Test Fluentalk T1 Mini : le compagnon polyglotte de voyage

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Envie de découvrir l’empire du milieu, la Turquie ou Cuba ? Mais la méconnaissance de la langue vous rebute. Fluentalk propose un traducteur de langues fonctionnant avec la voix ou l’image. En 2024, un appareil monotâche est-il encore utile par rapport aux applications de nos téléphones, dopées à l’IA ?

Les Français ne sont pas réputés pour leur maitrise des langues étrangères, de l’anglais en particulier. Ce n’est pas une légende urbaine puisqu’ils pointent à la 43e place des 113 pays étudiés par le sérieux baromètre EF EPI 2023. Vraiment pas glorieux pour un pays développé. Or, en vacances, en voyage ou même pour le travail, la maitrise d’une ou plusieurs langues étrangères est précieuse.

On peut toujours se débrouiller avec un vocabulaire limité de lycée en anglais ou espagnol. Mais, dans certains pays ou avec certaines personnes, connaitre la langue locale est indispensable. En cas d’accident ou de problèmes de santé, pour demander son chemin ou comprendre une carte de restaurant, une connaissance plus approfondie est nécessaire.

Oubliez les vieux traducteurs ou il fallait taper lettre par lettre sa prose. Les applications de traduction pour smartphones sont apparues. Le plus connu, Google Translate, date ainsi de 2006. Mais des constructeurs n’ont pas capitulé face au géant américain. Ils croient en un traducteur standalone, indépendant de son smartphone. Le Fluentalk T1 Mini est ainsi un traducteur qui reconnait la voix et la traduit instantanément. Préparez votre passeport. Let’s go ! Bamos !

Fiche technique

Fluentalk T1 Mini
Dimension91 × 54,8 × 13,4 mm
Poids net86 grammes
Afficher2,83 pouces
Temps d'attente7 jours
RAM1G
ROM8G
Caméra5 Mp, mise au point automatique
Langues en ligne36 langues et 88 accents
Langues hors ligne13 paires de langues
Vitesse de traduction0,5 à 3 secondes
Données mondiales gratuites1 an

Prix et disponibilité

Le T1 Mini de Fluentalk est commercialisé sur le site officiel au prix public de 149,99 euros. Toutefois, auprès des détaillants et revendeurs, il est généralement proposé à un tarif plus élevé.

L’achat de cet appareil contient un abonnement d’un an au service de données Fluentalk. L’activation de l’abonnement débute à l’initialisation du traducteur. Après l’expiration de cette période, l’abonnement coutera 14,90 dollars par mois ou 44,90 dollars par an.

Design

Le constructeur TimeKettle n’est pas allé bien loin pour le design de son traducteur instantané. Le T1 Mini ressemble à un mini téléphone. La face avant est en effet occupée dans sa quasi-totalité par un écran tactile couleur de 2,83 pouces (73 millimètres environ). Le flanc droit dispose d’un unique bouton-poussoir alors que le flanc gauche abrite le bouton moins et plus de volume. Au sommet de l’appareil, un minuscule bouton ON/OFF, l’ouïe du haut-parleur et un microphone. A la base du T1 Mini, des origines pour attacher le collier extensible, le port USB-type C et un autre microphone.

Le marketing vante son format carte de crédit alors que l’appareil est plus long de 6 millimètres. Grosso modo, ce petit appareil est 3 fois plus compact qu’un téléphone récent et ne pèse que 86 grammes. C’est déjà un avantage comparatif avec la traduction sur un smartphone. .

Non seulement le Fluetalk T1 Mini ressemble à un téléphone, mais il en est une version très rudimentaire. En effet, l’appareil contient une eSIM qui s’active automatiquement au démarrage de l’appareil, sans manipulation particulière.

Écran et interface

L’écran mesure 2,83 pouces de diagonales. Ça semble petit par rapport à un écran de smartphone, mais c’est amplement suffisant. Rappelons qu’à l’usage, on ne prononce qu’une ou deux phrases et pas un discours de Castro. Un grand écran serait superflu et consommerait beaucoup plus d’énergie. Par défaut, le rétroéclairage est à 75% alors que 50% suffit amplement, sauf en extérieur très lumineux.

Par défaut l’écran s’éteint automatiquement au bout d’une minute, mais on peut le paramétrer de 15 secondes à 10 minutes. La taille de la police est par défaut en petit, mais il est possible de le passer en grand ou très grand.

L’interface est relativement basique, mais il faut tout de même prendre le coup de main. Il existe 4 écrans. Elle repose sur l’ancienne génération de google Traduction : choisir la langue d’origine (bleue) puis choisir langue de destination (rouge).

Le T1 Mini fonctionne de deux manières différentes en reconnaissance vocale. Le premier est le mode « en ligne », c’est-à-dire connecté à un réseau téléphonique (4G) ou informatique (WiFi). Le second mode est hors ligne. Le point fort est que la traduction s’opère dès que l’on appuie sur le bouton physique latéral droit. Ainsi, on peut utiliser l’appareil pendant que l’on téléphone ou cherche une information sur son téléphone.

Traduction en ligne avec reconnaissance vocale

Le mode en ligne nécessite comme son nom l’indique d’être connecté à un réseau téléphonique sans-fil ou WiFi. De prime abord, on se dit « mais quel est l’intérêt d’être connecté à un réseau téléphonique (donc abonnement) ou informatique (donc limité dans la portée) ? ». Le téléphone mobile avec une application comme Google Traduction ou DeepL Translator font le même job.

Pas exactement, en fait. Le T1 Mini se vante de 36 langues avec 88 accents différents. Contrairement au géant Google, il fait ainsi la différence entre le portugais du Brésil et du Portugal, le chinois cantonais ou encore 20 accents d’espagnol. On remarque que les langues asiatiques sont surreprésentées alors que les langues du continent africain sont sous-représentées. Google Traduction est beaucoup plus exhaustif avec 133 langues reconnues.

L’identification des paroles est performante, même dans un environnement bruyant, mais il est toutefois nécessaire que ce soit bien articulé. La traduction ne prend que quelques millisecondes, plus rapique que chez Google. Par ailleurs, le T1 Mini reconnait indistinctement une paire de langues. Ainsi, si la paire Anglais > Français est choisie, il traduira aussi bien « bonjour » en « hello » que « hello » en « bonjour ». Google Traduction ne l’accepte pas.

Langues reconnues en ligne (par ordre d’apparition)Accents
AnglaisRoyaume-Uni, Irlande, États-Unis, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Inde, Philippines, Afrique du Sud, Kenya, Tanzanie, Nigeria, Ghana, Singapour
ChinoisSimplifié, traditionnel, cantonais
FrançaisFrance, Canada
EspagnolEspagne, États-Unis, Mexique, Honduras, Nicaragua, Panama, Costa Rica, Argentine, Chili, Bolivie, Colombie, Dominique, Équateur, Guatemala, Pérou, Porto Rico, Paraguay, Uruguay, Venezuela, Salvador
PortugaisPortugal, Brésil
Allemand
Italien
Russe
ArabeÉgypte, Algérie, Tunisie, Maroc, Arabie Saoudite, Oman, Émirats arabes unis, Qatar, Bahreïn, Iraq, Jordanie, Koweït, Liban, Palestine, Israël
Japonais
Coréen
Indonésien
Hindi
Thaïlandais
Tamil
TamoulInde, Singapour, Sri Lanka, Malaisie
Vietnamien
Norvégien
Suédois
Finlandais
Danois
Néerlandais
Catalan
Hébreu
Grec
Hongrois
Polonais
Tchèque
Slovaque
Roumain
Slovène
Croate
Bulgare
Turc
Ukrainien

La traduction est bonne, même plus authentique que Google qui n’aime pas les contractions dans les formes verbales par exemple. Dès que l’on appuie sur le bouton latéral, le T1 Mini reconnait la langue (parmi la paire de langues sélectionnées), transcrit les paroles en texte puis traduit et indique la traduction en texte. Enfin, il prononce la traduction dans la langue demandée. Même n’utilisant des noms de personnalités (artistes, politiques…) ou de noms propres (séries TV, monuments…), la traduction est correcte. Grâce à son algorithme dopé à l’intelligence artificielle, cet appareil reconnait le sens de ce qui est dit. Même les expressions idiomatiques comme « il pleut des cordes « deviendra justement « it rains cats and dogs ».

Mais le T1 Mini a un gros inconvénient. Il censure. Ainsi, les noms d’oiseaux et autres insultes sont purement est simplement exemptes de la traduction. Même des mots d’argot passés dans le langage courant sont bannis de la traduction. Ce n’est pas un problème de reconnaissance puisque les mots bannis sont transformés en ****. Information, Fluentalk est une marque chinoise.

Par rapport à une app sur un smartphone, le Fluentalk T1 Mini dispose d’un atout majeur. Il possède son propre réseau téléphonique. Doté de sa propre carte eSIM, activée au démarrage de l’appareil, la traduction instantanée est opérationnelle immédiatement et gratuitement. Nul besoin d’acheter une carte SIM supplémentaire, de partager la connexion de son téléphone. De plus, l’utilisateur n’est pas dépendant de la particularité de son réseau téléphonique mobile. Ainsi, aucune consommation indésirable et excessive sur votre abonnement téléphonique. De plus, la batterie de son téléphone n’est pas non plus impactée.

ContinentsPays couverts par l’abonnement data Fluentalk
AfriqueAlgérie, Égypte, Ghana, Kenya, Maroc, Nigeria, Soudan, Tanzanie
Amérique du NordCanada, Etats-Unis
Amérique du Sud Brésil, Chili, Colombie, Mexique, Nicaragua, Pérou
AsieChine, Hong Kong, Inde, Indonésie, Iran, Japon, Jordanie, Kazakhstan, Koweït, Macao, Malaisie, Mongolie, Myanmar, Népal, Oman, Pakistan, Philippines, Qatar, Arabie Saoudite, Singapour, Corée du Sud, Taïwan, Thaïlande, Turquie, Ouzbékistan, Vietnam, Arménie, Yémen, Cambodge
OcéanieAustralie et Nouvelle-Zélande
EuropeAutriche, Belgique, Bulgarie, République de Croatie, Chypre, République tchèque, Danemark, Estonie, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Géorgie, Hongrie, Islande, Irlande, Israël, Italie, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, République de Malte, Monaco, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Portugal, Roumanie, Russie, Slovaquie, Slovénie, Espagne, Suède, Suisse, Ukraine, Royaume-Uni

Certes, la traduction en ligne n’est pas gratuite à vie, mais seulement pour 1 an. Mais moins de 50 euros pour une consommation illimitée, dans tous les pays, sont rapidement amortis pour les grands voyageurs ou les piètres polyglottes. De plus, il est toujours possible d’exploiter le WiFi pour bénéficier d’une connexion internet et obtenir une traduction en ligne. En d’autres termes, l’utilisateur de T1 Mini peut l’utiliser dans la zone d’un hotpot WiFi, mais aussi avec son téléphone, en partage de connexion. Par exemple, n’utiliser que le partage de connexion pour un séjour de 3 jours en Autriche et prendre un abonnement d’un mois pour un séjour de 2 semaines au japon.

Cette eSIM n’est donc pas à percevoir comme une contrainte ou un cout supplémentaire pour la traduction mais bien une aide pour plus de commodité et souplesse. Fluentalk a noué des partenariats avec des opérateurs téléphoniques pour exploiter leurs réseaux mobiles. Malheureusement, l’eSIM ne fonctionne « que »  sur 84 pays. La plupart des pays européens sont couverts. En revanche, si vous allez au Costa Rica ou en Afrique du Sud, vous ne bénéficierez pas de données gratuites. Comme pour les langues, les pays asiatiques sont surreprésentés alors que les pays africains sont délaissés.

Traduction hors ligne avec reconnaissance  vocale

Un traducteur instantané d’une myriade langues, c’est bien, mais puis je l’utiliser partout si je n’ai pas de réseau (avion, montagne, zone blanche…) ? Sur Google Traduction, c’est simple. Pas de connexion internet, pas de traduction. Sur le T1 Mini de Fluentalk, ça fonctionne. L’appareil n’est donc pas seulement un simple récepteur de données générées par un SaaS. C’est également un mini-ordinateur qui analyse, reconnait, transcrit et traduit vos paroles ou celles de vos interlocuteurs.

Il est nécessaire de swipper sur le tableau de droite pour accéder à cette fonctionnalité. C’est facile de se tromper avec l’écran de traduction instantanée. Il faudra prendre attention à ne pas appuyer sur le bouton physique latéral, qui lance la traduction en ligne, mais appuyer sur le bouton virtuel de l’écran tactile. Pour que la traduction déconnectée fonctionne, l’utilisateur doit au préalable télécharger un des 13 packs de langues. Sur les 36 langues (et 88 accents) reconnues par le T1 Mini, seulement 8 sont disponibles hors ligne. Et ce seront obligatoirement des paires de langues avec le chinois ou l’anglais.

Langues hors-ligne disponibles
Anglais ⇆chinois, japonais, coréen, français, espagnol, russe, allemand
Chinois ⇆Anglais, japonais, coréen, français, espagnol, russe, allemand

En d’autres termes, la traduction de l’anglais vers l’allemand ou inversement fonctionne. La traduction du chinois vers le russe (ou inversement) fonctionne. Mais la traduction de l’allemand vers le russe ne fonctionne pas. Ca évoluera probablement dans le temps, le chinois étant la langue de la société Timekettle, propriété de Fluentalk. Il n’en reste pas moins que c’est frustrant de ne pas avoir de paire en français, quand le réseau mobile fait défaut.

Par ailleurs, la traduction hors ligne pose un autre problème. Seulement 4 packs de langues sont téléchargeables sur le T1 Mini. Avec un poids moyen de 180 Mo et 8 Go de stockage, on aurait espéré pouvoir télécharger l’intégralité des packs. C’est pour l’heure impossible. Il n’est pas non plus possible d’en supprimer un pour en télécharger un autre depuis l’interface utilisateur. Il sera donc nécessaire de procéder à un hard reset pour vider la mémoire et télécharger d’autres packages. Le téléchargement n’est pas possible avec l’abonnement Fluentalk, il s’effectue uniquement par WiFi. Pour bénéficier de la traduction hors ligne, il vaut mieux télécharger la ou les paires de langues en France ou depuis un hotspot à l’étranger.

Pack de traduction téléchargeablePoids
Anglais – Français
Chinois - anglais114,8 Mo
Chinois - Japonais220,2 Mo
Chinois - Français141.2 Mo
Chinois - Espagnol218,9 Mo
Chinois- Russe224,3 Mo
Chinois – Allemand217,8 Mo
Chinois – coréen189,5 Mo
Anglais – Japonais186,6 Mo
Anglais – Espagnol177,2 Mo
Anglais – Russe175,2 Mo
Anglais – Allemand175 Mo
Anglais – Coréen178,1 Mo

Traduction avec reconnaissance visuelle

Le Fluentalk T1 Mini n’est pas un simple traducteur avec reconnaissance vocale. Comme vous avez pu l’apercevoir dans la partie design, il dispose d’une caméra. Celle-ci offre une définition de 5 millions de pixels avec mise au point automatique. C’est un peu moins que celle du Fluentalk T1 (8 Mp) et beaucoup moins que celle d’un smartphone récent. La reconnaissance n’est pas automatique, il est nécessaire de sélectionner la langue à départ et la langue d’arrivée.

Dans un premier temps, le T1 Mini prend une photo du texte à traduire. Dépourvu de LED, il est nécessaire que le texte à traduire soit suffisamment bien éclairé. Par ailleurs, la mise au point est automatique, sans mode macro, mais la prise de vue à 5 centimètres de distance est possible. Ni le capteur ni le processeur ne sont des foudres de guerre. Il sera donc parfois nécessaire de prendre plusieurs clichés pour éviter les flous de bougé, notamment en faible lumière et à très courte distance.

Dans un second temps, le T1 Mini scanne l’image prise et utilise un logiciel de reconnaissance de caractère (OCR) pour identifier le texte.  Le processus est vraiment très similaire à celui de Google Traduction et ne prend que quelques secondes selon la complexité de l’image. Déjà, par son fonctionnement. Comme pour l’app Android, l’OCR ne fonctionne pas sans réseau téléphonique mobile, car le logiciel n’est pas embarqué sur l’appareil, mais en SaaS (software as a service). En clair, la reconnaissance de caractère est analysée par des serveurs dans le cloud.

Le T1 Mini traduit le texte contenu dans l’image. Un bouton virtuel permet d’avoir la transcription du texte traduit et du texte à traduire. Le mélange des deux est un peu brouillon, mais on arrive à faire la distinction.  Avec un autre brouillon, on obtient l’image d’origine. Autant il existait un historique des traductions instantanées, autant il n’existe aucun historique des transcriptions ou traduction. C’est dommage, car l’appareil possède tout de même 8 Go de mémoire de stockage et le texte ne pèse presque rien.

En d’autres termes, la reconnaissance est très bonne pour des textes à la police de caractère conventionnelle (pas de typo gothique par exemple), mais elle pèche quand le texte est sur une surface non rectiligne (boite de conserve…). Par ailleurs, la qualité du capteur du T1 Mini est nettement moins bonne que celle d’un smartphone récent. L’image est donc de plus mauvaise qualité (moins détaillée, moins contrastée, moins lumineuses, sans réel mode macro). La reconnaissance de caractère est symétriquement plus aléatoire.

Bilan très mitigé de l’usage avec reconnaissance visuelle. Autant, l’usage d’un appareil indépendant comme ce Fluentalk T1 Mini permet d’économiser la batterie et le forfait data de son smartphone. Autant, la qualité de traduction laissera à désirer en conditions réelles (traduction d’un menu dans un restaurant mal éclairé, panneaux routiers à la tombée de la nuit…). L’upload d’images peut être rapidement dispendieux pour certains forfaits téléphoniques à l’étranger. Cet appareil convient donc pour les voyageurs avec un forfait data limité qui ne veulent pas acheter une carte SIM locale ou changer d’abonnement.

Les autres fonctionnalités

Hormis la traduction instantanée en ligne ou hors ligne, ou encore la traduction de photo, le T1 Mini est très avare en fonctionnalités. C’est vraiment le strict minimum. Pas de jeu, de mode lampe, de réveil ou même d’horloge mondiale. La société s’est tout de même fendue de « déclarations raccourcies ». En clair, c’est le texte que vous allez formuler pour vous adresser à une personne. Par défaut, c’est « Excusez-moi, pourriez-vous me rendre un service ? Nous pouvons parler par l’intermédiaire de ce traducteur. »

Fluentalk assure que son service après-vente est très réactif, de l’ordre d’une réponse sous 24h. Malheureusement, il n’y a pas de messagerie intégrée à l’appareil. Il existe juste une adresse email de support généraliste. Croisons les doigts pour la fiabilité pendant juillet-aout.

Batterie et charge

Doté d’une batterie de 1500 mAh, le T1 Mini de Fluentalk fonctionne 1 journée environ, au rythme de quelques phrases par heure. Ce n’est pas beaucoup par rapport à un téléphone, mais ça évite justement de pomper l’accu de son objet fétiche. Par défaut le rétroéclairage est à 75% et consomme beaucoup d’énergie. En désactivant le WiFi, on obtient également une autonomie plus importante.

La recharge s’effectue via un port USB Type C. Il faut compter environ 1h30 pour recharger totalement la batterie du Fluentalk T1 Mini. La boite comprend un petit câble USB-C mais pas d’adapteur.

Note finale du test : Fluentalk T1 Mini

On pensait Google Translate et autres applications imbattables sur la traduction instantanée. Le T1 Mini de Fluentalk prouve le contraire. Il est petit, léger, autonome et diablement performant en situation réelle. Grace à son service de données indépendant, on bénéficie d’une traduction excellente dans beaucoup de pays, même sans abonnement téléphonique ou batterie sur son portable. En matière de reconnaissance visuelle et OCR, ce petit gadget n’égale pas un smartphone récent. Pour les grands voyageurs, c’est un compagnon fidèle aux quatre coins du globe. Dommage que la traduction hors-ligne soit pour le moment concentrée sur des paires de langues avec le chinois ou l’anglais.


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