Et si notre univers n’était qu’un hologramme ? Une équation vieille de 100 ans pourrait le prouver
Une théorie surprenante refait surface dans le monde de la physique. Selon de nouveaux travaux, notre univers pourrait n’être qu’une projection holographique. Et c’est une équation, formulée il y a un siècle, qui pourrait bien aider à le démontrer.

Depuis plus d’un siècle, les scientifiques tentent de comprendre les lois qui régissent notre univers. À l’échelle microscopique, la mécanique quantique explique le comportement des particules, tandis qu’à l’échelle cosmique, la relativité générale décrit la gravité et la structure de l’espace-temps. Pourtant, ces deux piliers de la physique semblent incompatibles. Pour les chercheurs, le grand défi reste de les réunir au sein d’une seule théorie cohérente, capable de décrire aussi bien les galaxies que les atomes.
Une équipe de l’université d’Utah State pense avoir franchi une étape dans cette direction. Leurs travaux, publiés dans la revue Physical Review Letters, s’appuient sur l’équation de Schrödinger, fondement de la mécanique quantique, pour explorer ce qu’on appelle le “principe holographique”. Selon cette hypothèse, tout ce que nous percevons en trois dimensions pourrait en réalité être une projection d’informations stockées sur une surface à deux dimensions.
Une équation centenaire pourrait enfin aider à comprendre comment fonctionne vraiment l’univers
L’équipe dirigée par les physiciens Oscar Varela et Abhay Katyal a mis au point un nouveau modèle de « supergravité maximale » dans un espace-temps à cinq dimensions. Ce cadre mathématique leur permet d’étudier comment la gravité pourrait émerger à partir des lois quantiques, une étape essentielle pour comprendre la gravité quantique. Leur approche repose sur une version avancée de la théorie des cordes, appelée théorie M, et sur le comportement d’objets microscopiques appelés branes. Ces structures pourraient servir de passerelle entre le monde quantique et le cosmos.
Les chercheurs ont utilisé le principe holographique pour relier leurs équations à un modèle de l’univers à quatre dimensions. Ce travail mathématique complexe permet de mieux décrire les interactions entre la matière, l’énergie et la gravité. Selon eux, cette avancée pourrait rapprocher la science d’une théorie unifiée expliquant toutes les forces de la nature. Même si ces résultats restent théoriques, ils ouvrent la voie à de nouvelles pistes pour comprendre la véritable nature de notre réalité.

