Test de l’Oppo Reno : comme un requin dans l’eau

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En matière de smartphones chinois, il va falloir désormais compter avec Oppo. Le constructeur commercialise depuis quelques semaines Reno, premier représentant d’une fratrie de trois smartphones.

Il sera rapidement rejoint par les Reno 10x Zoom et Reno 5G, ce dernier n’étant pas commercialisé en France. Le Reno « tout court » est le point d’entrée dans la famille tout en disposant des caractéristiques d’un milieu de gamme. Il a en commun avec ses deux frères d'intégrer une caméra avant escamotable, évitant ainsi la présence d’une encoche ou d’un poinçon que certains jugent disgracieux. Cela suffit-il à en faire un produit hautement recommandable ? C’est une excellente question à laquelle nous répondrons à l’issue de ce test !

Prix et date de sortie

Le Reno est disponible en France depuis le 10 mai au prix de 499 € (hors abonnement) en teintes Ocean Green et Jet Black (noir ou vert, quoi). Le constructeur précise qu’il est distribué par ses partenaires habituels (Fnac, Darty, Boulanger, Bouyguestelecom.fr, Sosh, Orange.fr, etc).

Fiche technique

Oppo Reno
Dimensions156,6 x 74,3 x 9 mm
Poids185 g
Ecran6.4" AMOLED
Définition1080 x 2340 pixels, 19,5:9
PhotoArrière :
48 MP (taille 1/2", photosites 0,8 µm) ; f/1,7 +
5 MP, f/2,4
Avant :
16 MP, f/2, 26mm
OSAndroid 9 Pie + ColorOS 6
Mémoire interne128/256 Go
RAM6/8 Go
microSDNon
ConnectivitéWi-Fi 802.11 a/b/g/n/ac, dual-band, WiFi Direct, hotspot, Bluetooth 5.0
NFCOui
SoCSnapdragon 710
Batterie3765 mAh
Recharge rapideVOOC 20W
Recharge Qi sans filNon
Capteur d'empreintes / reconnaissance facialeSous l'écran / oui
CouleursNoir, vert, violet, rose

Design: comme un requin sans queue

À défaut d’être un parangon d’originalité, le Reno a incontestablement belle allure avec sa face avant vierge de toute encoche, touche ou lecteur d’empreintes. Tout juste remarque-t-on un menton un poil plus épais que les trois autres bordures, fort discrètes. Les ports USB-C et Jack audio (oui…) trouvent place sur le flanc inférieur qui — comme les trois autres — est fait de métal poli soigneusement teinté.

La face arrière en verre dépoli et au toucher soyeux rend la prise en main particulièrement agréable tout en évitant le désastreux effet « savonnette » dont souffrent nombre de ses concurrents. Enfin, le module photo bi-objectifs ne dépasse pas de la coque. Aucun flash n’est visible au dos près de la caméra dorsale : Oppo l’a logé au verso du module rétractable abritant la caméra frontale. Au lieu d’être bêtement carré, celui-ci prend la forme d’un triangle rappelant irrésistiblement un aileron de requin ! Il fallait oser et nous devons avouer qu’il est très réussi. Son déploiement motorisé s’effectue automatiquement lorsqu’on sollicite la caméra frontale ou que l’on souhaite utiliser le flash dorsal.

Oppo garantit que le mécanisme résistera à au moins 200 000 cycles ouverture/fermeture, soit cinq ans de vie à raison de 100 cycles quotidiens. De quoi voir venir, même si l’on redoute toujours l’apparition d’une pièce mécanique dans un appareil nomade.

Écran

Débarrassé de la moindre encoche, l’écran embarque une belle dalle OLED de 6,4 ’’ affichant 2340 x 1080 pixels à une densité de 402 ppp et occupant 93,1 % de la face avant. Le lecteur d’empreintes se trouve sous la dalle, l’ensemble étant protégé par une couche de verre Gorilla 6 de Corning.

L’image produite est d’excellente qualité et reste visible même en plein soleil. Un capteur adapte automatiquement l’intensité lumineuse en fonction du lieu où l’on se trouve. Le mécanisme est bien entendu débrayable. Par défaut, les couleurs sont un peu boostées afin de les rendre plus flatteuses à l’œil. Il ne sera malheureusement pas possible de les ajuster finement, seul un réglage de la température lumineuse étant disponible. Petit regret aussi pour l’absence de thème sombre, pourtant fort utile sur une dalle OLED. A ces détails près, l’écran du Reno nous a donné entière satisfaction pendant les quelques jours qu’ont duré ce test. Il s’avère particulièrement efficace pour le visionnage de vidéos ou les sessions de jeux, aucune encoche ne venant masquer une partie de l’image.

Performances

Construit autour d’un processeur Snapdragon 710, le Reno embarque 6 Go de RAM ainsi que 256 Go de mémoire de stockage. L’absence d’emplacement pour carte micro SD n’est pas vraiment un problème, l’appareil étant plutôt bien doté en stockage interne.

benches

Au petit jeu des tests de performances, le Reno affiche des résultats conformes à ce que l’on peut espérer d’un produit équipé d’un processeur Snapdragon 710. Sans être le produit le plus puissant du moment, il se classe dans la bonne moyenne des smartphones de milieu de gamme. Nous n’avons remarqué aucun ralentissement notable en utilisation quotidienne, ColorOS et Android 9 s’exprimant sans faillir.

Bien sûr, les jeux les plus gourmands en puissance de calcul risquent de ne pas être d’une grande fluidité si l’on ne souhaite pas dégrader légèrement la qualité d’affichage. Cela n’a en définitive rien de vraiment dramatique, vu le positionnement du Reno. Signalons pour clore le chapitre que l’appareil chauffe raisonnablement lorsque le processeur et la carte graphique sont fortement sollicités.

Interface : la vie en ColorOS

Le Reno embarque Android 9 Pie et la version 6 de ColorOS, la surcouche maison. Celle-ci n’est certes pas la plus complète du moment, mais elle a pour elle une grande simplicité de prise en main. On apprécie au passage l’espèce de widget comprenant des raccourcis personnalisables que l’on fait apparaître d’un glissement de doigt. Cela vous rappelle quelque chose ? À nous aussi puisque nous avons déjà rencontré un mécanisme similaire sur les Galaxy S de Samsung.

 

La sobriété de ColorOS semble appréciable en utilisation quotidienne, ses concepteurs ayant eu le bon goût de ne pas noyer l’utilisateur sous un flot d’applications inutiles.

 

Ce dépouillement devient en revanche frustrant dès que l’on cherche à personnaliser le thème ou les icônes, aucun gestionnaire n’étant présent afin de les télécharger directement depuis le smartphone. On regrettera aussi la traduction parfois approximative en français ainsi que les trop nombreuses abréviations qui rendent parfois la compréhension d’un message difficile. Enfin, l’absence de mode sombre peut sembler anecdotique, mais elle se révèle frustrante pour les habitués : on y gagne en lisibilité ainsi qu’en autonomie électrique.

Réseau / wireless / GPS : tout va bien

Le Reno embarque bien entendu la Sainte-Trinité Bluetooth 5.0, Wifi ac et NFC. Le modem 4G cat 15 autorise un débit théorique maximum de 800 Mb/sec que nous n’avons jamais atteint lors de nos tests. Cela n’est guère surprenant, aucun smartphone n’étant capable de telles prouesses en dehors de conditions idéales (évaluation en labo, un seul appareil connecté à l’antenne, pas d’obstacles et téléphone rigoureusement immobile). Rien de particulier à signaler sur l’A-GPS, celui-ci faisant son boulot rapidement et avec précision. Enfin, la qualité des communications téléphoniques, évaluées sur les réseaux de Bouygues Telecom et orange, n’appelle aucun reproche particulier.

Audio : carton jaune

Manifestement, la section audio ne fait pas partie des priorités d’Oppo avec le Reno. Certes, le constructeur fait encore l’effort louable (?) d’intégrer un port audio jack sur lequel on pourra connecter le kit mains-libres fourni. Manifestement pompés sur les EarPods d’Apple cuvée 2012 (pas la meilleure), ils produisent un son moyen et ont la fâcheuse habitude de quitter le conduit auditif au premier mouvement un peu rapide.

Bref, on ne les utilisera qu’en cas de force majeure pour leur préférer n’importe quelle autre paire d’écouteurs que l’on trouve pour quelques euros sur le Net. Connecté à un casque décent, l’écoute devient tout à fait acceptable, voire bonne si les écouteurs sont talentueux. Dans le cas contraire, on pourra toujours passer par l’égaliser disponible dans les réglages afin de limiter la casse. Autre possibilité, opter pour des écouteurs Bluetooth de bonne qualité, le Reno étant compatible aptX HD.

L’unique haut-parleur logé à la base du smartphone n’est pas très brillant… dans tous les sens du terme. Le son produit manque cruellement de relief et de basses. Les médiums et les aigus sont en revanche bien là et le font savoir. Si l’on ne passe pas sa vie à regarder des vidéos avec son smartphone, on trouvera le son tout de même acceptable à condition de ne pas obstruer les deux fentes logées sur le flanc inférieur.

Appareil photo : pas mal du tout

Reno se contente de « seulement » deux capteurs dorsaux et d’un seul en frontal. Ce dernier, monté sur le fameux « aileron de requin », embarque un capteur 16 Mpxl ainsi qu’un objectif 26 mm f/2. Les images produites sont de bonne qualité en luminosité correcte et fatalement un peu bruitées dès qu’elle baisse.

La caméra dorsale embarque deux capteurs : le désormais classique 48 Mpxl d’origine Sony et le non moins traditionnel capteur 5 Mpxl gérant la profondeur de champ lors de la réalisation de portraits. Le premier est accompagné d’un objectif 26 mm f/1,7 (équivalent 24×36) et d’un autofocus à détection de phase.

L’interface de prise de vue, largement “inspirée” par celle des ténors du marché, ne pose pas de problème particulier et donne accès simplement aux modes de prises de vue. Par défaut, les images ont une définition de 12 Mpxl, quatre photosites du capteur servant à générer un pixel de l’image afin d’améliorer le rendu… et cela fonctionne plutôt bien !

Sans toutefois atteindre le niveau d’un Huawei P30 ou d’un Pixel 3a, les images produites sont de bonne qualité et n’ont vraiment pas à rougir face à la concurrence, surtout à ce niveau de prix. Le Bokeh artificiel manque parfois d'un peu de finesse sur les scènes complexes mais gageons qu'Oppo aura à coeur d'améliorer cela dans les prochaines mises à jour. Enfin le flash, invisible par défaut, se trouve au dos de l’aileron de requin hébergeant le module frontal. Replié lorsque la caméra dorsale est utilisée, sa sortie peut nécessiter un petit délai si l'on souhaite shooter rapidement une image à l'aide de l'éclairage artificiel.

Autonomie

Muni d’une batterie de 3765 mAh, le Reno accompagnera son propriétaire pendant une grosse journée en utilisation intensive. Il dépassera la journée et demie d’autonomie en utilisation plus traditionnelle, surtout si l’on opte pour un fond d’écran totalement noir. Quitte à nous répéter, nous regrettons une fois de plus l’absence de mode sombre qui aurait pu encore améliorer l’autonomie de l’appareil. L’adaptateur secteur 20 Watts fourni n’a de « rapide » que le nom puisqu’il faudra tout de même plus de 80 minutes pour regonfler à bloc la batterie. L’absence de charge par induction déçoit un peu, cette technologie s’avérant de plus en plus utilisée même si elle n’est pas exempte d’inconvénients.

Note finale du test : Oppo Reno

Avec son design réussi, son écran OLED et son équipement de bonne qualité, le Reno d'Oppo pourrait facilement passer pour un smartphone haut de gamme. Son prix le positionne toutefois face aux produits milieu de gamme de la concurrence. Si vous n'êtes pas un grand amateur de selfies, le mécanisme façon aileron de requin abritant la caméra frontale vous satisfera pleinement puisqu'il permet de bénéficier d'un écran dénué de poinçon ou d'encoches. Les images produites par l'appareil photo sont très satisfaisantes et l'on apprécie la grande simplicité de manipulation de Color OS, la surcouche maison. Bon point enfin pour l'autonomie électrique que nous jugeons plus que satisfaisante pour un produit de cette gamme.


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