Google Chrome va espionner ce que vous avez dans votre PC, mais pourquoi ?
Google Chrome commencera dans une prochaine mise à jour à espionner la configuration de votre PC. Cette étrange nouveauté n'est justifiée nulle part dans les notes de version – et n'occasionnera a priori l'apparition d'aucun écran de consentement permettant à l'utilisateur de la refuser.

Comme vient de le repérer Windows Latest Google est sur le point de passer en revue la configuration exacte de votre PC à chaque lancement. Du code en ce sens est apparu dans un commit du projet Chromium (sur lequel Google Chrome est basé).
On apprend au passage que le but de cette routine est essentiellement de vérifier la compatibilité de la machine avec Windows 11. Avant de faire remonter l'info à la firme. Il n'y a pas plus d'information officielle de la part de Google pour le moment. Le code n'est pas encore présent dans la version stable de Google Chrome, mais devrait l'être dans une prochaine mise à jour.
Pourquoi Google Chrome va passer en revue votre config à chaque démarrage
De prime abord, on pourrait penser que le changement est une façon de prochainement bloquer le lancement de Google Chrome sous Windows 10. Or le code est open source, et il n'y a pour l'instant aucune raison de s'inquiéter si votre PC n'est pas compatible avec la version 11.
En réalité, on peut plutôt penser que la firme cherche à rationaliser ses efforts de développement jusqu'à la fin de vie effective de Windows 10. Car cette collecte d'info permet à Google un. suivi très précis de l'évolution du nombre de PC faisant tourner Windows 10 et Windows 11.
Google se doit en effet de poursuivre ses efforts, notamment du côté des mises à jour de sécurité. Car il faut entre autres prendre en compte que des entreprises opérant dans des secteurs sensibles trainent les pieds. Surtout quand il s'agit de faire évoluer leur parc informatique vers les versions les plus récentes de Windows.
Bien sûr, à terme, il est vraisemblable que Google “débranchera la prise”. Mais il faudra pour cela que la part de marché de Windows 10 atteigne un niveau suffisamment bas pour que l'impact soit négligeable. Du reste, il y a de quoi penser que Google gagnerait à davantage communiquer sur cette petite routine avant de la déployer.

