Payer un siège chauffant tous les mois ? Cette étude prouve que vous n’êtes pas le seul à trouver ça absurde

Payer tous les mois pour garder l’accès à un siège chauffant ou à une assistance à la conduite ? De plus en plus de conducteurs disent non. Pourtant, les marques redoublent d’efforts pour généraliser ce modèle. Et elles comptent bien l’imposer dans nos voitures, qu’on le veuille ou non.

Conduite autonome bientot

Les abonnements mensuels sont devenus la norme dans de nombreux domaines. Vidéos à la demande, musique en streaming, logiciels professionnels : tout fonctionne désormais sur un modèle récurrent. Ce système génère des revenus stables et réguliers pour les entreprises, tout en rassurant les investisseurs. Dans ce contexte, certains secteurs cherchent à transposer ce modèle dans d’autres usages du quotidien.

L’industrie automobile veut à son tour capitaliser sur cette logique. Les constructeurs cherchent à ajouter des services à activer à distance via paiement, même lorsque le matériel est déjà présent dans le véhicule. En 2022, BMW avait lancé un abonnement pour activer les sièges chauffants, provoquant presque une révolte. Tesla propose quant à elle son système de conduite assistée Full Self-Driving à 99 dollars par mois. Ces offres s’installent, malgré la réticence d’une partie du public.

Tesla et BMW proposent des fonctions payantes dans leurs voitures malgré l’essoufflement des abonnements

D’après l’étude 2025 Connected Car Study de S&P Global Mobility, seulement 68 % des conducteurs accepteraient encore de payer pour des services connectés, contre 86 % un an plus tôt. La tendance est clairement à la baisse. La majorité des utilisateurs trouvent ces offres trop coûteuses et peu utiles. Beaucoup estiment ne pas avoir à repayer pour des fonctions déjà présentes dans leur voiture.

Autre point de blocage : la collecte de données. Les véhicules connectés enregistrent les habitudes de conduite, la localisation ou encore le style de pilotage. Ces données peuvent ensuite être utilisées à des fins commerciales ou revendues. Cela crée un sentiment de méfiance. Pourtant, les constructeurs poursuivent leurs tests. Ils ajustent leurs offres et leurs tarifs, dans l’espoir de trouver la formule qui fonctionnera. Car un simple service logiciel peut rapporter gros s’il est activé à grande échelle, sans coût matériel supplémentaire. Et si une fonctionnalité ne séduit pas, elle peut être rapidement abandonnée sans trop impacter le coût global du véhicule.


Abonnez-vous gratuitement à la newsletter
Chaque jour, le meilleur de Phonandroid dans votre boite mail !
Réagissez à cet article !
Demandez nos derniers articles !