Ce célèbre constructeur de voitures va bombarder les conducteurs de publicité, et il est français !
S’arrêter à un feu rouge et voir une pub s’afficher sur l’écran de sa voiture ? C’est la nouvelle réalité pour certains propriétaires de Jeep. Stellantis a intégré des pop-ups publicitaires dans ses véhicules, et la réaction des conducteurs est sans appel.
Alors que Ford avait déposé un brevet pour diffuser des publicités ciblées directement sur les écrans de ses voitures, c’est bien un constructeur français qui est passé à l’action. Stellantis, maison mère de Jeep, Chrysler, Dodge et Ram, a commencé à afficher des annonces en plein écran sur les systèmes multimédias de certains modèles. Le groupe, issu de la fusion entre PSA (Peugeot, Citroën) et Fiat-Chrysler, reste dirigé en grande partie depuis la France.
Aux États-Unis, des propriétaires de Jeep ont découvert avec stupeur que ces publicités surgissent à chaque arrêt, ce qui perturbe l’utilisation du véhicule. Ces publicités concernent principalement des services de la marque. Elles apparaissent automatiquement dès que la voiture est immobilisée, obligeant le conducteur à les fermer manuellement avant d’accéder à d’autres fonctionnalités. Stellantis a confirmé qu’elles font partie d’un accord avec SiriusXM, le fournisseur du système multimédia. Officiellement, le groupe travaille sur une solution pour réduire leur fréquence, mais la colère des utilisateurs est déjà bien présente.
Stellantis mise sur la pub dans ses voitures, et ça passe mal
L’industrie automobile est de plus en plus critiquée pour ses pratiques commerciales agressives. Après BMW et ses sièges chauffants en option ou Tesla qui facture son système FSD à 99 dollars par mois (92 euros), Stellantis franchit une nouvelle étape avec des pubs intégrées aux écrans des voitures. Cette approche ne passe pas inaperçue, surtout à une époque où le prix moyen d’un véhicule neuf aux États-Unis dépasse les 45 200 euros. Les conducteurs s’attendent à un service premium, pas à être traités comme une audience captive pour des annonces publicitaires.
Face à cette intrusion, certains propriétaires cherchent déjà des solutions. Sur les forums spécialisés, des discussions émergent sur la possibilité de bloquer ces publicités via des hacks logiciels ou des mises à jour alternatives. Cette situation nous dévoile une tendance inquiétante : après les abonnements pour des options autrefois incluses, les constructeurs testent maintenant la publicité embarquée. Dans ce contexte, Stellantis prend un risque en misant sur cette nouvelle source de revenus : si la marque ne fait pas marche arrière, elle pourrait bien voir certains de ses clients se tourner vers la concurrence.