bien évidemment du codec Dolby Atmos que nous retrouvons à nouveau ici, toujours avec les profils audio adaptés au contenu (film, musique, jeu) et à l’environnement (maison, transport, rue). Rappelons que ce codec bien sympathique n’est pas compatible avec tous les casques audio (mais il l’est davantage que le DTS-X). Vous noterez l'absence dans Realme Lab de la fonction “Partage de musique”. Le GT Neo 3 est incompatible. Nous attribuons cela à la nature du SoC qui se charge de la connectivité.

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Photo

Finissons ce test complet avec la partie photo. La configuration de ce téléphone est à la fois une bonne et une mauvaise surprise. La bonne surprise est de retrouver, une fois encore chez Realme / Oppo, le capteur Exmor IMX766 de Sony. C’est un capteur que nous aimons beaucoup parce qu’il offre d’excellentes photos. Nous l’avons testé avec différents coprocesseurs d’images Qualcomm Spectra. C’est la seconde fois que nous allons l’utiliser avec un coprocesseur MediaTek (après le Realme 9 Pro+). Et les résultats étaient très convaincants.

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Point négatif en revanche, cette configuration est entièrement réchauffée. C’est la même que dans le Realme 9 Pro+, vendu 200 à 300 euros moins cher selon les versions. C’est la même que le Realme GT 2, vendu 50 à 100 euros moins cher à configuration équivalente. Elle est moins bonne que celle du Realme GT Explorer Edition, un smartphone inédit en France. Et, hormis le capteur principal, la proposition du GT Neo 3 est identique à celle du GT Neo 2. Nous sommes là devant un flagrant délit de recyclage.

  • Principal : capteur 50 mégapixels, autofocus omnidirectionnel à détection de phase, objectif ouvrant à f/1.8, stabilisateur optique
  • Panoramique : capteur 8 mégapixels, objectif ouvrant à f/2.2, angle de vue 110°
  • Macro : capteur 2 mégapixels, objectif ouvrant à f/2.4
  • Selfie : capteur 16 mégapixels, objectif ouvrant à f/2.5

Si nous devons donc observer une différence sur les photos prises par le GT 2 et le GT Neo 3, nous le devrons donc au SoC MediaTek et à son coprocesseur d’image, l’Imagiq 780. Regardons cela de plus près. De jour, nous avons de jolis résultats avec le capteur principal. Parfois, le coprocesseur accentue trop les contrastes. En fonction de l’ensoleillement, vous aurez des couleurs très franches (voire trop). Accentuer les contrastes peut être bénéfique, notamment avec les contre-jours où les détails sont nombreux.

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Capteur principal, mode automatique
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Capteur principal, mode automatique
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Capteur principal, mode automatique. Un nuage passe devant le soleil sur la photo de gauche. 5 mn plus tard, le soleil brille sur la photo de droite.

En soirée, l’IMX766 offre aussi de beaux résultats. Ici, l’accentuation des contrastes est bienvenue pour révéler les couleurs. Le mode nuit n’est pas ici obligatoire. Comme avec le Realme GT 2, le GT Neo 3 active une pause longue en mode automatique. Le mode nuit dédié va apporter un gain de contraste et de maitrise des sources lumineuses. Mais cela ne sera pas toujours très probant.

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Capteur principal, mode automatique (mode nuit auto)
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Capteur principal, mode automatique (mode nuit auto) à gauche, mode nuit à droite
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Capteur principal, mode automatique (mode nuit auto) à gauche, mode nuit à droite

L’autofocus du capteur principal est assez rapide et les sujets en mouvement sont nets. Attention à quelques soucis sur la mise au point qui ne choisit pas toujours le bon endroit. Votre sujet peut donc être flou si vous n’y prêtez pas attention. Ce léger défaut s’accentue en soirée : avec des scènes complexes, l’autofocus ne choisira pas forcément de faire la mise au point au premier plan. Nous attribuons cela à la reconnaissance de scène qui n’est pas toujours très probante.

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Capteur principal, mode automatique (contre jour)

Le capteur principal est en charge des portraits et des zooms numériques (jusqu’à 20x en journée et 10x avec le mode nuit). Les premiers sont élégants avec un bon détourage et un bokeh prononcé. De nuit, attention à la netteté du détourage : quelques flous apparaissent à la périphérie du sujet. Les zooms sont nets jusqu’au rapport 5x en journée et restent exploitables jusqu’au rapport 10x. Le rapport 20x est moins catastrophique ici qu’avec d’autres smartphones équipés du même capteur. En soirée, cela reste bon à 2x et cela reste acceptable jusqu’à 5x, que ce soit avec ou sans mode nuit.

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Capteur principal, mode portrait
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Capteur principal, mode automatique, zoom 2x, 5x, 10x et 20x
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Capteur principal, zoom 2x, mode automatique (mode nuit auto) à gauche, mode nuit à droite

Le capteur ultra grand-angle est correct : les clichés sont détaillés et équilibrés. Les distorsions sont bien gérées. Ici aussi, les couleurs sont belles, mais le coprocesseur d’image a tendance à en surexposer certaines. En revanche, il y a moins de problèmes de mise au point puisque le capteur n’est pas équipé d’un autofocus. C’est encore rare, certes. Mais le GT 2 Pro propose un capteur avec autofocus pour les panoramas. Et ça apporte plus de netteté. En soirée, les résultats sont moyens et mode nuit devient nécessaire, les pauses longues n’étant plus suffisantes pour compenser le manque de lumière.

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Capteur panoramique, mode automatique. Un nuage passe devant le soleil sur la photo de gauche. 5 mn plus tard, le soleil brille sur la photo de droite.
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Capteur panoramique, mode automatique
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Capteur panoramique, mode automatique (mode nuit auto) à gauche, mode nuit à droite

Le capteur macro est, comme toujours, peu utile. En journée, vous arriverez à faire des clichés amusants. Mais ne pensez pas les imprimer pour autant : les couleurs ne sont pas très respectées, la lumière est mal maitrisée et le sujet est généralement flou, puisqu’il faut faire la mise au point manuellement, avec les bras. De nuit, c’est pire encore. Comme toujours, notre conseil est d’utiliser le zoom numérique du capteur principal plutôt que ce capteur.

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Capteur macro, mode macro
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Capteur selfie, mode automatique (gauche) et mode portrait (droite)
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Capteur selfie, mode automatique (gauche) et mode portrait (droite)

Enfin, parlons du capteur selfie qui, dans l’ensemble, montre un niveau de détail moyen (ce n’est pas mauvais, mais ça pourrait être mieux), alors que les outils d’embellissement sont désactivés. Les clichés qu’il produit sont bons la journée, notamment avec le mode portrait qui accentue la netteté sur le sujet, tout en proposant un bokeh élégant et un détourage assez précis. En soirée, le capteur 16 mégapixels offrent aussi des résultats plaisants, avec du contraste, que ce soit en mode portrait ou en mode automatique. Le mode nuit, lui, tend à lisser toutes les textures (certains diront que les photos sont simplement floues).

Conclusion

Le Realme GT Neo 3 a été visiblement développé comme une voiture de course. Un super moteur : le Dimensity 8100 qui offre de belles performances. Un super châssis : la coque du téléphone s’inspire des sports mécaniques. Un super outil pour reprendre de l’énergie : la charge 150 watts rapide comme l’éclair. Et, tout comme la voiture de course, quand on tape dans le rupteur, ça consomme un max ! L’effet n’est pas déplaisant, à condition d’avoir bien en tête que le Realme GT Neo 3 n’est ni l’équivalent d’un SUV, ni d’une berline routière, ni d’une citadine pratique.

test realme gt neo 3

En revanche, pour le reste, il y a quelques imperfections. L’écran aurait pu être plus précis au niveau de la colorimétrie. Les matériaux auraient pu être plus nobles. Et l’expérience photo aurait pu être non seulement plus équilibrée entre le capteur principal et les capteurs secondaires, mais aussi globalement plus précise. Le Realme GT Neo 3 offre de belles améliorations par rapport au GT Neo 2. Mais la différence de prix ne se justifie pas toujours. Et elle se justifie encore moins face au GT 2.

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Note finale du test : Realme GT Neo 3

Comme le GT 2 Pro, le GT Neo 3 concrétise la montée en gamme de la marque. Une stratégie qui nous rappelle celle d'autres experts du milieu de gamme qui ont, progressivement, augmenté leurs prix : Honor, Xiaomi, OnePlus, etc. Même si Realme continue d'offrir un meilleur rapport qualité-prix que la plupart des concurrents, le GT Neo 3, dont les qualités techniques sont indéniables, n'est plus aussi accessible que son prédécesseur qui se voulait démocratiser le smartphone gaming. Oui, la hausse de prix se justifie. Mais, les améliorations apportées sont-elles suffisamment importantes compte tenu de l'usage en comparaison d'un GT Neo 2 qui va fatalement baisser de prix ou un GT 2, moins cher et tout aussi performant ? Nous n'en sommes pas convaincus.


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