Après Linky, voici Pinky : ce compteur électrique optimise la consommation énergétique des villes

Enedis déploie plus de 5000 compteurs Pinky chargés de mesurer des données à l'échelle d'un immeuble ou d'un quartier. Objectif : optimiser la consommation électrique des villes et à terme prévoir les pannes du réseau.

Crédits : 123RF / Phonandroid

Vous êtes habitués depuis quelques années déjà aux compteurs électriques jaune fluo Linky. Leur arrivée a fait grand bruit à l'époque, certain refusant de les installer quitte à vivre sans électricité. D'autres y voit un outil d'espionnage et le couvrent de ruban adhésif opaque au cas où il y ait une caméra (il n'y en a pas). Espérons en tout cas que vous n'avez rien contre lui, parce que vous allez désormais devoir supporter son cousin : Pinky.

Derrière ce nom de code adopté en interne par Enedis se cache un compteur d'un nouveau genre. Contrairement à Linky, pensé pour des relevés individuels, Pinky se charge d'enregistrer en temps réel les données à l'échelle d'un immeuble ou d'un quartier. Plus précisément, il mesure entre autres les tensions, intensités ou températures ambiantes des postes de transformation publics, à raison d'un relevé toutes les 10 minutes. Pas besoin de réseau mobile, le compteur utilise le CPL (Courant Porteur en Ligne) pour la transmission.

Le compteur électrique Pinky prépare la transition énergétique des villes

À quoi servent de tels relevés ? D'abord, ils permettent à Enedis de mieux comprendre comment transite l'énergie dans les zones étudiées, principalement des écoquartiers. C'est particulièrement utile étant donné l'essor des panneaux solaires et la nécessité d'installer des bornes de recharge pour les voitures électriques, ce qui a forcément un impact sur le réseau. Ensuite, les données récoltées permettront d'optimiser la consommation énergétique en identifiant les points les plus énergivores ou en détectant des anomalies.

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