Test Redmi 10 : un smartphone à prix mini, mais trop juste pour convaincre
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- Prix et disponibilité
- Des caractéristiques techniques modestes
- Un design un peu cheap, mais efficace
- Un écran qui manque de luminosité
- Un Redmi 10 très peu puissant, qui rame et qui freeze
- EMUI, la surcouche efficace de Xiaomi
- Un appareil photo qui ne fait pas de miracle
- Une autonomie correcte, mais une charge rapide loin d’être rapide
- Commentaires
Xiaomi revient sur le marché de l'entrée de gamme avec le Redmi 10, smartphone vendu à 179 euros. Pour ce tarif, nous avons évidemment un produit qui ne fait pas d’étincelles, mais offre-t-il une expérience satisfaisante pour autant ? Réponse dans ce test.
Avec ses Redmi Note 10, Xiaomi avait frappé un grand coup il y a quelques mois. La marque chinoise a en effet proposé le meilleur rapport qualité/prix du marché. Le premier modèle débutait à 199 euros. Une affaire. Mais Xiaomi veut aller encore plus loin avec le Redmi 10. Ce nouveau smartphone veut séduire le consommateur avec un tarif de 179 euros. Un prix séduisant, certes, mais qui suggère aussi une expérience plus limitée. Est-ce vraiment le cas ?
Pour vendre son Redmi 10, Xiaomi n’y va pas par quatre chemins. La marque vante les mérites d’une « caméra aux performances inégalées » ainsi « qu’une expérience haut de gamme » grâce à son écran de 90 Hz. De belles promesses. Le Redmi 10 est-il le nouveau roi de l’entrée de gamme ou Xiaomi a-t-il vraiment trop rogné sur les capacités pour proposer un produit convaincant ? Nous allons le voir tout de suite.
Prix et disponibilité
Le Redmi 10 est d’ores et déjà vendu sur le site officiel de Xiaomi et chez les revendeurs partenaires. Il est proposé en deux versions : la première contient 64 Go de mémoire et est vendue 179 euros. Pour la version 128 Go, il faudra dépenser 199 euros (soit le prix d’un Note 10). Le smartphone est disponible en trois coloris dans les deux configurations. À noter que ce n’est pas le produit le moins cher de Xiaomi, puisque cette place revient au Redmi Note 8 édition 2021, affiché à 159 euros.
Des caractéristiques techniques modestes
Pour ce prix, il ne faut pas s’attendre à un foudre de guerre. Pourtant, le Redmi 10 a plusieurs choses intéressantes à proposer. Ce qui intrigue le plus en regardant la fiche technique, c’est le module photo. Celui-ci est composé de quatre capteurs, dont un principal de 50 mégapixels.
Redmi 10 | |
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Ecran | IPS LCD 6,5" FHD+ 90hz |
Chipset | MediaTek Helio G88 |
RAM | 4 Go |
Stockage | 64 + 128 Go Emplacement microSD jusqu'à 512 Go |
Capteur principal | 50MP, f/1.8 8MP ultra-wide, f/2.2 2MP macro, f/2.4 2MP depth sensor, f/2.4 |
Capteur frontal | 8 MP, f/2.0 |
Batterie | 5000mAh Recharge 18W |
5G | Non |
Biométrie | Scanner d’empreinte sur le côté |
À l’intérieur, nous trouvons un modeste processeur MediaTek Helio G88. Il ne faut donc pas s’attendre à un monstre de puissance. Concernant l’écran, Xiaomi mise sur une dalle IPS LCD de 6,5 pouces qui a la particularité d’avoir un taux de rafraîchissement de 90 Hz. Une fonctionnalité intéressante à ce tarif. Enfin, pour l’autonomie nous avons une batterie de 5000 mAh avec une charge rapide de 18 watts. Il ne faut pas se mentir, nous n’avons pas là une fiche technique alléchante. Cependant, ne jugeons pas le menu avant d’avoir goûté au plat principal. Nous allons maintenant déterminer si ce Redmi 10 propose une expérience correcte pour un prix mini.
Un design un peu cheap, mais efficace
Xiaomi va à l’essentiel avec ce Redmi 10. Pas de chichis ni de superflu dans ce smartphone. Il est disponible en trois couleurs : blanc, bleu et gris. Nous avons ici la version grise, qui est un peu tristoune, avouons-le. En main, le terminal se montre plaisant à manipuler grâce à son poids très équilibré. Sur la balance, il fait 180 grammes, ce qui est dans la moyenne actuelle. Il est en revanche un peu épais avec ses 9 mm d’épaisseur.
Nous avons une coque entièrement en plastique. Même si le dos offre des reflets plutôt intéressants, l’aspect « cheap » est bien là. Seule consolation, il n’est pas trop sujet aux traces de doigt. On remarquera aussi l’aspect bombé de ce capot arrière, un code de design un peu dépassé en 2021. La mention Redmi est gravée dans le plastique, tout comme les mentions légales un peu disgracieuses.
Le module photo, inspiré de celui du Redmi Note 10, ressort légèrement du capot, ce qui rend le téléphone un peu bancal lorsqu’il est posé sur le dos. Ce n’est pas très grave, mais il est toujours utile de le signaler.
Les tranches sont elles aussi en plastique. Sur la partie droite, nous trouvons le bouton de volume, ainsi que celui dédié à l’allumage. Ce dernier sert aussi de capteur d’empreintes. Il est bien placé et fonctionne à la perfection. Nous n’avons pas eu un seul ratage en une semaine de test. De quoi compenser l’absence (logique) de capteur sous l’écran.
Sur l’autre tranche, nous avons la trappe pour deux cartes nano SIM ainsi que pour une carte microSD (jusqu’à 512 Go). Deux haut-parleurs sont présents sur les tranches supérieures et inférieures. On trouve aussi un port Jack. Son absence aurait été étonnante pour un terminal vendu à ce prix.
Enfin, concernant l’écran, celui-ci ressort légèrement de la coque et affiche des bords très épais. Cela n’empêche pas le ratio écran/façade de dépasser les 90%. Un minimum aujourd’hui. Le poinçon pour la caméra frontale (de 8 mégapixels) est lui situé en haut au centre et se montre discret. Rien à signaler de ce côté.
Niveau design, le Redmi 10 remplit donc son contrat sans briller. Il n’évite pas l’aspect « cheap », et ce à cause du plastique utilisé, ce qui pourrait en rebuter certains. Nous ne sommes pas en face d’un objet statutaire, mais simplement usuel. Il n’est pas désagréable à manipuler pour autant.
Un écran qui manque de luminosité
Xiaomi avait équipé son Redmi Note 10 d’un écran AMOLED, un véritable atout pour ce segment de prix. Pour ce Redmi 10, le constructeur a dû faire des concessions. Il faut donc dire adieu à l’AMOLED pour une dalle IPS LCD moins attrayante. Cela ne signifie pas pour autant que l’écran est mauvais, loin de là.
Le Redmi 10 dispose d’un écran de 6,5 pouces d’une définition de 2400 x 1080 pixels. Sa particularité est de proposer un taux de rafraîchissement de 90 Hz. Si nous n’atteignons pas le confort d’un écran 120 Hz, ce framerate apporte tout de même une utilisation beaucoup plus agréable que le 60 Hz classique. Notons que ce taux est adaptatif à 45, 60 et 90 Hz, ce qui signifie qu’il baisse automatiquement si vous n’en avez pas besoin, comme lors de visionnage de vidéos ou en lecture. De quoi faire économiser un peu de batterie.
Nous avons analysé l’écran à l’aide de notre sonde. Il faut savoir que dans les paramètres, nous avons accès à trois modes. Le mode saturé, le mode standard ainsi que le mode intense, qui jongle automatiquement entre les deux autres en fonction de l’utilisation. À noter que dans les trois modes, il est possible d’ajuster la température de couleur à votre goût. Pour les besoins de notre test, nous avons effectué les mesures avec cette température par défaut.
En mode standard, nous avons un contraste de 1280 :1. C’est un peu juste et les noirs paraissent délavés. C’est sur ce point précis que nous perdons le plus par rapport à l’AMOLED, qui propose un contraste infini. En revanche, le respect des couleurs est présent, avec un delta E moyen de 1,4 (en dessous de 3 étant très bon). On note simplement des verts et des rouges un peu ternes, mais rien de dramatique. La température des couleurs est quant à elle quasi-parfaite, à 6400K (soit proche des 6500K de la norme vidéo). Sur un affichage blanc, l’écran ne tire ni vers le bleu ni vers le rouge. Enfin, la luminosité maximale laisse à désirer, à 380 cd/m². Cela signifie qu’à l’extérieur, par jour de grand soleil, la lisibilité sera très limitée… Un gros défaut.
En mode saturé, le contraste est un poil meilleur puisqu’il monte à 1500 :1. Pour ce qui est des couleurs, ce mode les rend fluos pour flatter la rétine de l’utilisateur (Delta E de 3,3), même si nous restons dans le domaine de l’acceptable. Si la luminosité est meilleure qu’en mode standard, (à 415 cd/m²) ce n’est pas encore suffisant pour convaincre. Autre défaut, la température monte à 7700K. L’écran tire donc beaucoup vers le bleu. Cela est flagrant lorsqu’on jongle entre les deux modes.
À lire aussi – Test Xiaomi Redmi Note 10 Pro : la nouvelle référence des smartphones milieu de gamme
En définitive, nous avons un écran assez moyen. On pointera du doigt la luminosité insuffisante, ce qui handicape réellement l’utilisateur à l’extérieur. En revanche, on saluera le respect des couleurs en mode standard, ainsi que la température bien calibrée. C’est ce mode qu’il faudra choisir pour une meilleure expérience. Le mode saturé offre lui un meilleur contraste, certes, mais au prix d’un affichage qui tire trop vers le bleu (mais vous pourrez toujours ajuster la température dans les options).
La partie audio, pour sa part, n’est pas brillante. Le smartphone dispose de deux haut-parleurs, un sur la tranche inférieure, un sur la tranche supérieure. S’ils sont bien placés, ce qui évite de mettre la paume dessus en jeu ou en visionnage de vidéo, on note une absence quasi totale de stéréo (l’une des sorties est même beaucoup moins puissante que l’autre). Une distorsion désagréable se fait également sentir à haut volume. Bref, le Redmi 10 est loin d’être une réussite sur ce point et il faudra privilégier l’écoute avec un casque. Dommage.
Un Redmi 10 très peu puissant, qui rame et qui freeze
Le Redmi 10 est un smartphone d’entrée de gamme. Par conséquent, nous n’attendons pas de lui qu’il se hisse au niveau des cadors du marché, mais qu’il offre au moins une expérience satisfaisante. Il est équipé d’un processeur conçu par MediaTek, le très récent Helio G88 (gravé en 12 nm), conçu justement pour ce genre de produit. Il est épaulé par 4 Go de RAM et dispose de 64 ou 128 Go de stockage. Pour ce test, Xiaomi nous a prêté la version de 64 Go. Signalons que ce smartphone n’est pas compatible avec les réseaux 5G. Après notre série de benchmarks, les résultats obtenus se sont montrés quelque peu décevants. Nous avons ici l’un des smartphones les moins puissants testés par nos soins. Seul le Gigaset GS110, alias le Lidl Phone, a fait pire. Pour vous donner une idée, ce smartphone est deux fois moins puissant qu’un OnePlus Nord N10 5G, qui ne nous avait déjà pas convaincus sur ce point.
La conséquence d’un tel manque de puissance s’en fait grandement ressentir à l’utilisation. Si nous n’arrivons pas à des extrémités comme avec le Lidl Phone (qui était tout simplement honteux) nous constatons tout de même une grande faiblesse au niveau de la fluidité. Les ouvertures d’application prennent souvent de longues secondes. Lorsque plusieurs sont lancées en même temps, c’est tout le terminal qui rame. Cerise sur le gâteau, il nous est arrivé d’avoir quelques freezes. Le smartphone se fige en pleine utilisation et il faut attendre un long moment avant de le voir revenir tout seul sur le menu (fermant tout au passage). Nous avons évidemment poussé le vice jusqu’à lancer Genshin Impact, le jeu le plus gourmand du PlayStore. Le titre de miHoYo fonctionne avec les graphismes au minimum, certes, mais cela se fait au prix de nombreuses saccades et ralentissements. Le Redmi 10 n’est tout simplement pas fait pour ça. Au moins, le SoC ne chauffe pas trop sous les doigts.
Bref, un smartphone qui manque clairement de pêche. Cela est suffisant pour une utilisation très limitée, comme des appels, un peu de réseaux sociaux, de GPS ou de consultation de mail, mais c’est tout. En le poussant un peu, vous atteindrez vite ses limites. On se sent donc vite à l’étroit.
EMUI, la surcouche efficace de Xiaomi
Le Redmi 10 est équipé d’Android 11. Xiaomi oblige, nous trouvons la surcouche MIUI 12.5, la dernière en date. Elle apporte une expérience plaisante et se montre simple à utiliser. Les menus des paramètres sont un modèle de clarté. Par exemple, des petits schémas vous expliquent ce qui change lorsque vous passez votre écran de 60 Hz à 90 Hz. De même, l’interface qui vous indique la taille du stockage prend la forme d’une cellule qui se remplit d’un liquide virtuel représentant vos données. C’est simple, efficace, bien pensé.
Si vous avez déjà utilisé un smartphone Xiaomi, vous ne serez pas en terre inconnue. Nous avons toujours une surcouche ultra personnalisable, simple à utiliser et qui apporte quelques particularités par rapport aux autres. Par exemple, les applications se rangent par thèmes dans le tiroir dédié et les écrans de verrouillages sont dynamiques et interactifs. On apprécie le fait que quelques errements du passé aient été ajustés. On pense au mode silencieux, beaucoup plus simple à activer qu’auparavant.
Cette surcouche n’est pas exempte de défaut. Elle se montre assez lourde, ce qui couplé avec ce processeur peu puissant peut conduire à des saccades et des plantages, nous l’avons vu plus haut. Ajoutons que les applications natives sont nombreuses et font doublon avec celles de Google. Ces applications sont aussi parasitées par des publicités. Il suffit d’ouvrir Thèmes pour voir des réclames vantant les mérites d’un autre logiciel. C’est dur à avaler sur un produit acheté plein pot, même à ce tarif. Autre défaut, lié au design cette fois, le volet des notifications et le menu déroulant sont deux choses différentes. En balayant le doigt vers le bas, nous n’avons pas la même chose si nous le faisons à gauche du poinçon ou à droite. On se trompe donc souvent. Agaçant.
Enfin, notons que MIUI 12.5 propose en temps normal un mode Always-On-Display très fourni, mais il faudra s’en passer sur ce Redmi 10. Son écran LCD ne lui permet pas de proposer ce genre de service. Ce n’est pas vraiment une surprise, mais il est bon de le signaler. En bref, nous avons donc une bonne surcouche, pas parfaite, mais qui est agréable à utiliser. Ici, le problème vient plus du processeur que de la partie logicielle.
Un appareil photo qui ne fait pas de miracle
Xiaomi mise énormément sur son appareil photo pour attirer l’acheteur vers ce Redmi 10. Le module à l’arrière pourrait presque passer pour celui d’un téléphone milieu de gamme, voire haut de gamme, du moins en termes de design. Il est équipé de quatre capteurs : un principal de 50 mégapixels (f/1.8), un ultra grand angle de 8 mégapixels (f/2.2), un capteur macro de 2 mégapixels (f/2.4) et un capteur de profondeur de 2 mégapixels (f/2.4).
Le capteur photo principal se montre acceptable pour ce tarif. Il offre des clichés satisfaisants à l’extérieur, même si on note une certaine faiblesse au niveau de la gestion des lumières et des couleurs. La lisibilité des détails est toutefois au rendez-vous (l’Arc de Triomphe emballé est un sujet parfait pour ça). Les photos d’intérieur affichent les mêmes défauts et les mêmes qualités.
Le capteur ultra grand angle ne fait lui pas de miracles, avec des clichés beaucoup moins précis, en plus de déformer les lignes droites. Le capteur de profondeur remplit lui son contrat sans briller. Signalons la présence d’un zoom numérique X10 qui ne fait que livrer des résultats inexploitables.
Le mode macro n'est pas vraiment le point fort du Xiaomi Redmi 10. Le smartphone a en effet du mal à retranscrire une image correcte ainsi que ses détails. Il ne sera juste bon qu'à partager vos photos de repas sur Instagram, mais oubliez-le pour des photos de précision.
Le mode nuit fait quant à lui acte de présence, n’améliorant que peu les photos. Même chose pour le mode portrait.
Enfin, notons que le capteur ne se montre pas très réactif quand il s’agit de faire le point. Il faudra faire preuve de patience pour prendre un sujet mouvant, comme un animal ou un enfant.
La vidéo, pour sa part, se contente du minimum, puisque le Redmi 10 peut filmer en 1080p à 30 FPS au maximum. Bref, un appareil photo qui n'est pas catastrophique, mais qui ne satisfait réellement que grâce à son capteur principal. Nous sommes tout de même loin, très loin, de la promesse initiale qui était une « caméra aux performances inégalées ». Le Redmi Note 10, quasiment au même prix, le bat à plates coutures.
Une autonomie correcte, mais une charge rapide loin d’être rapide
Le Redmi 10 est équipé d’une batterie de 5000 mAh. On peut donc espérer une bonne autonomie. C’est le cas. À 90 Hz et à 100% de batterie le matin, nous avons atteint entre 45 et 50 % au moment du coucher, et ce avec une utilisation normale (un peu de réseaux sociaux, de photo, de jeu…). Nous sommes arrivés à 0% en fin d’après-midi le lendemain. C’est correct. En calant l’écran à 60 Hz, nous avons tenu deux jours pleins.
Le Redmi 10 propose une recharge rapide de 18 Watts. Cette recharge n’a de rapide que le nom, puisque nous avons mesuré une réalimentation de 1 à 100% en deux heures tout pile. C’est lent. Il ne faudra donc pas espérer recharger son smartphone « vite fait » avant de partir en soirée.
Le Redmi 10 essaye de toutes ses forces de proposer une expérience correcte sur un tarif très peu élevé. Nous aurions pu nous contenter d’un appareil photo acceptable et d’un écran LCD bien calibré, mais le manque de puissance se fait beaucoup trop ressentir pour que le smartphone soit agréable à utiliser. Même s’il pourrait suffire pour les applications de communication, nous ne saurons trop conseiller de vous diriger plutôt vers le Redmi Note 10, quelques dizaines d’euros plus cher, mais bien meilleur sur tous les points.
- Ecran bien calibré en mode standard
- Autonomie correcte
- Un écran 90Hz
- Un manque criant de puissance
- Appareil photo qui ne tient pas ses promesses
- Design cheap
- Une recharge rapide pas du tout rapide