Mark Zuckerberg dévoile quand l’IA de Meta remplacera les développeurs Facebook
Mark Zuckerberg affirme que l’intelligence artificielle de Meta sera capable d’écrire la majorité du code de ses services d’ici peu de temps. Une évolution qui remettrait totalement en question le rôle des développeurs humains dans l’entreprise.

Chez Meta, l’intelligence artificielle ne sert pas seulement à recommander des vidéos ou à alimenter des chatbots. Le patron du groupe, Mark Zuckerberg, affirme désormais que l’IA pourrait très bientôt remplacer une grande partie des développeurs qui travaillent sur les services comme Facebook, Instagram ou WhatsApp. Selon lui, dans les 12 à 18 prochains mois, la majorité du code utilisé en interne pourrait être générée automatiquement. Une déclaration qui laisse entrevoir des bouleversements profonds dans les méthodes de travail du groupe.
Dans une interview récente, Zuckerberg a précisé que ces assistants IA ne se contenteraient pas de compléter des lignes de code. Il évoque des agents capables de “recevoir un objectif”, de “réaliser des tests”, de “corriger des erreurs” et même de produire un code “de meilleure qualité que celui d’un excellent développeur humain”. Autrement dit, ces intelligences artificielles pourraient accomplir seules des tâches techniques complexes, sans intervention humaine directe, à grande échelle.
Mark Zuckerberg promet une IA capable de coder mieux qu’un développeur expérimenté, et ce dès 2026
Ce n’est pas la première fois que le fondateur de Facebook avance ce type de prédiction. En début d’année, il affirmait déjà que l’IA pourrait agir comme un ingénieur informatique de niveau intermédiaire. À l’époque, il parlait d’un objectif atteignable en 2025. Désormais, il évoque une échéance allant jusqu’à mi-2026. Un glissement qui montre que la technologie n’est peut-être pas encore aussi avancée qu’annoncé. Mais cela n’empêche pas Meta de poursuivre son ambition d’automatiser un maximum de tâches.
Cette annonce s’inscrit dans une stratégie plus large menée par Meta autour de l’IA. Ces derniers mois, l’entreprise a commencé à utiliser les publications publiques sur Facebook et Instagram pour entraîner ses modèles, sans accord préalable des utilisateurs. Elle a aussi mis fin au fact-checking professionnel aux États-Unis, remplacé par un système communautaire. Désormais, ce sont les internautes eux-mêmes qui évaluent la véracité d’un contenu. Entre collecte de données, modération automatisée et développement assisté, la société fait clairement le pari d’une entreprise pilotée par l’intelligence artificielle.

