Pour forcer le passage de Windows 10 à Windows 11, Microsoft s’amuse à nous faire peur
Microsoft utilise la fin du support de Windows 10 et les risques de sécurité qui y sont liés pour faire de la publicité.
Depuis la sortie de Windows 11, Microsoft fait des pieds et des mains pour inciter les utilisateurs à passer à la nouvelle version et à abandonner Windows 10. L'éditeur se montre de plus en pressant ces derniers temps, avec, par exemple, des pubs en plein écran pour acheter un PC sous Windows 11, alors que l'on approche de la fin du support officiel de Windows 10, prévu pour le 14 octobre 2025.
La nouvelle tentative de l'entreprise pour nous faire basculer vers Windows 11 est de jouer sur nos peurs. Elle vient en effet de publier sur sa chaîne YouTube une vidéo nous invitant à aller “du bon côté” et à “éviter les risques”. “Passez dès maintenant à la puissance des PC Windows 11 Pro avec Intel vPro”, affiche cette publicité déguisée, sous couvert d'informer de problèmes de sécurité en restant sous Windows 10.
Windows 10 bientôt obsolète, un argument de vente pour les PC récents
Les internautes ne s'y trompent pas, et épinglent cette campagne de Microsoft dans les commentaires de la vidéo. “Utiliser la fin du support de votre ancien système d'exploitation comme argument de vente pour votre nouveau est insensé”, estime l'un d'entre eux, un message qui est devenu le plus aimé de la vidéo.
D'autres commentaires de personnes en colère peuvent être lus. Pour l'une d'entre elles, “le TPM ne réduit même pas les risques/dommages liés aux logiciels malveillants”. La puce TMP 2.0 est justement le composant qui empêche de nombreux appareils d'être mis à jour vers Windows 11. Cette restriction matérielle obligerait les utilisateurs, ou même les entreprises et administrations qui ne veulent plus utiliser un PC sous Windows 10 sans patchs de sécurité, à investir dans de nouveaux ordinateurs sous Windows 11.
Pour les récalcitrants, Microsoft va tout de même lancer un programme de mises à jour de sécurité étendues pour Windows 10. Baptisé ESU (Extended Security Updates), il permet de payer 30 euros pour continuer de recevoir les mises à jour de sécurité critiques et importantes pour cette version. Cela n'inclut par contre pas les nouvelles fonctionnalités, les corrections de bugs et l'assistance technique.