Voici la vraie raison pour laquelle l’IA ne vous a pas encore pris votre poste

Vous pensez que votre poste est à l’abri de l’IA ? Détrompez-vous. Si vous êtes encore en place, ce n’est pas parce que la technologie ne peut pas vous remplacer… mais pour une raison que vos patrons préfèrent ne pas avouer.

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Crédit : 123rf

L’IA générative progresse à une vitesse qui surprend même les experts. Capable de traiter des données, rédiger des rapports ou encore analyser des images, elle menace directement de nombreux métiers, y compris dans les bureaux. Dans les entreprises, le constat est clair : la technologie est prête. Mais pour l’instant, elle reste sous-exploitée dans ce domaine précis.

Ce n’est pas la technique qui freine, mais la crainte de l’image publique. Selon plusieurs dirigeants, aucun PDG ne veut être le premier à annoncer qu’il licencie massivement pour remplacer ses équipes par une IA. Le risque d’être attaqué par le monde politique, des deux côtés de l’échiquier, est trop grand. Résultat : beaucoup préfèrent attendre que quelqu’un d’autre franchisse le pas.

Les entreprises savent que l’IA peut remplacer, mais elles attendent le “premier coup”

Chez Palantir, entreprise américaine spécialisée dans l’analyse de données pour les gouvernements et les grandes entreprises, son PDG Alex Karp a récemment expliqué vouloir augmenter fortement le chiffre d’affaires tout en réduisant le nombre d’employés. Amazon compte déjà plus d’un million de robots dans ses entrepôts, soit presque autant que ses salariés humains, et son PDG Andy Jassy a averti que certains postes disparaîtront dans les prochaines années. Dans les faits, beaucoup d’entreprises ont déjà commencé à limiter les embauches, obligeant les managers à justifier pourquoi un poste doit être confié à un humain.

Selon la société Challenger, Gray & Christmas, l’IA fait déjà partie des cinq premières causes de suppressions d’emplois cette année, avec plus de 806 000 licenciements annoncés dans le secteur privé depuis janvier. Les postes d’entrée dans les grandes entreprises reculent, avec 15 % d’offres en moins pour les jeunes diplômés selon la plateforme Handshake.

Une vision partagée par Bill Gates, qui estime que l’IA remplacera la plupart des tâches, y compris celles des médecins et des professeurs, d’ici dix ans. La machine est lancée, mais les licenciements massifs attendent encore le “déclencheur” : un dirigeant prêt à assumer publiquement que son entreprise remplace ses employés par des algorithmes.


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