OLED : vous craignez le risque de burn-in ? Voici ce que dit un test de résistance extrême

L’OLED a longtemps eu mauvaise presse à cause des risques de brûlures et de marquages d’écran. Ces craintes sont-elles justifiées ? La chaîne YouTube Monitor Unboxed a poussé la technologie dans ses retranchements à travers un test de résistance agressif. Voici ses conclusions.

Asus ROG Swift OLED PG27AQWP-W
L'Asus ROG Swift OLED PG27AQWP-W

 

Avant de choisir votre prochain écran, vous allez probablement comparer les différentes dalles : OLED, QLED, LCD IPS… Les technologies d’écran sont nombreuses et s’il y en a une qui a longtemps eu mauvaise réputation, c’est l’OLED à cause des risques de burn-in.

Le burn-in, c’est un phénomène de rémanence et de dégradation de l’image qui peut toucher les écrans OLED – comme c’était le cas avec les écrans à tubes cathodiques, puis les plasma. Il survient lorsqu’une image statique reste affichée trop longtemps, ce qui peut endommager les pixels. Mais quel est le risque réel de burn-in avec un écran OLED ?

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OLED et burn-in : voici les conclusions d’un test extrême

Cowcotland a repéré un test de résistance réalisé par la chaîne YouTube Monitor Unboxed pour vous. Il a consisté en l’utilisation agressive d’un écran MPG 321URX QD-OLED sur 18 mois : un fonctionnement quotidien de 8 heures, le recours au mode clair de Windows avec une barre des tâches sombre, une luminosité bloquée à 200 nits, la programmation d’une mise en veille de 2 heures et, surtout, l’affichage de fenêtres statiques tout du long. L’écran a passé le cap des 18 mois et a cumulé 4 500 heures d’affichage, mais de légers artefacts sont apparus.

Plus précisément, ces rémanences ont été constatées par Monitor Unboxed entre les 15 mois et les 18 mois de tests. Il s’agit d’une intensification de l’ombrage de la barre des tâches et de problèmes d’uniformité quand deux fenêtres sont affichées côte à côte. La chaîne nuance toutefois : sans outillage précis, ces artefacts demeurent peu visibles et ne sont apparus qu’après 4 000 heures d’affichage. Surtout, ils se sont manifestés dans un contexte agressif : les personnes avec une utilisation dite « normale » de la dalle – soit une extinction de l’écran plus régulière, des sessions de jeu et un travail mixte – ne devraient pas en avoir autant.

Conclusion ? Concernant les risques de burn-in, la technologie OLED s’améliore mais n’est toujours pas exempte de défauts. Les solutions de nettoyage de pixel apportées par les constructeurs sont donc les bienvenues, bien qu’elles puissent parfois être agaçantes. Si vous n’êtes toujours pas convaincus pour votre prochain écran, voici notre synthèse comparant les différentes dalles pour y voir plus clair.


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