Ubisoft veut éviter un rachat complet pour garder le contrôle sur ses jeux

Les choses se précisent concernant un potentiel rachat d’Ubisoft. Selon un récent rapport, la famille Guillemot, à la tête de l’entreprise depuis sa création, ne souhaite pas se voir enlever le contrôle sur ses jeux. Aussi, elle serait actuellement à la recherche d’un partenaire financier qui lui permettrait de conserver son indépendance.

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Crédits : Flickr

Ubisoft fait partie de ces fiertés françaises à l’international. Que l’on soit adepte de ses jeux ou non — et en omettant les sombres affaires de harcèlement — il faut bien reconnaître que l’entreprise est désormais un acteur majeur du jeu vidéo à l’échelle mondiale. Une fierté d’autant plus forte que cette dernière a toujours tenu à rester indépendante. On se souvient ainsi de son féroce combat, en 2016, contre l’offensive de rachat par Vivendi.

Mais depuis, le paysage vidéoludique a bien changé. Des géants de l’industrie se font racheter pour quelques dizaines de milliards de dollars, et Ubisoft ne bénéficie du rayonnement des années 2010. Si la saga Assassin’s Creed se porte toujours aussi bien, on ne peut pas vraiment en dire de même des Far Cry, ou encore des jeux à venir tels que Beyond Good and Evil 2 et le remake de Prince of Persia : les Sables du Temps qui semblent rencontrer quelques soucis de développement.

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Malgré le potentiel rachat, Ubisoft tient à rester indépendant

Sans compter, encore une fois, sur le scandale lié au harcèlement qui a secoué l’entreprise durant l’été 2020 et qui a durablement terni son image. Voilà ce qui expliquerait ce léger retournement de situation pour Ubisoft qui n’est aujourd’hui plus si fermé que cela à l’idée de se faire racheter. Néanmoins, la famille Guillemot, qui est à la tête de l’entreprise depuis sa création, ne tient pas à perdre le contrôle sur les licences qui ont fait sa renommée.

D’après un récent rapport, cette dernière vise plutôt un partenariat avec des sociétés d’investissement, qui lui permettrait de se protéger contre d’autres offres agressives à la Vivendi. Et ainsi, maintenir son indépendance si chère à son cœur. « Nous avons toujours pris nos décisions dans l’intérêt de nos parties prenantes, qui sont nos joueurs, nos employés et nos actionnaires », affirmait le PDG Yves Guillemot en février dernier.

Source : Seeking Alpha

 


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