Les abonnés à l’IPTV illégale risquent désormais la honte en ligne à cause de cette nouvelle mesure

Des milliers d’Italiens pensaient pouvoir regarder le foot sans payer le prix fort. Mais la tolérance touche à sa fin : le gouvernement prépare une nouvelle riposte contre l’IPTV illégale. Cette fois, les utilisateurs eux-mêmes pourraient être publiquement montrés du doigt.

IPTV
Crédits : 123RF

Depuis plusieurs années, les plateformes illégales de streaming et d’IPTV se multiplient en Europe. Elles proposent des chaînes payantes à bas prix, souvent sans que les utilisateurs réalisent les risques qu’ils encourent. Les autorités cherchent donc des moyens de rendre ces pratiques moins attractives et de mieux protéger les ayants droit.

En Italie, cette bataille s’intensifie. Le pays s’est déjà doté du Piracy Shield, un système automatisé lancé en 2024 pour bloquer en temps réel les flux illégaux. Ce dispositif, géré par l’autorité des communications AGCOM, permet d’interrompre la diffusion de matchs et d’événements sportifs piratés en quelques secondes. Mais malgré cette technologie, le piratage continue de prospérer. C’est pourquoi le ministre des Sports et de la Jeunesse, Andrea Abodi, souhaite aller plus loin en ajoutant une dimension publique à cette répression.

L’Italie veut publier la liste des abonnés à l’IPTV pirate pour renforcer la lutte contre le streaming illégal

Lors d’un événement dédié au respect et aux valeurs sportives, Andrea Abodi a expliqué que le piratage n’était pas seulement une question économique, mais aussi morale. Selon lui, acheter un abonnement illégal revient à soutenir des réseaux criminels et à nuire au sport professionnel. Pour faire passer le message, il propose que les noms des personnes ayant payé pour ces services pirates soient rendus publics. Une méthode destinée à marquer les esprits et à décourager la récidive.

Cette annonce intervient après une série de sanctions touchant plus de 2 200 Italiens identifiés grâce à une base de données saisie par la police. Certains avaient déjà payé une amende avant de recevoir une lettre du service DAZN leur demandant 500 euros supplémentaires pour compenser les pertes. Avec cette nouvelle mesure de « name and shame », les autorités veulent accentuer la pression sur les contrevenants. Le ministre espère que cette publicité dissuasive convaincra les internautes qu’il vaut mieux payer quelques euros de plus pour un service légal que risquer des poursuites et une exposition publique.


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