Linky : les réfractaires devront payer 5€/mois à partir de janvier 2023

Si vous n’avez pas encore de compteur Linky chez vous, vous n’échapperez sûrement pas au surcoût facturé par Enedis 3,8 millions de foyers réfractaires au compteur électrique connecté. En effet, c’est à partir du mois prochain que le gestionnaire du réseau va commencer à faire payer le relevé du compteur… à moins que vous ne le fassiez vous-même.

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Crédits : neydt/123rf

Cela fait un an qu’Enedis et la Commission de régulation de l’énergie nous préviennent : les Français refusant encore à ce jour d’installer un boîtier Linky au sein de leur foyer vont devoir passer à la caisse en 2023. Le montant de la facture, cependant, semble avoir fait débat auprès des décisionnaires. Après avoir d’abord statué pour un tarif de 8,30 euros tous les deux mois, soit 49,80 euros par an, la CRE a finalement simplifié les choses.

À compter du 1er janvier 2023, ce sera donc un total de 61 € qu’il faudra verser annuellement à Enedis, ce qui revient à un petit plus de 5 €/mois. Comme nous vous l’avons expliqué précédemment, il est toutefois possible d’éviter cette facture. Pour cela, il suffit d’effectuer soi-même son relevé une fois par an, car c’est bien cette opération qui est facturée par le gestionnaire du réseau qui sera, dans le cas contraire, contraint d’envoyer un technicien à votre domicile.

Les anti-Linky ne pourront plus échapper à la facture à partir de 2025

Néanmoins, ce répit sera de courte durée. En effet, comme le précise Enedis à nos confrères de Challenges, cette méthode ne sera viable que jusqu’à la fin de l’année 2024. En 2025, « il est prévu de faire supporter les coûts globaux engendrés par la relève des derniers compteurs ancienne génération aux seuls clients générant ces coûts », explique le gestionnaire du réseau. Traduction : il n’y aura plus d’autres choix que de payer le surcoût imposé.

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Aujourd’hui, on compte encore 3,8 millions de compteurs électriques ancienne génération en France, soit 10 % du parc total hexagonal. « Les raisons peuvent être liées à des difficultés de contact, notamment dans le cadre des résidences secondaires, à des problèmes techniques, ou à des clients exprimant des réticences à l’installation du compteur », selon un porte-parole d’Enedis.

Source : Challenges

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