Fitbit : la police résout une affaire de meurtre grâce au bracelet connecté de la victime

Fitbit est une marque connue pour ses nombreux traqueurs d'activité. Ils vous suivent tout au long de votre journée et s'oublient rapidement. Leur poids et leur besoin en termes de synchronisation ne sont pas des plus contraignants. Dernièrement, un bracelet Fitbit s'est voulu indispensable dans la résolution d'un meurtre.

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Les traqueurs d'activités n'ont plus spécialement la côte au vu de l'actualité des objets connectés. Les montres intelligentes sont passées par là et les nouveaux produits existants encore sur le marché sont des mises à jour d'anciens appareils.

La plupart des constructeurs de smartphones essaient tant bien que mal de nous vendre leurs produits connectés conçus conjointement avec leurs téléphones. D'autres marques essayent d'intégrer le marché, comme Spotify, mais la demande reste faible. Toutefois, un traqueur d'activité peut s'avérer plus utile qu'on ne le pense. Récemment, un exemplaire de la marque Fitbit a rétabli la vérité dans une affaire de meurtre.

Le coupable a sous-estimé les données du bracelet connecté de la victime

L'histoire débute dans l'état du Connecticut, aux États-Unis. Un homme, Richard Dabate, est accusé d'avoir assassiné sa femme. Ce dernier dément et raconte qu'il a été agressé, avec sa compagne, par un intrus s'étant introduit dans leur domicile.

L'accusé n'hésite pas à dresser un portrait robot du supposé meurtrier, en le qualifiant d'obèse et possédant une voix proche de l'acteur Vin Diesel. Richard se serait débattu, mais il n'a visiblement rien pu faire. Le criminel l'aurait ligoté peu avant de s'enfuir.

Cependant, M. Dabate a omis un détail. Le bracelet Fitbit de sa femme contenait des données allant à l'encontre de ses déclarations. L'appareil décrit que la victime a effectué une activité physique peu après le meurtre. De plus, des chiens renifleurs ont fait chou blanc concernant la recherche d'odeur du soi-disant coupable.

Selon les forces de police américaines, Richard Dabate entretenait une liaison avec une autre partenaire. Il aurait prémédité le meurtre ne voulant pas être découvert. Nos terminaux connectés sont souvent impliqués dans des affaires. Que ce soit pour nous sauver, ou alors pour nous incriminer, ils n'ont pas besoin de mentir à l'inverse de leurs utilisateurs.

 


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