Cash Investigation répond à la fausse lettre des représentants de Free !

Que doit-on vraiment penser de l'émission Cash Investigation et de son reportage sur les conditions de travail dans les centres d'appels de Free ? Depuis sa diffusion, une vive polémique secoue l'opérateur… A tel point qu'un ancien délégué syndical a d'ailleurs tenu à défendre bec et ongle Free dans une lettre illégitime publiée hier. C'est aujourd'hui au tour de la société de production de Cash Investigation de répondre ! 

freeAccusé d'avoir trafiqué la réalité du reportage dans une lettre ouverte des représentants du personnel de Free, Cash Investigation n'a pas tardé, à son tour, à s'expliquer. Romain Verley, rédacteur en chef adjoint de Premières Lignes, la société de production derrière Cash Investigation, a fourni quelques éléments de réponse pour légitimer le constat tiré par l'émission d'Elise Lucet. Qu'est-ce que cette nouvelle déclaration nous renseigne sur les dessous du documentaire ?

Cash Investigation : la lettre publiée hier ne représente pas l'opinion des salariés

Pour Romain Verley, Cash Investigation n'a pas voulu se voiler la face. Le reportage n'est absolument pas orienté pour donner une mauvaise image de Free. Selon lui, le délégué SUD au coeur du documentaire bénéficie d'une autorité incontestable.Salarié à Mobipel, il est donc tout naturel que l'équipe d'Elise Lucet ait décidé de l'évoquer. Le rédacteur en chef précise aussi qu'il était indispensable de traiter le sujet étant donné qu'une partie du reportage évoque “les conséquences de ce débrayage à Mobipel”.Comme vous l'aurez compris, la lettre publiée hier n'est pour lui qu'une tentative pour brouiller les pistes et défendre Free.

Pire selon ZDnet, la lettre qui défend bec et ongles les conditions de travail chez Free ne représente pas du tout l'opinion des salariés. La missive enflammée aurait d'ailleurs été rédigée par un ancien délégué syndical. L'auteur de la lettre n'a donc aucune légitimité et son opinion ne reflèterai pas celui des autres syndicats. Véritable écran de fumée visant à défendre l'opérateur, la lettre est pourtant parvenue à semer le doute dans les esprits, malgré le renvoi successif des 3 directeurs des centres d'appels.

 


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