Free, Orange et Bouygues Telecom pourraient s’associer pour se partager SFR

Les 3 opérateurs Free, Bouygues Telecom et Orange réfléchissent à former un consortium pour faciliter le rachat et le partage de SFR. Un projet qui devra, s'il est présenté, obtenir l'aval de l’Autorité de la concurrence.

SFR

La France va très certainement revenir à 3 opérateurs. Depuis le rachat de SFR par Altice en 2014, Patrick Drahi n'a jamais réussi a éponger sa dette colossale atteignant 24 milliards d'euros aujourd'hui. Le dirigeant jette finalement l'éponge et met en place un plan de restructuration prévoyant entre autres la vente de SFR, projet que le tribunal des activités économiques de Paris a validé. Maintenant il faut trouver preneur.

À ce stade, plusieurs pistes sont envisageables, sachant qu'il faut écarter celle du rachat par un seul des 3 autres opérateurs français. Cela le mettrait dans une position de domination que les autorités de régulation n'accepteront pas. La possibilité d'une reprise par un groupé étranger existe, mais le gouvernement aimerait l'éviter. Reste alors le plus probable : une alliance entre Bouygues Telecom, Free et Orange. Les négociations auraient déjà commencé.

Un consortium pour racheter SFR ? Orange, Free et Bouygues Telecom y réfléchiraient

Selon les informations de La Lettre, le “Projet Python” prévoit la formation d'un consortium entre les 3 opérateurs. Tous injecteraient plusieurs milliards d'euros afin de faciliter le rachat, et bien sûr le partage, de SFR. Rappelons que ce dernier est valorisé à 28 milliards d'euros. Les élus sont intéressés par le principe puisque cela permettrait à la fois de garder le contrôle du carré rouge sur le territoire, mais aussi de faciliter la transaction.

Lire aussi – Vente de SFR : les abonnés doivent-ils s’inquiéter ? Faut-il changer d’opérateur dès maintenant ?

Le projet comprend également un volet dédié aux salariés de SFR, environ 8 000 personnes à ce jour. Sans surprise, les syndicats s'inquiètent des conséquences de l'opération sur leurs emplois. Pour l'instant, l'idée retenue est que Orange, Free et Bouygues Telecom prévoient chacun 1 milliard d'euros pour couvrir le volet social inhérent au rachat. On peut imaginer que la somme servira par exemple à verser des primes de départ volontaire. Si le Projet Python est finalisé, il devra encore obtenir le feu vert de l’Autorité de la concurrence avant d'être lancé.


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