Voici l’énergie consommée par Gemini quand vous lui posez une question
Google compare la consommation d'énergie de Gemini (pour une simple invite textuelle) au visionnage de contenus à la TV.

La consommation énergétique des modèles d'IA suscite des inquiétudes. Les requêtes des utilisateurs nécessitent des ressources pour générer une réponse, plus qu'une recherche web classique. Et si on part du principe que des millions de personnes ont recours à des assistants IA plusieurs fois par jour, le volume de requêtes quotidien monte vite très haut.
Les entreprises essaient d'optimiser leurs modèles pour les rendre moins gourmands en énergie, mais il faut aussi lancer constamment de nouvelles fonctionnalités et des capacités de réflexion plus avancées afin de séduire les utilisateurs, ce qui se traduit souvent par des besoins croissants. La récente sortie de GPT-5 a par exemple fait craindre une forte hausse de la consommation énergétique.
Une invite textuelle Gemini équivaut à 10 secondes de TV
Pour répondre à ces préoccupations, Google a publié une étude mesurant l'impact énergétique de Gemini. Dans ce rapport, ne sont pris en compte que les invites textuelles. Gemini supporte aussi les invites locales, ainsi que l'image et la vidéo. “Nous avons constaté qu'une invite textuelle médiane sur Gemini Apps consomme moins d'énergie que neuf secondes de télévision (0,24 Wh) et l'équivalent de cinq gouttes d'eau (0,26 ml)”, expliquent les chercheurs. La même invite est à l'origine de l'émission d'environ 0,03 gramme de dioxyde de carbone.
Google assure avoir inclus “l'ensemble de l'infrastructure de l'IA” dans ses calculs. La firme estime que l'impact de l'IA est “faible par rapport à d'autres activités quotidiennes”, mais qu'elle va travailler pour le réduire encore. Au-delà des considérations environnementales, Google a tout intérêt à maitriser la consommation d'énergie de ses infrastructures d'IA, car celle-ci lui coûte de l'argent.
“Les efforts de Google en matière d'efficacité logicielle et d'approvisionnement en énergie propre ont permis de diviser par 33 la consommation d'énergie et de diviser par 44 l'empreinte carbone de l'invite textuelle Gemini Apps médiane sur un an”, fait savoir l'étude. Le refroidissement des centres de données, qui consomme de l'eau, est aussi au cœur des problématiques rencontrées par Google et un point sur lequel la société assure vouloir s'améliorer.

