Test Xiaomi Redmi Note 10 : le smartphone qui règne en maître sur l’entrée de gamme
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Dernier-né de Xiaomi, le Redmi Note 10 propose pour 200 euros un équipement jamais vu sur le secteur de l’entrée de gamme. Après un prédécesseur un peu décevant en 2020, ce nouveau smartphone livre-t-il enfin des performances au top ?
Test réalisé par Alix Denoyers
Très attendue, la gamme la plus populaire de Xiaomi, celle des Redmi Note, est enfin disponible en ce printemps 2021. Parmi les quatre smartphones qui la composent – comme à son habitude, le constructeur s’est montré prolifique – deux modèles sont déjà présents en boutiques Xiaomi, l’excellent Redmi Note 10 Pro récemment testé par la rédaction et le Redmi Note 10, son petit frère. Ce smartphone d’entrée de gamme très bien équipé et vendu à un prix très raisonnable pourrait bien devenir le best-seller de ce début d’année. Nous l’avons testé pour le vérifier. Voici notre verdict.
Prix et disponibilité du Redmi Note 10
Disponible pour l’instant avec 4 Go de RAM et 128 Go de stockage chez Xiaomi, le Redmi Note 10 est commercialisé 199 euros. Décliné en trois coloris Gris Onyx, Blanc Galet ou Vert Lagon – c’est cette dernière version que nous avons reçue -, le mobile de Xiaomi est d’ores et déjà proposé dans la plupart des enseignes habituelles (Boulanger, Fnac, Darty, etc.). On peut d’ailleurs le trouver aussi chez certains vendeurs en version 4 Go/64 Go (20 euros moins cher) ou en 6 Go/128 Go (20 euros plus cher.) Précisons enfin qu’il bénéficie d’une offre promotionnelle sur Amazon. Le modèle testé ici (4Go/128 Go) est ainsi disponible en Prime à 189 au lieu de 199 euros.
L’appareil est livré avec un chargeur 33W et son câble USB, ainsi qu’un étui souple de protection. Un kit mains libres est également (a priori) de la partie, même si nous ne l’avons pas reçu avec notre exemplaire d’évaluation.
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Fiche technique du Redmi Note 10
À la lecture de la fiche technique, difficile de croire que le Redmi Note 10 est un smartphone d’entrée de gamme. Il embarque en effet le tout dernier processeur de Qualcomm destiné aux mobiles d’entrée/milieu de gamme, bénéficie d’une fonction de charge rapide et surtout, pour la première fois chez Xiaomi sur un appareil lancé à 200 euros, un écran Amoled. Seul Samsung a déjà pu se permettre cette petite folie. Le constructeur coréen avait en effet équipé en 2016 ses entrées de gamme J d’écrans Super Amoled. Aujourd’hui le seul appareil capable de rivaliser avec notre Redmi Note 10 est le Galaxy A31 et son écran Super Amoled de 6,5 pouces, un appareil lancé en 2020 à 229 euros. De ce point de vue, Xiaomi fait fort… en espérant que ce Redmi tienne ses promesses de performances !
Redmi Note 10 | |
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Ecran | AMOLED 6.43 " FHD+ 60Hz |
Chipset | Qualcomm Snapdragon 678 |
RAM | 4 Go |
Stockage | 64 ou 128 Go |
Capteur principal | 48MP, f/1.79, 0.8μm 8MP ultra-wide, f/2.2, 118° FoV 2MP macro, f/2.4 2MP depth sensor, f/2.4 |
Batterie | 5000 mAh Recharge 33W |
5G | Non |
Biométrie | Scanner d’empreinte sur le côté |
Un bel effort sur le design pour le prix
Le Redmi Note 10 appartient à la catégorie des grands smartphones même s’il n’est pas aussi gigantesque que son grand frère « Pro » et son écran de 6,67 pouces. Assez fin et léger pour un entrée de gamme, notre Note 10, qui arbore une dalle de 6,43 pouces affiche une épaisseur de seulement 8,3 mm pour 180 grammes environ. Très raisonnable.
Le design du Redmi Note 10 reprend les grandes lignes du Pro : un écran plat avec des coins qui bénéficient d’un arrondi, un dos brillant, légèrement bombé, qui assure une prise en main agréable, une caméra frontale centrée tout en haut de l’écran, ainsi qu’un quadruple module photo, sous la forme d’un bloc rectangulaire, situé dans le coin supérieur gauche. Un design dans l’air du temps, assez classique, qui devrait plaire à la plupart des utilisateurs.
Bien sûr, le dos se contente d’un revêtement plastique, certes de bonne facture, mais qui prend les traces de doigts – c’est un peu moins visible sur le modèle blanc – et semble concentrer toutes les poussières environnantes, surtout autour du module photo. La solution ? Utiliser une coque. Xiaomi en fournit une en standard, en plastique transparent, assez épaisse pour une protection optimale en cas de chute, qui épouse parfaitement les formes du boîtier (presque trop même, elle n’est pas facile à mettre en place ou à ôter). Cela gâche un peu le style de l’appareil, masquant les tranches brillantes, façon métal, du mobile, mais pas sa jolie couleur Vert Lagon.
L’autre avantage de cette protection c’est que, si elle épaissit légèrement le smartphone, elle estompe aussi en grande partie la protubérance créée par le module caméra. Le Redmi Note 10 repose ainsi bien à plat sur une table, lorsqu’il est posé sur le dos. Le smartphone n’est pas exemplaire en matière de design « bord à bord ». Avec un écran qui occupe 83 % de la façade avant (contre 85 % sur le Pro ou même 89 % pour un Galaxy S21 Ultra, même si on ne joue pas dans la même cour !), le Redmi Note 10 écope de bordures fines, mais bien visibles, plus particulièrement au bas de l’appareil.
Rien de rédhibitoire pour un smartphone à 200 euros, d’autant plus qu’avec un bel écran Amoled entre ces bordures, on est prêt à pardonner beaucoup. Bref, on a vu plus fin, plus élancé, pour un appareil équipé d’un écran d’un peu plus de 6,4 pouces – dans la gamme Oppo Reno 4 par exemple -, mais pas à ce niveau de prix !
Terminons enfin par quelques signes distinctifs : au côté du module photo qui englobe 4 capteurs et un flash, on note la présence de la marque Redmi au dos du mobile. On s’en serait peut-être passé, mais cela reste heureusement assez discret, avec des lettres fines et argentées.
Le module photo s’avère moins imposant que sur le Pro (à double étage, avec son capteur de 108 MP, ce dernier est particulièrement proéminent) et mieux intégré en termes de couleurs (noir et vert).
Connectique, connectivité : une offre (presque) exhaustive
Sur les tranches de l’appareil, on trouve d’un côté les touches de volume et un bouton d’alimentation qui intègre le lecteur d’empreintes, de l’autre l’emplacement capable d’accueil deux SIM et une carte mémoire Micro SD.
Le Redmi Note 10 est par ailleurs équipé d’un port USB-C, d’une prise jack qui ravira ceux qui n’ont pas encore renoncé à leur bon vieux casque filaire (et ce d’autant plus que la certification Hi Res audio est annoncée) et de haut-parleurs stéréo. Une véritable débauche d’équipement en termes connectique qu’on ne trouve plus guère que chez Xiaomi.
Le choix d’avoir intégré le lecteur d’empreintes au bouton d’alimentation est particulièrement judicieux en ces temps de pandémie. Faire appel à la reconnaissance faciale n’est pas compatible avec le port du masque, même si la fonction existe sur ce Redmi (pas aussi sécurisée toutefois que sur un smartphone haut de gamme). Les modèles à 200 euros disposent rarement d’un capteur d’empreintes sous l’écran (si c’est le cas, il est rarement performant). Celui du Note 10, sur la tranche du boîtier, se montre très rapide et bien placé, que ce soit pour les gauchers qui utiliseront leur index ou les droitiers leur pouce.
Les haut-parleurs stéréo, situées en haut et au bas de l’écran livrent une qualité audio très correcte. Le son est clair et ne grésille pas quand on augmente le volume. Les basses sont, en revanche, assez peu prononcées. Il ne faut pas non plus trop en demander à un mobile, qui plus est à 200 euros.
La bonne surprise vient de la radio FM intégrée – une caractéristique qu’on croyait presque disparue à l’heure où la prise mini-jack a été remplacée par le port USB-C ou le Bluetooth. Avec le Redmi vous aurez droit à tout. L’interface de la Radio FM est particulièrement dépouillée, seule la fréquence s’affiche – il faut nommer à la main les stations-, mais elle existe !
Compatible Wi-Fi 5 (ac) et Bluetooth 5.0, le Redmi Note 10 peut ainsi se targuer d’offrir à l’utilisateur un éventail complet en termes de connectique et connectivité. La 5G manque à l’appel, mais on ne tiendra pas rigueur à un smartphone à 200 euros pour cette lacune. Il est plus facilement « renouvelable » qu’un smartphone à plus de 1000 euros.
En revanche, on a bien du mal à comprendre l’absence de puce NFC. Sur un smartphone comme ce Redmi Note 10 qui n’a pas à rougir de son équipement devant un smartphone haut de gamme, ne pas pouvoir envisager de payer sans contact avec son appareil ou de valider un titre de transport est franchement regrettable.
Un écran Amoled qui dépasse toutes les attentes
Pour la première fois sur un appareil d’entrée de gamme, Xiaomi intègre une dalle Amoled, qui plus est de qualité, ce qui ne gâche rien. L’écran 6,43 pouces de ce Redmi séduit au premier coup d’œil avec ses couleurs éclatantes et ses noirs profonds. Offrant une définition de 2400 x 1080 pixels (FHD+), l’écran dispose d'une haute résolution de 409 ppp. Ce qui est assez rare sur ce segment de marché, bon nombre d’appareils à 200 euros se contentant d’une définition HD y compris sur de très grands écrans.
Il est possible de régler automatiquement la luminosité, très satisfaisante de base. L’utilisation en extérieur du smartphone, même par beau temps ne sera pas à un problème. On le sait, la justesse des couleurs n’est pas toujours le point fort des écrans Amoled, celui du Redmi se charge d’ajuster les couleurs en fonctions de l’environnement extérieur. L’utilisateur peut également opter pour un mode dit saturé ou standard, voire personnaliser la température des couleurs. Chacun pourra y trouver son compte. Pour éviter la fatigue des yeux, sans pour autant acheter une liseuse, on peut profiter d’un mode lecture (programmable) qui permet de réduire l’impact nocif de la lumière bleue. Il fonctionne également si l’on opte pour le mode sombre du mobile, plutôt que le mode clair.
La fréquence de rafraîchissement de l’écran se limite en revanche à du classique 60 Hz. Le confort visuel apporté par le 120 Hz, restera du ressort du Pro vendu 100 euros plus cher. Quoi qu’il en soit l’écran du Redmi Note 10 est très certainement le meilleur qu’on puisse trouver sur un mobile à ce niveau de prix.
BATTERIE DE 5000 MAH ET CHARGEUR 33W : LE DUO DE CHOC
Avec sa batterie de 5000 mAh, le Redmi offre une solide autonomie d’environ deux jours. Ramenée à un jour et demi si vous mitraillez et filmez de façon intensive. Signalons à ce propos que Xiaomi propose un nouveau mode d’économie d’énergie qui vous permettra d’étendre de quelques précieuses minutes ou heures cette autonomie. Pratique si vous n’avez pas de chargeur sous la main et frôlez la panne sèche. En poussant à fond ce mode, vous pourrez limiter l’activité de votre smartphone aux appels et SMS et profiter de longues heures supplémentaires. Vous bloquerez alors toutes les applis qui travaillent en tâche de fond comme celle de votre montre connectée… ou pour rester dans l’actualité, AntiCovid. À utiliser avec modération en fonction des situations.
La botte secrète de ce Redmi Note 10, c’est sa fonction de charge rapide, un atout généralement réservé au segment haut de gamme, parfois milieu de gamme. Livré avec un chargeur 33 W, le Redmi Note 10 peut ainsi bénéficier d’une charge complète (de 0 à 100 %) en 1h10. Nous avons mesuré qu’il recouvrait 50 % en 23 minutes et jusqu’à 75 % de batterie en à peine plus de 35 minutes. Formidable quand on ne dispose que de quelques minutes pour réinsuffler plusieurs heures de fonctionnement à son smartphone.
De bonnes performances alliées à un OS à jour
Lorsqu’en fin d’année Qualcomm dévoile son processeur haut de gamme pour l’année suivante, Xiaomi figure souvent parmi les premiers constructeurs à l’embarquer dans ses smartphones. Rien de très différent avec des processeurs moins talentueux comme le Qualcomm Snapdragon 678, un 8 cœurs à 2,2 GHz, annoncé fin 2020 et qui équipe dès ce début d’année le Redmi Note 10.
Ce processeur qui n’est qu’une simple évolution du Snapdragon 675 – un bon processeur au demeurant – n’offre pas une puissance de feu suffisante pour les jeux les plus gourmands en ressources et ce, en dépit d’un mode Game Turbo. Ne comptez pas faire tourner les titres les plus sophistiqués du moment avec un haut niveau de détail. En revanche, ce Snapdragon apporte suffisamment de puissance pour faire tourner de façon fluide des jeux moins élitistes et ce qu’il faut d’intelligence artificielle ou d’aptitudes photo-vidéo pour ne pas être trop dépassé devant des mobiles bien plus haut de gamme.
En pratique, on le verra plus loin, le Redmi Note 10 n’est franchement pas mauvais en photo. D’une manière générale, on apprécie son fonctionnement fluide et sa rapidité d’exécution. Certes le modèle que nous avons testé ne dispose que de 4 Go de mémoire vive. Il nous est parfois arrivé lors d’une utilisation soutenue qu’une application se fige, mais dans la plupart des cas, nous n’avons pas rencontré de problèmes majeurs, ni de gros ralentissement. Ce Note 10 cache bien son jeu, on oublie parfois complètement que c’est un smartphone d'entrée de gamme.
Mieux encore, le Redmi Note 10 fait partie des rares smartphones à offrir un OS à jour : en témoignent Android 11 et le système MIUI 12 du constructeur aux manettes. La surcouche MIUI ne compte pas parmi les plus légères, mais elle offre en contrepartie un large éventail de fonctions, de modes divers et variés et de possibilités de personnalisation. Comme on l’a vu précédemment, on peut complètement paramétrer l’affichage à son goût, faire appel à l’économiseur d’énergie ou même à des fonctions assez originales comme les fenêtres flottantes pour du multitâche.
Plutôt agréable à l’usage, MIUI agace sur un point : les nombreuses applications préinstallées affichent régulièrement de la publicité et elles ne peuvent malheureusement pas toutes être désinstallées, à l’instar de Musique ou de Nettoyeur. Il faudra vous en accommoder.
L’expérience d’un système à jour reste toutefois un très bon point qui doit faire la différence au moment d’acheter un smartphone à petit prix.
De belles photos… De jour avec le capteur principal
Pour la partie photo, Xiaomi n’a pas franchement cherché à innover en matière de composants. Le Redmi Note 10 reprend peu ou prou l’équipement de son prédécesseur le Note 9 : un quadruple module photo, composé d’un capteur principal 48 MP, d’un capteur 8 MP (associé à un objectif ultra grand-angle) et de deux capteurs secondaires 2 MP ( un capteur de profondeur pour les portraits et l’autre associé à un objectif macro). Grâce notamment au processeur de Qualcomm, plus puissant, la fonction photo gagne en rapidité en termes de traitement et de passage d’un objectif à l’autre… même si on reste encore loin des performances d’un haut de gamme.
On retrouve donc ici sur le capteur principal la technologie du pixel binning qui permet de fusionner 4 photosites en un pour des pixels plus gros qui captent mieux la lumière pour les photos de nuit.
Quoi qu’il en soit, en photo de jour, le Redmi Note 10 donne entière satisfaction si on ne cherche pas trop à pousser l’objectif principal dans ses retranchements. Ce sera même le parfait compagnon de vos balades. Les clichés sont nets et les couleurs relativement naturelles bien qu’un peu saturées, avec une tendance à tirer sur le rouge. En basses lumières, on perd en détails de façon flagrante et les éclairages créent des halos désagréables.
En très basses lumières, le bruit numérique est bien présent, mais on discerne tout de même les éléments de la scène. Un mode nuit est mis à la disposition de l’utilisateur pour éclairer artificiellement celle-ci : c’est efficace de ce point de vue, mais les couleurs sont ternes et cela se fait au détriment de la netteté avec des zones très bruitées.
Pour zoomer, on se contentera de l’option 2X (de qualité optique). Au-delà, l’image est trop dégradée. Le mode portrait s’avère assez convaincant pour peu que le sujet central (humain ou pas) présente des contours simples comme sur la tulipe ci-dessous.
Vous risquez sinon la déception en termes de détourage comme ci-dessous (détail agrandi).
On ne peut que souligner encore une fois l’inutilité des capteurs dédiés à la macro et au portrait. La macro permet certes de coller littéralement son smartphone au sujet, mais les résultats sont très décevants avec une certaine netteté au centre, mais des couleurs proches du fluo. Très gadget.
L’ultra grand-angle livre des clichés corrects avec des déformations limitées. Ils souffrent néanmoins d’un manque de détails plus marqué qu’avec l’objectif principal, notamment sur les bords. En basses lumières, cet ultra grand-angle perd aussi de sa superbe, avec perte franche de netteté.
À l’image de MIUI 12, la partie caméra de Xiaomi recèle de nombreuses fonctions, plus ou efficaces, qui nécessiteront un certain temps pour être explorées. Le mode accéléré fonctionne par exemple pour les vidéos prises en selfie.
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Moins puissant et moins bon en photo que son grand frère « Pro », le Redmi Note 10 n’en met pas moins une grande claque au secteur de l’entrée de gamme avec son équipement complet, un système d’exploitation à jour et quelques belles surprises comme un écran Amoled de qualité et une fonction de charge rapide. Des attributs habituellement réservés à des modèles vendus bien plus cher que 200 euros. Certes, quelques lacunes fâchent comme l’absence de NFC, mais rien qui ne pourrait faire fuir les consommateurs, sauf à vouloir absolument un smartphone doué en jeu et la photo de nuit.
- L’écran Amoled FHD+
- La batterie de 5000 Mah et la charge rapide
- L’OS à jour (Android 11 + MIUI 12)
- La photo de jour
- L’absence de NFC
- La présence de Pub dans les applis préinstallées
- La photo de nuit