Le système de la NASA qui devait nous protéger des menaces spatiales ne fonctionne pas comme prévu, cette découverte est vraiment inquiétante

La NASA pensait avoir trouvé la solution pour protéger la Terre des menaces venues de l’espace. Mais un nouvel élément change la donne. Une récente étude montre que détourner un astéroïde est bien plus complexe que prévu.

Un astéroïde allant percuter la Terre
Crédits : 123RF

Depuis plusieurs années, les scientifiques surveillent de près les objets qui frôlent la Terre. Certains astéroïdes, comme 2024 YR4 récemment photographié par le télescope James Webb, inquiètent par leur trajectoire imprévisible. Bien qu’inoffensif, ce dernier a rappelé l’importance de développer des méthodes fiables pour éviter un impact catastrophique. Face à cette menace potentielle, plusieurs agences spatiales travaillent sur des techniques pour changer la trajectoire des astéroïdes dangereux.

Parmi ces initiatives, la NASA a testé en 2022 la mission DART, qui visait à frapper l’astéroïde Dimorphos pour le dévier de sa trajectoire. L’idée était simple : utiliser un impact direct pour réduire le risque de collision future avec notre planète. Ce test a montré que l’orbite de ce dernier autour de son compagnon Didymos avait été raccourcie de 32 minutes. Pourtant, de nouvelles analyses publiées en juillet 2025 dans The Planetary Science Journal apportent une surprise inattendue. Ces résultats indiquent que la méthode de déviation est plus difficile à maîtriser que prévu.

La NASA percute l’astéroïde Dimorphos et découvre que des blocs géants compliquent la déviation

Au moment de l’impact, DART a touché deux gros blocs rocheux, appelés Atabaque et Bodhran, situés à la surface de Dimorphos. Les images du petit satellite italien LICIACube, lancé en accompagnement, ont révélé que des dizaines de rochers, certains atteignant plus de 7 mètres, ont été projetés à grande vitesse. Ces blocs se sont dispersés en deux amas bien distincts, confirmés ensuite par le télescope Hubble. Cette éjection massive a donné un surplus d’impulsion à l’astéroïde en modifiant sa trajectoire plus fortement que prévu par la simple collision de la sonde. Les chercheurs ont aussi remarqué que la majorité des blocs provenaient d’un seul de ces gros rochers.

Les chercheurs ont calculé que ces blocs ont apporté trois fois plus de force que la sonde elle-même. Cela oblige désormais à revoir les modèles de simulation pour préparer une éventuelle défense planétaire. Contrairement à l’astéroïde Tempel 1 percuté par la mission Deep Impact en 2005, Dimorphos possède une surface très irrégulière, pleine de rochers. Ces différences montrent que chaque astéroïde réagit de façon unique à un impact. Pour confirmer ces résultats, la mission Hera de l’ESA se rendra sur place en 2026 afin d’étudier les débris restants. Ces données sont cruciales, car mal anticiper la réaction d’un astéroïde pourrait rendre une mission de sauvetage inefficace.


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