Test Samsung Odyssey G7 28 (S28AG700NU) : le meilleur choix d’écran pour jouer en 4K
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L’Odyssey G7 28 (S28AG700NU) est le nouvel écran gaming de Samsung. Déclinaison de l’Odyssey G7 classique sorti l’année dernière, il veut séduire grâce à sa dalle 4K, son taux de rafraîchissement de 144 Hz ainsi que son design dans la continuité des produits précédents. Pari réussi ?
En 2020, Samsung a frappé un grand coup avec sa gamme de moniteurs Odyssey. Si tous les regards se sont tournés vers l’Odyssey G9 avec son immense dalle de 49 pouces, c’est bien l’Odyssey G7 qui a séduit le plus grand nombre grâce à un rapport qualité/prix très intéressant. Aujourd’hui, nous testons une déclinaison de ce dernier : l’Odyssey G7 28 (S28AG700NU).
Cette nouvelle version veut proposer quelque chose de différent par rapport au premier modèle pour séduire les adeptes de gaming sur PC et console : un écran 4K, un taux de rafraîchissement de 144 Hz et une compatibilité G-Sync et Free-Sync… Il sacrifie cependant la dalle incurvée pour un écran plat des plus classiques. De même, alors que le G7 était disponible en 27 et 32 pouces, cette version n’est proposée qu’en version 28 pouces.
Pour le reste, Samsung reprend ce qui fait la force de sa gamme, notamment son design très marqué. Cette déclinaison mérite-t-elle le coup d’œil ? A-t-on le moniteur parfait pour jouer en 4K, que ce soit sur PC ou console ? Nous allons le voir tout de suite.
Prix et disponibilité
Le Samsung Samsung Odyssey 28G7 est disponible chez certains revendeurs en ligne comme LDLC et Materiel.net au moment où nous écrivons ces lignes. Il y est commercialisé au prix de 849 euros (le prix affiché sur le site de Samsung est lui de 699 euros, mais le constructeur ne le vend pas directement). Il est aussi possible de le trouver dans les commerces physiques, comme à la Fnac ou chez Boulanger.
Le premier Odyssey G7 est pour sa part vendu au prix conseillé de 649 euros pour sa version 27 pouces. Un prix moindre, étant donné que cette itération ne propose « que » une dalle en 1440p, et non en 4K.
Une fiche technique alléchante
Le Samsung Odyssey G7 28 dispose d’une dalle IPS LCD de 28 pouces avec un format 16 :9. Sa particularité est d’afficher une définition en 4K (3 840 x 2 160 pixels) avec un taux de rafraîchissement de 144 Hz, une combinaison encore peu courante sur le marché. Beaucoup de dalles proposent un taux de rafraîchissement beaucoup plus élevé (comme le G7 classique qui est en 240 Hz), mais avec une définition d’image moindre, en QHD ou Full HD.
Ecran | Samsung Odyssey G7 |
---|---|
Taille | 28" |
Dalle | IPS LCD |
Courbure | Non |
Format | 16:9 |
Résolution | 3 840 x 2 160 pixels |
Angle de vue | 170 degrés |
Taux de rafraîchissement | 144 Hz |
Connectique | 1 Port DisplayPort 1.4 2 port HDMI 2 ports USB 3.0 Alimentation |
Prix conseillé | 699 € |
Concernant l’image, Samsung nous promet un contraste de 1000 :1 ainsi qu’une luminosité à 300 cd/m² au maximum, ce que nous allons vérifier lors de ce test. Enfin, le G7 est compatible avec les technologies Nvidia G-Sync et AMD Freesync, indispensables sur un moniteur gaming aujourd’hui. À noter que contrairement à l’Odyssey G7 premier du nom, cette déclinaison 4K n’opte pas pour une dalle incurvée. Nous avons un écran plat tout ce qu’il y a de plus classique.
Un design toujours aussi futuriste
Cet Odyssey G7 28 reprend le design de la gamme avec son châssis noir en plastique. Nous avons donc une partie visuelle qui semble tout droit sortie d’un film de science-fiction. On peut parler de ses formes agressives, de son capot arrière cranté, mais c’est surtout l’orbe lumineux personnalisable, le Core lightning, qui donne cet effet. Il ne s’agit que d’un bout de plastique translucide attaché au niveau de la charnière rétroéclairée, mais il réussit à donner un look unique à l’écran.
Les deux cavités en façade, elles aussi rétroéclairées, contribuent à cette impression de design futuriste. Ce ne sont pas des haut-parleurs, comme on peut le croire à première vue. L’écran en est dépourvu. Elles ne sont qu’esthétiques, rien de plus.
Le tout est soutenu par un pied en acier et en plastique prenant la forme d’un V. On apprécie sa solidité ainsi que son adhérence au bureau sur lequel il est posé grâce à des patins en caoutchouc. Il est aussi possible d’accrocher l’écran à un mur grâce à une attache VESA incluse dans le carton.
On regrette simplement que le système qui permet de cacher les fils sur le G7 classique (grâce au pied creux) n’ait pas été gardé ici. Seule une attache en caoutchouc permet de les « ranger ». Ils sont donc bien visibles. Les obsédés du cable managment s'arracheront les cheveux.
L’avantage de ce pied, c’est bien sa flexibilité. Il est relié au moniteur que sur un point (caché par l’orbe) et peut pivoter à 90 degrés. Il est possible d’utiliser son 28G7 à la fois en mode paysage et en mode portrait.
Un vrai plus. Il est aussi possible de l’incliner d’avant en arrière à hauteur de 25 degrés. L’écran peut également être réglé en hauteur sur 13 centimètres. Bref, il se montre très flexible et s’adaptera sans souci à votre installation.
À l’arrière, nous trouvons la connectique. Elle est cachée derrière un capot en plastique qui se retire facilement. Si camoufler les ports est une bonne chose, on regrette que la cavité pour faire passer les fils soit mal placée, nous obligeant à jouer les contorsionnistes. De même, l’accès aux ports est compliqué, puisque ceux-ci pointent vers le bas. Pas pratique pour brancher quelque chose. Il faut obligatoirement incliner le produit.
L’écran est doté d’un port DisplayPort 1.4, de deux ports HDMI 2.1, de deux ports USB Type-A 3.0, d’une prise casque ainsi que d’un port secteur. Le fil secteur mesure d’ailleurs 1 mètre 50 (avec une alimentation) ce qui permet une certaine facilité dans le branchement.
Sur la partie inférieure de l’écran se trouvent quatre boutons cachés. Le principal est directionnel. En plus d’allumer le moniteur, il sert à naviguer dans les menus, nous y reviendrons plus bas. Les trois autres servent simplement à passer à la volée entre les différents profils d’image préalablement sélectionnés. Pratiques et réactifs, ils représentent un vrai plus.
Enfin, signalons que le moniteur se montre très imposant (636 x 574 x 247 mm) et aussi assez lourd (8 kilos avec le pied). Il sera donc un peu rude à transporter pour des LAN ou des déménagements.
Dans l’ensemble, cet Odyssey G7 28 est donc une réussite, même s’il manque quelques petites choses (comme un pied creux qui aide au cable management). On salue sa flexibilité ainsi que sa solidité. Posé sur une table, il ne bougera pas même en cas de vibrations. Un moniteur clinquant, massif et avec un design doté d’une forte personnalité. Une réussite, qu’on apprécie ou non son look. Nous avons maintenant l’habitude avec Samsung.
Une dalle qui manque de contraste
L’Odyssey 28 G7 est équipé d’une dalle IPS LCD de 28 pouces (format 16 :9) d’une définition de 3 840 x 2 160 pixels (donc UHD), d’un taux de rafraîchissement de 144 Hz et d’un temps de réponse de 1 ms. Les bords d’écrans se montrent très réduits : le ratio écran/façade monte ainsi à plus de 90%, ce qui apporte un certain confort visuel. Ajoutons à cela la compatibilité avec la technologie G-Sync de Nvidia et AMD Free-Sync pour donner l’image la plus propre possible en jeu.
On apprécie la combinaison de la 4K avec le 144 Hz, ce qui donne une belle expérience de jeu sur les titres solos. Toutefois, nous conseillerons plus aux adeptes de jeux compétitifs (surtout les FPS) de se diriger vers l’Odyssey G7 classique. Ce dernier ne propose certes qu'une dalle en 1440p, mais son taux de rafraîchissement de 240 Hz est plus adapté pour la performance.
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La dalle propose plusieurs modes d’images prédéfinis adaptés à chaque type de jeu. Par exemple, il y a un mode FPS, Jeu de rôle, cinéma ou RTS. Dans tous les cas, le contraste est environ de 900 :1, ce qui est un peu juste, surtout que la promesse de 1000 :1 n’était déjà pas incroyable. Dans les titres sombres, les détails seront donc un peu difficiles à percevoir. Rien de dramatique non plus.
La luminosité maximale est elle de 300 cd/m², ce qui est correct pour un écran de bureau et conforme aux attentes. Notons que par défaut, cette luminosité est réglée à 20% de sa capacité, et ce dans tous les modes. Au premier abord, nous avons donc l’impression d’avoir un écran terne et il faudra régler ça par vous-même.
C’est au niveau des couleurs et de la température de l’écran que la différence se joue entre les différents modes. Par exemple, le mode jeu de rôle adopte une bonne température à 6400K (la norme vidéo étant de 6500 K), ce qui signifie que sur un affichage blanc, l’image n’est ni bleue ni rouge. En revanche, les couleurs sont accentuées, rendues un peu fluo pour faire ressortir l’image (Delta E moyen de de 4, en dessous de 3 étant parfait). Le mode FPS fait le contraire, puisque les couleurs sont très respectées (Delta E moyen de 2,7), mais la température est plus chaude, à 7200K. En mode RTS, les couleurs sont saturées, mais la température beaucoup plus basse (6000K) afin de reposer les yeux. Bref, chaque mode est bien adapté selon le type d'usage, un bon point.
En revanche, le mode sRVB adopte lui un très bon respect des couleurs (Delta E moyen à 2,4) et une température juste (6400K). C’est celui-ci qu’il faut choisir pour le travail bureautique ou le traitement photo.
Enfin, les angles de vision ont été mesurés à 170 degrés. Malgré un voile blanc qui apparait sur l’écran lorsqu’on se place bien sur les côtés, ils sont assez larges pour profiter de son moniteur sans être bien en face (si utilisé en second écran, par exemple).
Nous avons donc une dalle agréable à l’œil avec différents modes bien adaptés au style de jeu qu’ils veulent mettre en avant. On regrette simplement un contraste un peu juste ainsi que des modes qui ne changent pas automatiquement selon le titre lancé (il faut le faire manuellement grâce aux trois boutons physiques sous l’écran). Mais dans l’ensemble, la promesse globale est tenue.
Des fonctionnalités intégrées intéressantes et un Core Lightning personnalisable
L’Odyssey 28 G7 dispose d’une partie logicielle solide. Il est possible d’y accéder en appuyant sur le bouton directionnel situé sous la dalle. Nous retrouvons ainsi les menus habituels de Samsung. Ceux-ci sont bien fichus et permettent en un coup d’œil de voir si telle ou telle option est activée ou non. On peut aussi constater quel est le taux de rafraîchissement sélectionné sur Windows.
Ces menus sont communs à tous les écrans de Samsung et certaines sections ne sont donc pas disponibles sur ce modèle en particulier (elles sont tout simplement grisées). On regrette aussi le manque de personnalisation au niveau de l’image. On peut régler le contraste, la luminosité, la netteté, et c’est à peu près tout.
En revanche, un grand soin a été apporté au Core-Lighting, le système d’éclairage du moniteur. Dans les menus, il est possible de changer la couleur de l’orbe, mais aussi la manière donc celui-ci s’éclaire. À vous de voir si vous préférez un spectre de couleurs, un éclairage fixe ou une pulsation. Il est même possible de synchroniser la lumière avec ce qu’il se passe à l’image, comme c’est le cas avec l’Ambilight, système de Philips plus connu du grand public. Ça ne sert à rien, mais c’est toujours sympathique à l’usage. Si vous n’aimez pas les lumières, vous pouvez aussi le désactiver.
Enfin, cet Odyssey G7 introduit le mode Picture in Picture. Comme son nom l’indique, cela permet d’avoir deux images à l’écran si vous avez branché deux machines. Par exemple, il est possible de jouer à la PS5 dans un petit affichage superposé à votre PC ou vice versa. Pratique pour regarder une vidéo en pleine partie.
À noter que le mode PIP s’accède en deux clics via le bouton d’alimentation du moniteur et qu’il est possible de choisir l’emplacement du second affichage ainsi que sa taille. Une fonctionnalité qui ne sera pas utilisée par tous, mais qui se montre très pratique pour les adeptes du multitasking.
Un écran aussi bien pour jouer que travailler
À l’utilisation quotidienne, l’Odyssey G7 28 pouces fait ses preuves. Si la 4K est appréciable, c’est bien le fait qu’elle soit couplée au 144 Hz qui rend l’expérience réellement plaisante. Le combo est idéal pour le gaming, aussi bien sur un jeu de stratégie que sur un FPS. Toutefois, on regrette l’absence d’une dalle incurvée qui aurait représenté un vrai plus sur des jeux de tir ou de voiture. Il faudra se contenter d’un écran plat.
L’Odyssey G7 est idéal pour les consoles next-gen (ici la PS5). Il est en effet adapté à leurs capacités et se montre parfait pour jouer en 4K 60 images par seconde à un prix raisonnable. De plus, l’utilisation du Picture in Picture est un point fort supplémentaire pour le multitâche et ceux qui aiment avoir un setup complet.
Pour le reste, nous avons un écran agréable à utiliser en bureautique. En mode sRGB, il montre en effet sa force pour la retouche photo et le divertissement. Jongler d’un mode d’image à l’autre est aussi pratique grâce aux trois boutons raccourcis (même si ce n’est pas automatique). Bref, Samsung tient ses promesses en termes d’utilisation.
Le Samsung Odyssey G7 28 est une déclinaison réussie du premier modèle sorti l’année dernière. Il est idéal pour ceux qui cherchent un bon écran 4K dédié au gaming à un prix correct. Il est aussi parfaitement adapté aux nouvelles consoles Même si sa dalle aurait mérité plus de soin au niveau du contraste, l’Odyssey G7 est une valeur sûre du marché. Son design lui donne en plus une personnalité unique.
- Design léché avec un Core Lighting personnalisable
- Flexibilité d’utilisation
- Dalle 4K/144Hz
- Idéal pour les consoles next-gen
- Pas de haut-parleurs intégrés
- Contraste un peu juste
- Pas de personnalisation poussée de l’image
- Une simple attache en caoutchouc pour ranger les fils