Microsoft s’excuse publiquement et propose des remboursements face à la polémique sur la hausse des prix de la suite Office
Microsoft se retrouve au cœur d’une nouvelle controverse. La firme de Redmond est poursuivie en justice pour ne pas avoir communiqué assez clairement sur l’évolution des prix des abonnements de la suite Office. Elle s’excuse donc publiquement auprès de ses clients et propose des remboursements.

Décidément, la cote de popularité de Microsoft n’est pas au beau fixe ces derniers temps. Le géant de Redmond a officiellement mis fin au support de Windows 10 le 14 octobre. Depuis, ceux qui refusent de migrer vers Windows 11 se divisent entre ceux qui désertent ses rangs pour rejoindre ceux d’Apple et ceux qui font carrément l’autruche, malgré les risques sérieux que Microsoft ne cesse de marteler.
Mais ce n’est pas la seule controverse à laquelle il doit faire face. Microsoft a augmenté le prix des abonnements Personnel et Famille de sa suite Office (Word, Excel ou PowerPoint…) – rebaptisée Microsoft 365 – en justifiant cette hausse par l’intégration de fonctionnalités. Le problème n’est pas tant cette augmentation, mais la communication de Microsoft. Ce fut un tel échec que Microsoft présente publiquement ses excuses.
Microsoft s’excuse publiquement sur son manque de clarté quant à l’évolution des prix de la suite Office
La polémique repose sur le fait que Microsoft n’a pas communiqué assez clairement à propos de la version moins chère. Nous vous avions informé que ceux ne comptant pas utiliser les dernières innovations liées à Copilot et à l’IA pouvaient y renoncer en demandant à passer à un abonnement dit classique, au même prix qu'avant. Pour ce faire, les consommateurs devaient annuler leur abonnement, selon nos confrères de Neowin.
Sauf que Microsoft n’aurait rendu visible cette option qu’aux utilisateurs ayant décidé d’annuler leur abonnement en signe de protestation. Un organisme de surveillance australien a donc décidé de poursuivre Microsoft. La firme de Redmond présente donc ses excuses publiques à ses clients australiens et néo-zélandais, exprimant ses regrets quant à son manque de clarté, et leur propose des remboursements.
Elle a envoyé des e-mails à ses abonnés et accompagne ses excuses d’une présentation de deux options : conserver l’abonnement plus cher incluant les fonctionnalités IA (aucune action n’est requise) ou passer à la version dite classique avec, à la clé, un remboursement calculé au prorata selon la date de changement. Les clients australiens et néo-zélandais ont jusqu’au 31 décembre 2025 pour effectuer la transition.
Si ces excuses publiques peuvent être perçues comme un moyen d’apaiser le régulateur à l’origine de la plainte, Microsoft semble savoir se remettre en question – ou vouloir redorer son image. En Europe, le géant de la tech prévoit de baisser le prix de la suite Office, mais il a surtout cédé et accordé un an de sursis au support de Windows 10.

