Les ventes de voitures électriques vont décoller en 2025 en France, cette étude l’affirme
Après une année 2024 marquée par des difficultés, le marché automobile pourrait repartir du bon pied en 2025. Les voitures électriques, freinées ces derniers mois par l’incertitude économique, devraient connaître un nouvel élan grâce à l’arrivée de modèles plus abordables et à des dispositifs incitatifs.
Le marché automobile français traverse une période mouvementée. Après un “octobre noir” et un mois de novembre tout aussi inquiétant, marqué par une chute de 13 % des immatriculations de voitures neuves, le secteur peine à se stabiliser. Les ventes de voitures électriques, autrefois en plein essor, ont reculé de 24 % le mois dernier, impactées par l’incertitude économique et les changements réglementaires imminents. Entre contexte fiscal instable, suppression de primes et attente de nouveaux modèles, les conducteurs hésitent à franchir le pas.
Pourtant, cette tendance pourrait bientôt s’inverser. Selon les prévisions de la société C-Ways, spécialisée dans l’analyse des marchés, l’année 2025 devrait marquer un tournant pour les voitures électriques. Malgré un contexte encore fragile, les ventes de modèles électriques devraient connaître une croissance significative. Cette hausse s’explique par une demande accrue chez les particuliers, portée par l’arrivée de nouvelles offres et par une gamme de VE plus diversifiée.
La part des voitures électriques pourrait atteindre 30 % des ventes en 2025
D’après les estimations de l'étude, les voitures électriques représenteront 30 % des ventes chez les particuliers en 2025, contre seulement 22 % en 2024. Cette progression spectaculaire repose sur plusieurs facteurs. Tout d’abord, l’arrivée de nouveaux modèles plus accessibles jouera un rôle clé. Des voitures comme la Citroën ë-C3, la Renault 5 E-Tech ou encore la Fiat Grande Panda offriront des options abordables pour les ménages à revenus modestes. Le nouveau leasing social, attendu pour l’année prochaine, devrait également stimuler la demande en rendant l’électrique financièrement plus attractif pour les foyers moins aisés.
Les constructeurs sont aussi poussés à réagir face à des réglementations CO2 plus strictes imposées par l’Union européenne. Pour éviter de lourdes amendes, ils seront incités à proposer des promotions et des offres compétitives sur leurs modèles électriques. Des constructeurs comme Renault, Stellantis ou Tesla devront se démarquer par des prix et des technologies innovantes pour attirer les acheteurs.
Chez les ménages les plus aisés, l’intérêt pour l’électrique devrait aussi s’accentuer, notamment grâce à l’arrivée de véhicules attendus comme le Tesla Model Y restylé. En revanche, la situation s’annonce moins favorable pour les professionnels. Privés de bonus écologique et confrontés à des budgets plus serrés, les achats d’électriques en entreprise ne progresseront que de 3 % selon la même étude. La contrainte de renouvellement imposée par la loi d’orientation des mobilités permettra néanmoins d’éviter une baisse des ventes.
Source : autoactu