Android : 20% des utilisateurs attaqués par des virus !

Une étude menée par Kaspersky Lab et INTERPOL entre août 2013 et juillet 2014 intitulée « Cybermenaces mobiles » a révélé que 20% des utilisateurs d’appareils Android avaient été attaqués par des programmes malveillants au moins une fois.

Bien évidemment pour détecter les attaques Kapersky s’est basé sur un parc de smartphones Android détenant son logiciel de protection. Petite précision : Kapersky a détecté les attaques, ce qui ne signifie pas qu’elles ont abouti à quelque chose.

Néanmoins, les résultats sont sans appel et confirment qu'Android reste un OS plutôt fragile de ce côté. Ce sont tout de même un million de smartphones qui ont été victimes d’une attaque, soit 20% des smartphones faisant partie de l’étude. Cela semble énorme mais tout n’est pas noir. Première bonne nouvelle, la France est peu touchée.

En effet, ce sont surtout des attaques du type Cheval de Troie SMS qui ont été détectées. Et ce sont la Russie, l’Inde, le Kazakhstan, le Vietnam, et l’Ukraine qui sont les plus touchés. Ce type de virus reposant sur le paiement de contenus ou services par SMS, très répandu dans ces pays, ce sont eux qui ont été principalement touchés, puisque les Chevaux de Troie SMS représentent 57,08% des attaques.

Résultats de l'étude menée par Kapersky et INTERPOL

Viennent ensuite les attaques tu type RiskTool, qui représentent 21,52% des détections. Les RiskTool sont des programmes tout à fait légitimes mais qui sont utilisés à des fins malveillantes comme l’envoi de notifications par sms ou la transmission des données de géolocalisation. Enfin, alors que nous aurions tendance à les considérer comme des attaques très présentent, ce sont les applications affichant des publicités intrusives qui arrivent en dernière position avec 7,37% des attaques détectées.

Des attaques de plus en plus nombreuses donc, d’où la nécessité de rester très vigilant, et de s’intéresser un peu plus à la sécurité. Google l'a fait pour sa prochaine version d'Android mais il convient aussi de se responsabiliser. En attendant, un anti-virus, même s’il est payant peut s’avérer être très efficace. Que serait-il arrivé aux utilisateurs de l’étude s’ils n’avaient pas été protégés par Kapersky ?

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