Test du Xiaomi Mi Mix 3 : le beau gosse à la tête bien faite

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La gamme Mi Mix de Xiaomi – à ne pas confondre avec les Mi Max – s’adresse avant tout aux utilisateurs exigeants aimant les beaux objets technologiques. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le Mi Mix 3 ne déroge pas à la règle. Sur le papier, le nouveau venu a tout d’une star avec son écran intégral, sa conception originale et ses performances. À tel point qu’en théorie, devrait faire de l'ombre aux smartphones de type OnePlus 6T ou Honor View 20. Très bien, mais qu’est-ce que cela donne dans la vraie vie ? Seul un test pouvait y répondre. Ça tombe bien, vous avez déjà commencé à le lire : la vie est bien faite, parfois.

Fiche technique

Xiaomi Mi Mix 3
Dimensions157,9 x 74,7 x 8,5 mm
Poids218 g
Ecran6,39" OLED 19,5:9
Définition1080 x 2340 pixels
PhotoArrière : 12 + 12 MP (Sony IMX 363 f/1.8 et S5K3M3 f/2.4)
Avant : 24 MP (IMX 576) + 2 MP
OSAndroid 9.0 Pie + MIUI 10
Mémoire interne128
RAM6 Go
Micro SDNon
ConnectivitéWi-Fi 802.11 a/b/g/n, Wi-Fi Direct, hotspot, Bluetooth 5.0 avec A2DP et LE
NFCOui
SoCQualcomm Snapdragon 845
Reconnaissance facialeA venir
Capteur d'empreintesOui
Résistance à l'eauNon
Batterie3200 mAh
Port de chargeUSB Type-C
Recharge rapideQuickCharge 4+
Recharge Qi sans filOui
ColorisNoir, vert, bleu

Design

Avec son design épuré et ses formes arrondies juste comme il faut, le Mi Mix 3 impressionne dès la sortie de sa boîte. Aucune touche ou lecteur d’empreintes sur la face avant : juste du verre Gorilla 5 de Corning. L’écran – sur lequel nous reviendrons plus loin – occupe 93,4% de la surface et n’est dénaturé par aucune encoche ou trou circulaire. Les bordures ne dépassent pas 1,5 mm, seul le menton étant un peu plus large. La face arrière est faite d’une céramique brillante au toucher agréable.

Moins glissante que le verre employé par la concurrence, elle facilite la prise en main, mais alourdit un peu le poids du smartphone. Elle héberge le module photo/vidéo dorsal ainsi qu’un lecteur d’empreintes. On trouve très classiquement les touches de contrôle de volume et de mise sous tension sur le côté droit. Le flanc gauche héberge la commande de l’assistant ainsi que le tiroir où l’on place jusqu’à deux nano SIM (mais pas de Micro SD). Enfin, un connecteur USB-C entouré de perforations destinées à laisser passer le son est localisé à la base de l’appareil : simple, basique.

Nos lecteurs les plus perspicaces auront sûrement remarqué que nous n’avons pas évoqué la caméra frontale et ils auront raison. Pour la faire apparaître, il faut simplement faire glisser l’écran vers le bas d’un coup de pouce. Un mécanisme à glissière guidé par des aimants dévoile alors les deux objectifs du module bicaméra et active l’app de prise de vue photographique. Xiaomi précise que le mécanisme reste intact même après 300 000 ouvertures. Si nous n’avons bien entendu pas pu vérifier l’affirmation, elle semble plausible et le mécanisme n’a jamais été pris en défaut lors de ce test. Ce n’est au final guère étonnant, les systèmes à glissières n’étant pas une nouveauté et largement maîtrisés par les constructeurs sur les téléphones depuis la fin des années 90.

En ce début d’année, le Mi Mix serait-il le smartphone au design parfait que l’on attendait ? Nous ne l’affirmerons pas avec certitude, mais il s’en rapproche beaucoup. Peut-on lui reprocher son léger menton ainsi que la présence d’un lecteur d’empreintes au dos plutôt que sous l’écran ? Pas du tout : le premier se fait complètement oublier après quelques minutes d’utilisation et le second tombe naturellement sous l’index de la main tenant l’appareil. Enfin, certains esprits chagrins – dont nous ne sommes pas – reprocheront le très léger dépassement du module photo dorsal. Pour notre part, il ne nous a aucunement gênés au quotidien. En définitive, seule manque vraiment une résistance aux liquides.

Reste la question de l’éventuelle fragilité de la céramique recouvrant la face arrière. D’après ce que nous avons pu constater, elle n’est pas vraiment sensible aux rayures. Pour la protéger, Xiaomi a eu l’excellente idée de fournir une coque de protection ultra-fine conçue pour ne pas gêner le glissement de l’écran. Elle assure une protection correcte, les quelques chutes (bien involontaires) qu’a subies notre exemplaire de test ne l’ayant jamais abîmé.

Écran

Avec une diagonale de 6,39’’ affichant 2340 x 1080 pixels (ou presque, quelques dizaines d’entre eux ayant été sacrifiés pour arrondir les angles), la dalle AMOLED d’origine Samsung est une réussite éclatante. Sa définition de 403 ppp et son ratio de contraste 60 000 : 1 produisent une image irréprochable restant visible en plein soleil. Elle est protégée par un verre Gorilla 5 de Corning, assurant un niveau de protection très convenable. Les couleurs sont un peu boostées afin de produire une image plus flatteuse à l’oeil, les puristes pourront éventuellement ajuster la colorimétrie à l’aide des réglages.

Visionner une vidéo sur le Mi Mix 3 est un pur plaisir. La qualité de l’image (notamment en HDR10, supporté nativement), l’absence totale de rémanence et la disparition de toute encoche / poinçon procure un excellent confort visuel.

Performances

Le Mi Mix 3 est construit autour du désormais classique processeur SnapDragon 845 et de son GPU Adreno 630. Il est équipé de 6 Go de RAM et de 128 Go de mémoire de stockage, non extensible. L’ensemble fournit la puissance nécessaire par l’exécution fluide d’Android, de MIU10 et bien entendu des applications. Nous n’avons pas remarqué de surchauffe excessive sur notre exemplaire de test, même lors de sollicitations intensives. Côté performances pures, le Mi Mix 3 affiche un score Antutu de 290 669 points. Il se classe dans le peloton de tête des smartphones du moment, un peu en dessous du OnePlus 6T, mais au-dessus du View 20 d’Honor, ses deux concurrents directs.

Les 6 Go de mémoire de travail sont largement suffisants pour faire fonctionner simultanément plusieurs applications, y compris en mode « écran divisé », où deux d’entre elles se partagent l’affichage.

 

Interface

Le Mi Mix 3 est équipé d’Android 9.0 et de l’interface maison MIUI 10. MIUI 10, c’est un peu comme les épinards de notre enfance : soit on adore et on en redemande, soit on ne s’y fait jamais. C’est cruel, mais c’est comme cela. Pour notre part, nous avons tout de suite aimé les épinards… et MIUI 10. Certains lui reprochent l’absence du tiroir applicatif propre à Android, remplacé par un unique écran d’accueil façon iOS (qui a copieusement pompé le concept sur Palm, précurseur des interfaces mobiles).

Xiaomi assume pleinement ce choix et nous ne saurions lui en tenir rigueur : le tiroir applicatif, c’est bien si on utilise qu’une vingtaine ou une trentaine d’applications. Au-delà, il se transforme en un joyeux foutoir où il est difficile de retourner ses applications. Pire encore, il est impossible d’y créer un le moindre dossier. Vous trouvez ces raisons idiotes ? Alors ouvrez le tiroir de votre bureau, celui sur lequel vous travaillez ou étudiez quotidiennement et regardez son contenu. À moins qu’il ne soit compartimenté, il est tout simplement impossible d'y retrouver rapidement un objet précis. Bien sûr, MIUI 10 peut lui aussi se transformer en un bordel intégral si l’on ne prend pas soin d’organiser ses applications en dossiers. Mais au moins, il est possible de le faire, ce que ne permet pas Android Stock.

Afin de contenter un maximum d’utilisateurs potentiels, Xiaomi aurait pu laisser le choix entre le tiroir bordélique ou les pages bien rangées. Mais apparemment le constructeur ne l’entend pas de cette oreille, lui dont le design épuré et le minimalisme sont reconnus (à défaut parfois d’être appréciés).

Réduire MIUI à un simple problème de tiroir serait une erreur. L’interface propose un nombre impressionnant de fonctions toutes plus intéressantes les unes que les autres. Si certaines applications réinstallées ne vous plaisent pas, il est toujours possible de les désinstaller, à moins qu’elles ne soient essentielles à la bonne marche de l’appareil. MIUI 10 a aussi l’immense avantage d’être simple à prendre en main et d’offrir une excellente fluidité en toutes circonstances.

Il faut dire que Xiaomi a su faire évoluer son interface au fil des versions, en corrigeant au passage (presque) toutes les erreurs de traduction. Bien sûr, certaines applications sont pompées sur la concurrence : nous pensons par exemple à l’appareil photo, dont la ressemblance avec celui de l’iPhone ne peut pas être fortuite. Et alors ? Apple a largement pillé la concurrence pour n’en retenir que le meilleur, tout comme Samsung s’est « inspiré » d’Apple pour être à son tour copié par Huawei. Il n’empêche que faire tourner la photocopieuse (si l’on peut dire) est un exercice finalement bénéfique, les copieurs ajoutant au passage quelques fonctions ou en améliorant d’autres qui n’étaient pas toujours optimisées sur l’original.

A l’utilisation, MIUI 10 est à nos yeux l’une des interfaces les plus agréables proposée par les constructeurs. Elle égale dans notre estime l’EMUI de Huawei ou One UI de Samsung (qui a mené un véritable travail d’ergonomie). En plus de sa simplicité, elle est d’un maniement très intuitif. Elle n’est pas pour autant parfaite : on aurait aimé pouvoir organiser à sa guise la barre de navigation système, l’escamoter de l’écran ou la replacer par des gestes comme le proposent Samsung ou Huawei. Nous avons aussi un peu de mal à comprendre pourquoi la reconnaissance de visages est désactivée en Europe alors qu’elle est présente (pour la faire apparaitre, il suffit e régler le paramètre Région sur Hong Kong). Enfin l’accélérateur de jeu gagnerait à être d’une utilisation plus intuitive.

 

Réseau / wireless / GPS

Le Mi Mix 3 est bien entendu compatible avec les réseaux 4G et 4G+ sur les deux cartes nano SIM qu’il peut embarquer et couvre l’intégralité des bandes de fréquences utilisées en Europe, Chine et Amérique. La VoLTE est aussi de la partie (si votre opérateur la supporte). L’accroche du signal sur les réseaux Orange et SFR est bonne, les communications téléphoniques sont claires et le son HD est disponible si le terminal du correspondant ainsi que le réseau utilisé les prennent en charge.

Pas de mauvaise surprise concernant la prise en charge du Wifi a/b/g/n/ac en dual-band : le débit reste constant, mais peut varier en fonction de la topographie des lieux. Même constat pour Bluetooth 5.0 dont les débits revus à la hausse par rapport à la version 4.x, la stabilité de connexion accrue ainsi que la moindre consommation électrique n’apportent que des avantages.

Enfin, le Mi Mix 3 est équipé d’un module de géolocalisation multiprotocoles. Outre le désormais classique A-GPS, l’appareil est compatible avec les réseaux satellitaires Glonass, BDS, Galileo et QZSS. L’accroche et la synchronisation sur les satellites GPS sont très rapides, grâce à l’exploitation d’une éphéméride mise à jour automatiquement. En cas de signal GPS faible ou absent, l’appareil tentera un géolocalisation à l’aide des réseaux Wifi et Bluetooth.

Audio

La reproduction sonore est assurée par un haut-parleur situé à la base du smartphone. Le peu de volume dont il dispose ne lui permet pas de reproduire fidèlement tout le spectre audible par l’oreille humaine. Si les aigus et les médiums sont bien présents, les basses sont un peu en retrait. Rien de bien dramatique puisque nous avons pu visualiser de nombreuses vidéos sans saigner des oreilles, mais le rendu sonore est un peu en-dessous de ce que propose le Mate 20 Pro, par exemple.

Le jack audio a disparu pour rejoindre le musée des antiquités et il faudra donc utiliser l’adaptateur USB-C fourni pour connecter son casque préféré. L’utilisation d’écouteurs Bluetooth 5.0, désormais capables de reproduire un son haute résolution (n’en déplaise aux puristes et aux ayatollahs de l’analogique), les codecs AAC, aptX et aptX-HD est bien sûr envisageable.

Nous ne nous prononcerons pas sur la qualité des écouteurs fournis par défaut avec le Mi Mix 3, ceux-ci n’ayant pas été fournis avec notre exemplaire de test. Nous avons eu droit à la place aux écouteurs Xiaomi USB-C à annulation de bruit vendus pour 60 euros. Ceux-ci sont de bonne qualité, offrent une annulation de bruit correcte (on n’est toutefois pas au niveau de Bose) et ne nécessitent pas de batterie spécifique pour fonctionner. Signalons au passage qu’ils sont assez universels pour fonctionner avec la plupart des smartphones USB-C.

 

Appareil photo

Le Mi Mix 3 embarque deux modules bicapteurs. Le premier est composé d’un capteur 1/2,8’’ ou s’entassent 24 Mpxls (photosites de 0,9 µm). Il est assisté d’un modèle 2 Mpxls dont le seul but est de fournir des informations sur la profondeur de champ. Sans surprise, les images produites sont très bonnes en haute luminosité et ont tendance à l’être un peu moins lorsque l’éclairage baisse. Le capteur de profondeur de champ fait un boulot tout à fait correct en détachant sans trop de problèmes l’avant-scène de l’arrière-plan. Il ne faudra toutefois pas être trop regardant aux petits détails (mèches de cheveux, par exemple) qui sont floutés alors qu’ils ne le devraient pas. Rien de très étonnant lorsqu’on utilise un capteur de si faible définition afin de créer un bokeh artificiel. L’IA est bien entendu de la partie mais on n’abusera pas trop, notamment pour les fonctions « beauté », remodelage ou maquillage qui transforment n’importe quel visage humain en une vision d’apocalypse.

Le module dorsal est lui aussi composé de deux caméras. La première est construite autour d’un capteur 12 Mpxls mesurant 1/2,55’’ (photosites de 1,4 µm). Elle dispose d’un autofocus Dual Pixel assurant une mise au point rapide et fiable (même en faible luminosité). il est complété d’un objectif grand-angle ouvrant à f/1,8 (aucune autre info disponible) bénéficiant d’une stabilisation optique sur 4 axes. La seconde embarque également un capteur de 12 Mpxls de 1/3,4’’ (photosites de 1 µm) et d’une longueur focale deux fois plus grande que son alter ego afin de faire office de zoom 2x sans altération.

Les images produites par le Mi Mix 3 sont globalement de très bonne qualité, y compris en faible luminosité grâce à un mode nuit efficace. Il faudra juste penser à l’activer pour en profiter, la prise de vue en basse luminosité en mode normal n’étant pas terrible. L’IA de l’appareil adapte les paramètres de prise de vue en fonction de la scène et ne se trompe que rarement. On pourra bien entendu la désactiver, tout comme le mode beauté dont le rendu ressemble parfois à une pub ratée pour des injections de Botox. Le mode portrait a parfois du mal à flotter correctement l’arrière-la en y incluant des éléments d’avant-plan. Même si le résultat reste tout à fait présentable, Xiaomi doit améliorer son rendu pour être à la hauteur de Huawei, à notre avis le plus avancé en la matière.

 

La vidéo n’est pas en reste, loin de là. La captation s’effectue en 4K 60 im/s maxi et le résultat est très convaincant. L’absence d’emplacement pour carte Micro SD limite un peu la capacité d’enregistrement, la 4K étant particulièrement gourmande en stockage. A noter la présence de fonctions « embellir » et « embellir pro » qui améliorent le rendu colorimétrique de la scène, au mépris absolu de la réalité. On les utilisera dans des cas bien précis et en connaissance de cause.

Un mode accéléré autorise la création de mini timelapse tandis que la fonction ralenti autorise la captation d’une séquence en 960 im/s afin de créer un ralenti spectaculaire. On aurait aimé un peu plus d’aide dans la réalisation des ralentis. La seule indication fournie – La prise au ralenti démarre lorsque la minuterie atteint le point blanc – nous laissant perplexes puisqu’il n’y a aucun point blanc dans la fameuse minuterie. On a le choix entre la production de ralentis en 720p ou 1080p : dans les faits, ces deux définitions sont interpolées depuis la captation réalisée en VGA. Rien de tr!s nouveau là-dedans, Samsung, Sony et Huawei s’adonnant au même tour de passe-passe.

 

Autonomie

Le Mi Mix 3 embarque une batterie de 3200 mAh non extractible. Elle se charge au choix part connexion USB-C ou en utilisant le chargeur à induction 10 Watts fourni avec l’appareil. On ne peut que saluer ce type d’initiative qui évite de repasser à la caisse (coucou Samsung, Huawei et Apple) pour bénéficier de cette technologie que nous jugeons très utile… contrairement à ce que pensent certains membres de la Rédaction.

En utilisation « normale » (un peu de vidéo, consultation de sites web, quelques sessions de jeu, une heure de musique et une trentaine de photos), le Mi Mix 3 dépasse largement la journée d’autonomie. Il nous restait près de 35% de charge, le smartphone étant utilisé entre 8h30 et 23h00. Il est donc raisonnable de penser qu’il tiendra au moins 1,5 jour.

Les choses changent un peu en utilisation intensive (beaucoup de visionnage en streaming, du surf et des e-mails à gogo, 2 heures de musique, plus de 100 photos et une dizaine d’enregistrements vidéo). Sur la même durée, nous finissons avec moins de 10% de charge restante.  Même si l’autonomie est moindre que sur les smartphones vedettes du moment, le Mi Mix 3 offre une performance tout à fait honorable. On pourra améliorer un peu l’autonomie générale en jouant sur les réglages d’économie d’énergie. Un outil d'analyse plutôt pertinent propose ses conseils afin de réduire la consommation électrique et fournit une estimation de l’autonomie gagnée pour chaque opération.

 

Prix et date de sortie

Le Mi Mix 3 est disponible en France depuis le 18 janvier au prix de lancement de 499 € (529 € ensuite). Compte tenu de son équipement et ses performances, ce tarif nous semble très intéressant. Il concurrence frontalement le View 20 de Huawei et le OnePlus 6T, chacun ayant ses avantages et ses inconvénients. Le Mi Mix 3 a pour lui son écran « désencoché » et non poinçonné, argument qu’apprécieront les utilisateurs ne supportant pas ces deux concepts.

L’appareil est proposé en trois couleurs : bleu, noir et vert jade (en édition limitée), la dernière teinte étant à nos yeux la plus réussie. Avant de se livrer à une comparaison tarifaire, on se rappellera que le Mi Mix 3 est accompagné d’une coque de protection et d’un chargeur à induction.

Note finale du test : Mi Mix 3

Le Mi Mix 3 est sans conteste une excellente surprise. Son magnifique écran AMOLED n'est entaché d'aucune encoche ou poinçon, ce qui devrait ravir les puristes... pour peu qu'il s'accommodent du mécanisme de glissière révélant la double caméra frontale. L'écran n'est d'ailleurs pas son seul atout. Le SnapDragon 845 accompagné de 6 Go de mémoire RAM fournit une puissance de calcul largement suffisante pour le faire fonctionner. On apprécie la grande fluidité de l'interface MIUI 10, la qualité des photos produites (y compris en faible luminosité) et l'enregistrement vidéo en 4K 60 i/s.
En définitive il ne manque au Mi Mix 3 qu'une résistance aux éclaboussures dont l'absence est peut-être due au mécanisme de glissière. Son prix, enfin, le place face aux ténors du premium low-cost que sont Honor et OnePlus.


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