Test Surface Pro 9 : un bon PC, mais toujours vendu en kit
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L’éternelle Surface Pro est de retour, cette fois dans une neuvième édition. Pour cette itération, Microsoft mise sur des valeurs sûres, puisque la marque se contente de rafraîchir une formule déjà établie. La Surface Pro 9 est-elle le PC le plus abouti de la gamme ? Réponse tout de suite.
La Surface Pro est une valeur sûre chez Microsoft. Le PC deux-en-un revient dans une nouvelle itération : La Surface Pro 9. Elle ne change pas la formule et cherche à s’appuyer sur ce qui marche pour convaincre.
Cette Pro 9 reprend donc les évolutions instaurées avec la Surface Pro 8 notamment avec son écran 13 pouces 120 Hz et bord à bord. La tablette peut miser sur les processeurs Intel-Core de 12e génération, mais aussi sur un SoC ARM SQ3 conçu par Microsoft et Qualcomm. Elle traîne malheureusement les éternels défauts de la gamme, c’est-à-dire l’absence de clavier intégré par défaut ou encore son prix élevé.
Ce terminal joue donc la sécurité. La firme de Redmond livre-t-elle un bon PC ? Qu’apporte-t-il de plus par rapport aux autres ultra-portables du marché ? C’est ce que nous allons voir dans ce test.
Prix et disponibilité
La Surface Pro 9 est d’ores et déjà disponible sur le site de Microsoft et chez les revendeurs partenaires. Comme d’habitude, plusieurs versions sont proposées : Intel Core i5, Intel Core i7 ou Microsoft SQ3. Voici les tarifs affichés sur la boutique officielle :
- Intel Core i5 : à partir de 1130 euros
- Microsoft SQ3 : à partir de 1549 euros
- Intel Core i7 : à partir de 1600 euros
Précisons que pour ce prix, nous n’avons que la tablette. Il faut payer plus pour se procurer un clavier. Quatre versions sont mises en vente : celle de base à 149 euros, la version Signature à 179 euros, la version Signature avec lecteur d’empreintes à 199 euros et enfin la version Signature avec stylet à 279 euros.
Nous pointons cette manie de tout vendre en kit depuis des années et Microsoft ne semble pas près de changer sa formule. Pourquoi après tout ? Cela permet de faire artificiellement gonfler les prix. Nous serons donc intransigeants sur la qualité de la machine.
Précisons que pour ce test, Microsoft nous a fourni deux modèles : un avec un processeur SQ3 et un autre avec un Intel Core i7. Tous deux sont accompagnés d’un clavier Signature, que nous testerons donc avec la machine.
Une fiche technique qui ne surprend pas
Pour cette Surface Pro 9, Microsoft ne prend aucun risque, puisque nous avons simplement une mise à jour technique de la version Pro 8. Nous retrouvons son écran LCD tactile de 13 pouces d’une définition de 2880 x 1920 pixels avec un taux de rafraîchissement dynamique de 120 Hz.
Surface Pro 9 | |
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Ecran | 13 pouces tactile 2882 x 1920 pixels format 3:2 120 Hz |
Dimensions | 287 × 209 × 9,3 mm |
Poids | 878 grammes (sans le clavier) 1,1 kilo (avec le clavier) |
CPU | Processeur Intel Core i5-1235U Processeur Intel Core i7-1255U Microsoft SQ3 |
GPU | Intel Iris Xe Graphics Adreno 680 |
RAM | 8, 16 ou 32 Go |
Stockage | 128, 256, 512 Go ou 1 To |
Connectique | - 2 x USB-C - 1 x USB-A sur le chargeur (version Intel) - Surface Connect |
C’est à l’intérieur du châssis qu’il faut chercher des nouveautés, puisque nous avons cette fois un processeur Intel Core (i5 ou i7) de 12e génération. L’utilisateur peut aussi opter -et c’est une nouveauté- pour un processeur ARM Microsoft SQ3, autrefois réservé à la Surface Pro X. Ce SoC est en théorie moins puissant, mais ne nécessite pas de ventilateurs, se montre moins énergivore tout en étant suffisant pour de la bureautique. Un aspect que nous allons bien entendu vérifier.
Un design qui ne surprend pas
Cette Surface Pro 9 reprend quasiment le même châssis en aluminium anodisé de la Surface Pro 8 et encore une fois, Microsoft effectue un travail admirable au niveau de la finition. Nous avons une magnifique tablette disponible en quatre coloris : platine (nos modèles de test), saphir, forêt et anthracite. Une habitude sur la gamme.
Le châssis est bien équilibré et pratique à l’usage. Sur la balance, la Surface Pro 9 accuse un petit 878 grammes (1,1 kilo avec le clavier), ce qui est très léger pour un PC (mais un peu moins pour une tablette). De ce fait, elle peut être transportée sans souci et trouvera facilement sa place dans un sac. Ses dimensions de 287 x 209 x 9 mm contribuent à cet aspect ultra portable.
A l’arrière, nous retrouvons le design sobre propre à Microsoft, avec ce simple logo Windows effet miroir trônant sur le pied pivotable. Ce dernier peut s’incliner sur 170 degrés, idéal pour trouver la position idéale, que ce soit pour dessiner presque à plat, travailler ou regarder un film. Un aspect qui rend la machine très flexible au quotidien. De plus, cette béquille dispose d’une résistance appréciable. Sur les précédents modèles, elle a montré sa fiabilité dans le temps, on peut donc se montrer confiant pour cette version.
Sous le pied, nous trouvons un petit capot qui permet d’accéder au stockage SSD. Là encore, ce n’est pas une nouveauté, mais il est toujours appréciable de savoir qu’on peut changer facilement son stockage si on commence à se sentir à l’étroit.
Les tranches légèrement arrondies abritent évidemment la connectique. Sur ce point, Microsoft mise encore sur la simplicité avec deux ports USB Type-C ainsi que le port Surface Connect, propriétaire.
Ce connecteur a longtemps été médiocre, mais la firme de Redmond a retravaillé sa copie en y apportant la recharge rapide ainsi qu’un meilleur maintien. Cependant, il faut signaler qu’un petit geste brusque peut toujours le déconnecter facilement, mais il ne se retire désormais plus au moins mouvement. Une bonne chose, même si cela reste perfectible.
Enfin, signalons qu’il n’y a plus de port Jack 3.5 mm, mais que nous trouvons toujours le port USB Type-A sur le chargeur. Un port qui est absent de la version SQ3.
Sur la tranche supérieure, on remarque les touches physiques (audio et power, qui ont été déplacées par rapport à la Pro 8) mais aussi les aérations cachées dans la rigole qui court sur la moitié du châssis. Elles permettent d’évacuer la chaleur sans gêner l’utilisateur. Cette ouverture n’est présente que sur les versions Intel Core, puisqu'elle est simplement « bouchée » sur la Surface SQ3, qui est fanless. Cette dernière dispose aussi d'antennes réparties un peu partout, puisque le SoC ARM est 5G. Il s’agit des seules différences notables entre les châssis, le reste étant strictement identique.
Un soin particulier a été apporté à la façade avec un écran qui occupe presque 85% de l’espace. On remarque des bords supérieurs et inférieurs assez proéminents de 1 cm, mais justifiés par deux choses. Sur la tranche supérieure, nous avons la webcam AR qui sert aussi à déverrouiller le PC (le système fonctionne très bien) et en bas, le bord est caché lorsqu’on y connecte un clavier.
En achetant la Surface Pro telle quelle, nous n’avons que la tablette. Pour se procurer le clavier, pourtant indispensable, il faut l’acheter à part. Un aspect « kit » qui nous agace depuis des années, mais que Microsoft n’a jamais souhaité modifier. Au prix de la machine, ce serait tout de même un minimum.
Pour notre test, le constructeur nous a fourni un clavier Signature en alcantara. D’excellente facture et disposant de finitions impeccables, il fait double emploi puisqu'il protège l’écran lors des transports. Nous écrivons ce test avec et la frappe se montre très agréable, les touches proposant une course très courte contrebalancée par une résistance appréciable. Le tackpad intégré est lui aussi très pratique et efficace.
La Surface Pro 9 est donc un beau PC, bien fini et avec de la personnalité. Vous l’aurez compris, le gros point négatif ne concerne pas le produit en lui-même, mais bien la manière dont le vend Microsoft. Quel est l’intérêt aujourd’hui d’acheter une tablette Windows 11 ? Aucun. Commercialiser un clavier à part (à la connectique propriétaire, évidemment) permet de gonfler artificiellement le prix, rien de plus. Rageant.
Un écran 120 Hz bien calibré
La Surface Pro 9 dispose d’un écran de 13 pouces d’une définition de 2880 x 1920 pixels et au format 3 :2 (très pratique pour travailler). Il s’agit d’une dalle IPS LCD qui est évidemment tactile, le terminal pouvant s’utiliser comme une tablette. Elle dispose d’un taux de rafraîchissement dynamique jusqu’à 120 Hz (60-120 Hz) qui permet d’avoir un plus grand confort visuel. Il s’agissait là de la grande nouveauté de la Surface Pro 8 qui a été reprise ici.
Nous avons évidemment analysé les dalles des Surface à l’aide de notre sonde et les résultats obtenus sont similaires d’un produit à l’autre, ce qui témoigne d’un calibrage maîtrisé. Microsoft livre une très bonne copie. Nous constatons un contraste qui s’élève à 1300 :1, ce qui est correct pour ce type de dalle et permet une bonne lisibilité des nuances de gris, sans toutefois atteindre la qualité d’un écran OLED. Au niveau de la luminosité maximale, nous atteignons les 460 cd/m². C’est un peu juste pour travailler sereinement dehors par jour de grand soleil, mais suffisant pour le reste du temps. La température de 6500K est aussi parfaite. Sur un affichage blanc, la Surface Pro 9 ne tire ni vers le rouge, ni vers le bleu.
En ce qui concerne les couleurs, Microsoft offre deux profils prédéfinis : Vivid et sRGB. La première affiche un Delta moyen de 1,9, ce qui est excellent (En dessous de 3 étant signe de grand respect de la colorimétrie). Ici, ce sont les verts et les bleus qui sont légèrement fluos afin de donner de l’impact à l’image. Quant au mode sRGB, le Delta E moyen descend à 1,5, les deux couleurs susnommées n’étant plus exagérées. Bref, un bon PC pour traiter ses photos. Notons enfin que la Surface Pro propose un mode de couleurs adaptatives, activé par défaut, qui permet d’adapter l’image selon ce qui est affiché. Elles sont par exemple plus naturelles pour les traitements photos et accentuées lors des vidéos. Bref, Microsoft livre une excellente copie pour sa Surface Pro 9. Le calibrage d’écran a longtemps été le point faible de la gamme, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui.
En ce qui concerne l’audio, le résultat est très moyen. On note en effet une très forte distorsion à haut volume, ce qui peut se montrer désagréable. De même, l’absence de bas mediums ne permet pas d’écoute de musique dans de bonnes conditions et rend les voix nasillardes. Pour le reste, nous avons des haut-parleurs en façade bien placés et délivrant une bonne stéréo. C’est déjà ça.
Un PC peu puissant, mais à la chauffe maîtrisée
Pour notre test, Microsoft nous a prêté deux versions de la Surface Pro 9 afin de les comparer. La première dispose d’un processeur Intel Core i7-1255U, un CPU Intel de 12e génération basse consommation, épaulé par 16 Go de RAM. La deuxième est dotée d’un SoC ARM Microsoft SQ3 (gravé en 5 nm) avec 16 Go de RAM. Un processeur développé par Microsoft en partenariat avec Qualcomm qui fait son entrée dans la gamme.
Nous avons effectué une batterie de benchmarks sur les deux produits et les résultats obtenus sont intéressants. Le processeur Intel Core i7 livre des scores attendus pour un processeur basse consommation. Ce n'est pas fou, mais cela permet une certaine aisance dans l'utilisation.
Le SoC SQ3 est lui moitié moins puissant si l’on se fie aux résultats obtenus. C'était attendu.
Surface Pro 9 | Intel Core i7 | Microsoft SQ3 |
---|---|---|
Geekbench 5 Single Core | 5216 | 3353 |
Geekbench 5 Multi Core | 23983 | 15241 |
Cinebench R5 | 2597 | 1347 |
PCMark 10 | 3382 | Non disponible sur ARM |
3D Mark Time Spy Graphic Score | 480 | Non disponible sur ARM |
3D Mark Time Spy CPU Score | 6380 | Non disponible sur ARM |
Dans les faits, la Surface Pro 9 est conçue pour du travail d’appoint. Les utilisateurs en quête de puissance n’y trouveront pas leur compte, notamment ceux qui veulent faire du traitement photo poussé ou de la vidéo. Au quotidien et pour un usage bureautique, les deux machines remplissent leur contrat et se montrent agréables à l’utilisation. En poussant la Surface Pro 9 dans ses derniers retranchements, on constate que le manque de puissance est contrebalancé par une gestion maîtrisée de la chauffe et du bruit. Dans les deux cas, la température du CPU ne dépasse jamais les 60 degrés tandis que celle du GPU culmine à un peu plus de 70 degrés, ce qui est très bien.
Les deux tablettes n’évacuent pas la chaleur de la même façon, puisque la version Intel Core dispose de ventilateurs et d’aération. L’air chaud est expulsé vers le haut, ce qui ne gêne pas l’utilisateur, et la chaleur se diffuse correctement dans la totalité du châssis. Plus encore, la nuisance sonore est quasiment absente, puisque nous avons mesuré un très léger souffle de 38 décibels. Cela signifie que dans une pièce silencieuse, il faudra vraiment tendre l’oreille pour l’entendre. Le revers de la médaille, c’est que les performances baissent une fois le pic de chaleur atteint. Nous avons ainsi constaté qu’au bout d’une heure de travail, les résultats des benchmarks étaient inférieurs à hauteur de 20% par rapport à ceux effectués « à froid ».
Concernant la version SQ3, la chaleur est gérée différemment. Ici, elle reste concentrée au niveau du SoC. Pas de souffle, évidemment, puisque la Surface reste silencieuse. Logique, étant donné l’absence de ventilateurs.
A lire aussi – Test Surface Go 3 : la petite tablette sous Windows 11 a encore besoin de grandir
La Surface Pro 9 n’est pas conçue pour le jeu. La version Intel Core i7 dispose tout de même d’un eGPU Intel Iris Xe tandis que la version SQ3 est équipée d’un Adreno 680. Nous avons lancé des titres peu gourmands afin de voir ce qu’il en est. Sur la version Intel, Diablo 2 Resurrected (graphismes réglés au minimum) atteint péniblement les 25 images par seconde. Sur le SQ3, c’est un miracle si l’on atteint les 15 fps. Pharaoh A New Era (qui est réalisé entièrement en 2D) tourne comme un charme sur la version Intel et peut être apprécié sans modération. La version SQ3 se montre plus fragile, puisque si le jeu se lance (via émulation), on a constaté des plantages fréquents.
Microsoft nous livre donc un PC deux-en-un suffisant pour travailler sereinement mais qui ne mise pas sur la puissance. Si la version SQ3 semble plus séduisante sur le papier, car moins chère et agréable en bureautique, il faut garder à l’esprit que de nombreux logiciels ne sont pas nativement compatible avec ce genre de SoC. De ce fait, la Surface Pro 9 SQ3 doit émuler certains logiciels (comme les jeux), ce qui peut causer des ralentissements voire des plantages, on l’a vu avec Pharaoh. Le pari de miser sur un processeur ARM a du sens, mais il faut en connaître les limites. En revanche, la version ARM a le mérite de proposer une connexion 5G ainsi qu’une meilleure autonomie.
Une autonomie qui varie d’un processeur à l’autre
Niveau autonomie, la Surface Pro 9 version Intel déçoit quelque peu, puisque nous avons constaté que le PC s’épuisait très vite. En lecture de vidéo, nous atteignons péniblement les 7 heures avant que le terminal ne tombe à zéro. Pour compenser, la tablette est accompagnée d’un chargeur 65 Watts très compact de 300 grammes seulement. Il réalimente le produit de 1 à 100% en deux heures pile. Le prendre avec vous pour une journée de travail sera quasi-obligatoire.
En revanche, le constat est très différent avec la version SQ3, qui tombe à 0% de batterie après plus de dix heures de lecture vidéo. Dans les faits, cela signifie qu’il sera possible de laisser le chargeur à la maison et qu’on pourra tenir une journée de travail sans craindre la panne. Le chargeur est aussi plus léger, puisqu’il fait 200 grammes, mais est limité à 35 Watts. C’est bien au niveau de l’autonomie que le processeur ARM prend tout son intérêt. Les utilisateurs très mobiles ne cherchant pas un produit pour autre chose que le travail bureautique peuvent donc se tourner les yeux fermés vers cette version.
La Surface Pro 9, un format qui a encore du sens en 2023 ?
La Surface Pro 9 a beau être un produit très correct, la politique de Microsoft concernant sa commercialisation joue grandement en sa défaveur, nous poussant même à conseiller d’investir dans un Surface Laptop, voire d’aller jeter un œil chez la concurrence.
Ce qui pose un problème est bien le fait que la machine soit vendue en kit, surtout à un prix si élevé. Quel est aujourd’hui l’intérêt pour un acheteur de dépenser plus de 1000 euros pour une simple tablette ? Si Windows 11 est bien conçu pour l’usage tactile, avoir un PC prend tout son sens avec un clavier, mais ce dernier est vendu à part pour 149 euros au minimum.
A titre de comparaison, une Surface Laptop avec un Intel Core i5, disposant de la même finition et avec un clavier intégré, coûte 1030 euros sur le site de Microsoft, tandis qu’une Surface Pro 9 avec le même CPU et accompagné du clavier le moins cher est affiché à 1279 euros. On se tournera donc logiquement vers le premier produit.
Une donnée d’autant plus dommageable qu’avec son clavier, la Surface Pro 9 est un bon ultra-portable, qui dispose certes de défauts, mais qui n’a pas à rougir face à la concurrence. En 2023, il serait peut-être temps que Microsoft revoit en profondeur la manière de la vendre qui n’a pas changé depuis le premier modèle en 2012.
Terminons avec un mot sur la version ARM du produit. Microsoft tente un coup intéressant en incluant ce SoC maison dans son produit phare. Une stratégie “à la Apple” qui fonctionne en usage bureautique basique, mais qui se montre encore trop limitée pour convaincre, à cause notamment de l'impossibilité d'installer nombre de logiciels. Certes, il est possible d'en émuler (comme les jeux), mais les performances laissent à désirer. Une copie à améliorer, donc, mais qui laisse optimiste pour la suite, tant l'ARM apporte en termes de gestion de la chauffe et d'autonomie.
La Surface Pro 9 est un bon ultra-portable : châssis beau et léger, bon écran, excellente autonomie dans sa version ARM. Il remplit sa mission et offre une expérience de travail très agréable. En revanche, c’est bien la politique commerciale de Microsoft qui pose question. A quoi bon acheter un produit en kit alors que la Surface Laptop, plus complète et moins chère, est disponible sur la même boutique ? En résulte un terminal appréciable, mais qui ne semble plus en adéquation avec son époque.
- Ecran bien calibré
- Châssis aux finitions impeccables
- Excellente autonomie pour la version ARM
- Clavier très agréable
- Chauffe et bruit maîtrisés
- Puissance limitée
- Le Surface Connect, il y a du mieux mais cela reste perfectible
- Autonomie qui laisse à désirer sur la version Intel
- Partie audio peu soignée
- Un produit non seulement cher, mais vendu en kit