iPhone 7 : pourquoi les constructeurs Android vont avoir du mal à le surpasser

Les iPhone 7 et 7 Plus ont été lancés la semaine dernière et le succès semble au rendez-vous. Il faut dire qu'Apple a placé la barre très haut en leur offrant tout ce qu'il leur manquait pour affronter leurs concurrents Android, à commencer par un appareil photo digne de ce nom. Et cette fois-ci, peut-être plus que les autres, les concurrents risquent d'avoir du mal à relever le niveau.

Parce que sa fiche technique en impose

On a beau dire ce qu'on veut, la fiche technique des deux derniers smartphones d'Apple est survitaminée. Certes, les iPhone 7 et 7 Plus n'ont pas d'écran Quad HD comme la plupart de leurs concurrents sous Android mais honnêtement, qui a besoin d'une définition supérieure à 1 334 x 750 pixels sur un écran de 4,7 pouces ou 1 920 x 1 080 pixels sur un format de 5,5 pouces ?

Ils offrent respectivement une résolution de 326 et 401 ppp (ce qui s'avère tout à fait suffisant pour l’œil humain) avec un taux de contraste de 1400:1 et 1300:1 et une luminosité maximale de 625 cd/m2. D'ailleurs, selon DisplayMate, les iPhone 7 et 7 Plus disposent des meilleurs écrans LCD jamais vus sur mobile.

Plus puissants que n'importe quel smartphone Android

En restant raisonnable sur la définition d'écran de ses deux derniers smartphones, Apple parvient à tirer pleinement partie de la puissance de leur dernier processeur Apple A10 Fusion. Les deux outils de benchmark AnTuTu et Geekbench sont unanimes, l'iPhone 7 est plus puissant que n'importe quel smartphone Android, même les modèles chinois équipés de 6 Go de RAM comme le OnePlus 3. Une belle performance quand on sait qu'ils embarquent respectivement 2 et 3 Go de RAM.

Une fiche technique que certains trouveront inférieure à celle de la plupart des flagships Android (ce qui n'est pas totalement faux) mais il faut garder à l'esprit que les deux ecosystèmes n'ont pas les mêmes exigences techniques. En outre, l'ajout de haut-parleurs stéréo, d'une résistance à l'eau, d'un nouveau bouton d'accueil riche en fonctionnalités et d'un modem 4G permettant d'atteindre des débits de 450 Mbps sont perçus comme des améliorations majeures par les utilisateurs Apple.

Parce que Apple propose enfin un vrai photophone

Si l'iPhone 6S était un peu à la traîne avec son capteur photo d'ouverture f/2.2 incapable de donner de bons résultats de nuit, ses deux successeurs on fait un grand pas en avant. Désormais, le modèle 4,7 pouces est équipé d'un capteur d'ouverture f/1.8 qui lui permet de capter plus de lumière et d'un stabilisateur optique OIS.

Des améliorations qu'on a certes déjà vu ces deux dernières années chez Samsung, LG et HTC. Mais toujours est-il que le résultat est là et que ce point qui faisait défaut aux modèles précédents à été corrigé. De son côté, la version « Plus » s'équipe d'un double capteur photo plutôt prometteur. Certes, il arrive après le LG G5, le Huawei P9 et le Honor 8 mais vient redonner un argument de plus au dernier smartphone d'Apple face à ses concurrents bien que pour l'instant, le capteur photo du Galaxy S7 reste devant l'iPhone 7.

Parce que la fragmentation d'Android reste un handicap majeur

Cette année, iOS10 qu'on retrouve sur les deux derniers modèles a été distribué sur les quatre dernières générations d'iPhone, ce qui veut dire que même l'iPhone 5 sorti en 2012 y a eu droit. Quatre ans de support logiciel ! Qui dit mieux ? Certainement pas les utilisateurs Android. La plupart des smartphones sous l'OS de Google disposent d'un support logiciel de deux ans et encore dans le meilleur des cas car seul les haut de gamme reçoivent un tel traitement « de faveur ».

En outre, sans parler de l'obsolescence logicielle de certains modèles en circulation et tournant sous des versions vieilles de deux ans ou plus, la fragmentation matérielle a d'autres impacts encore moins bénéfiques.

Sur Android, les développeurs doivent jongler entre une pléthore de configurations matérielles différentes afin d'assurer un comportement optimal à leurs applications sur chaque appareil. Sur iOS, c'est nettement différent. La plateforme matérielle d'Apple est nettement mieux définie et ce n'est sans doute pas un hasard si un éditeur comme Nintendo a préféré privilégier l'iPhone qui sera le premier à pouvoir bénéficier de Super Mario Run. Android y aura bien sûr droit, mais plus tard…

 

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